Le troisième atelier de réseautage a été récemment organisé par l’équipe de projet en économie circulaire du Centre-du-Québec de la Société de développement durable (CDD).
Il a été organisé en collaboration avec la Cité de l’innovation circulaire, le Centre de transfert technologique en écologie industrielle (CTTÉI), Symbiose agroalimentaire Montérégie, Symbiose industrielle Drummond et l’entreprise spécialisée en environnement Stratzer. Concrètement, 34 entreprises du secteur agroalimentaire ont participé à cet atelier qui vise à accélérer l’intégration des stratégies économiques dans leurs activités.
Dans un premier temps, des sujets précis ont été abordés en tables rondes, à savoir le développement de nouveaux produits à partir des déchets alimentaires ainsi que quatre Pré-commercialisation de produits agricoles pour les CPE et les institutions. Une autre table ronde a réuni des entreprises spécialement invitées à travailler sur le sujet du marc de pomme et la circulaire de la Cité de l’innovation avec ses partenaires, créant un projet pilote pour accélérer la valorisation de ce résidu dans un produit à valeur ajoutée. Le CDD tient à remercier les nombreux collaborateurs et experts qui ont permis d’élargir la couverture de l’événement et d’apporter une expertise particulière sur les enjeux. En plus du conseiller en économie circulaire du CDD, il y avait cinq autres conseillers en économie circulaire des organisations partenaires de l’événement. De plus, les entreprises participant au panel de discussion sur le développement de nouveaux produits ont été informées des solutions appropriées à leurs besoins grâce à l’intervention d’experts en recherche et innovation du Cintech agro-alimentaire du Cégep de Saint-Hyacinthe et de l’Institut en nutrition et aliments fonctionnels (INAF) de l’Université Laval. D’autres entreprises ont également pu bénéficier de l’expertise du chargé de projet en saine alimentation de la Table régionale de la santé du Centre-du-Québec.
Dans un second temps, les entreprises ont eu l’opportunité de partager entre elles leurs offres et leurs demandes de pièces détachées ou d’équipements pouvant répondre aux besoins exprimés lors des ateliers, ainsi que de partager toutes sortes de ressources dans le but de créer des yeux. « Nous sommes très satisfaits des résultats de cet événement, notamment de la motivation des entreprises à utiliser les médias sociaux », souligne Jacinthe Roy, PDG du CDD, remerciant RECYC-QUÉBEC et 13 partenaires régionaux pour leur soutien au projet économique du Centre circulaire. -du-Québec, permettant, entre autres, d’offrir ce type de formation aux entreprises.
L’atelier a réuni un total de 65 participants du Centre-du-Québec, de la Montérégie, de Montréal et de l’Estrie qui ont partagé leurs offres et demandes en direct. « Les transactions ont permis d’identifier 96 points pertinents qui seront analysés dans les prochaines semaines. Ces liens peuvent représenter des opportunités d’affaires pour les entreprises. Parmi les tendances observées, on retrouve : améliorer encore la transformation alimentaire pour donner un nouveau goût à un produit, partager les équipements, les services de livraison et l’espace de réfrigération et utiliser les restes qui ne sont plus classés comme aliments pour la croissance des insectes », a déclaré David Verville, conseiller économique principal au CDD.
Par exemple, l’entreprise Les Boissons Sève, spécialisée dans la production de jus sains fabriqués à partir de matières qui auraient autrement été gaspillées, a pu identifier différentes matières restantes pour la fabrication de ses boissons.
« Puisque chaque association est unique, les équipes des différentes activités économiques du Centre-du-Québec et de la Montérégie devront examiner si toutes les conditions sont réunies pour implanter les réseaux certifiés. Elles fourniront des exemples précis afin d’avoir des liens particuliers. « , a ajouté Myriam Pilon, conseillère économique au CDD.
« C’est la première fois que le projet non résidentiel du Centre-du-Québec organise une rencontre en personne. Ce type de modèle de type « fast ship » est très puissant pour les entreprises, qui créent plus facilement des liens entre elles et partagent l’information rapidement », conclut Jacinthe Roy.