Avez-vous déjà essayé de mesurer le nombre d’annonceurs qui utilisent les termes de votre marque sur Google Ads sans votre autorisation ? Si votre réponse est oui, combien de résultats illégitimes avez-vous réussi à identifier ? 5, 10, 15…?
Généralement, on observe entre 50 et 400 annonceurs différents apparaissant sur Google en réponse à un internaute effectuant une requête en utilisant un nom de marque. Selon le secteur d’activité de la marque, entre 30 % et 80 % de ces annonceurs sont des revendeurs non agréés.
En grimpant dans les résultats du SEA, ces annonceurs illégitimes infligent au moins une triple pénalité aux marques et à leurs annonceurs officiels : une moindre visibilité, des coûts de campagne SEA plus élevés et un risque très élevé d’atteinte à leur crédibilité et à leur image.
Ce phénomène – pour ne pas dire ce fléau – touche tous les moteurs de recherche et toutes les entreprises, même les petits commerçants.
Sur les moteurs de recherche, les annonceurs parasites se comportent comme n’importe quel annonceur légitime. Ils proposent des termes de marque qu’ils ne possèdent pas ou qu’ils ne sont pas légitimes ou autorisés à promouvoir sur SEA.
En fait, techniquement, rien ne les empêche de le faire : aucun contrôle en amont ou post-vérification n’est fourni par les moteurs de recherche. Ces derniers ne sont pas tenus pour responsables au regard de la jurisprudence du fait de leur qualité d’hébergeurs.
Les annonceurs parasites, qui sont-ils ?
Il existe une tonne de profils d’annonceurs parasites. A voir aussi : Tarn-et-Garonne : « Conshumeur » et « MaVie services » comme exemples de création d’entreprise bien maîtrisée. Je liste ici les plus courantes :
Seul, le responsable marketing ne peut avoir une vision précise de ce qui se passe sur son territoire de marque. En effet, si vous tapez votre terme de marque dans Google, vous n’aurez qu’une vision très limitée de la situation, comme un instantané pris à un endroit bien précis.
Comme vous le savez, les algorithmes des moteurs de recherche prennent en compte plusieurs critères pour déterminer l’ordre des résultats à afficher en réponse à une requête. L’emplacement de l’appareil de l’utilisateur et l’heure de la journée en font partie. Les résultats ne seront donc jamais les mêmes pour tout le monde.
Le seul moyen d’exercer une surveillance complète est de simuler le comportement des internautes tout au long de la journée et n’importe où dans la ville, le département, le pays ou le monde…
Il existe des outils pour ça !
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A propos de l’auteur
Fondateur de Monibrand, startup spécialisée dans la protection des marques en ligne, Jérémie Lipfeld a plus de 15 ans d’expertise en marketing digital, e-commerce et publicité digitale. Monibrand propose une solution de suivi des liens commerciaux et d’analyse concurrentielle destinée à protéger les campagnes publicitaires en ligne des marques. Lire aussi : ▷ Google Ads : un outil de gestion des BID est-il vraiment nécessaire ?. Seule startup française dans cette activité aujourd’hui, Monibrand permet d’identifier tous les annonceurs, concurrents, affiliés ou fraudeurs qui s’attaquent aux liens sponsorisés des marques et de réduire cette pression concurrentielle via des procédures de retrait automatisées.
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