Éviter l’alimentation ultra transformée et les plats en plastique au micro-ondes
Dans la cuisine, « on ne chauffe pas une assiette en plastique au micro-ondes, par exemple », souligne le chercheur. Lors des repas, les aliments ultra-transformés sont à éviter « car ils sont transformés dans des contenants en plastique, donc ils se contaminent à ce niveau », ajoute-t-il.
Les résultats d’une étude américaine de 2016 ont montré que les personnes qui mangent de la restauration rapide étaient plus exposées aux phtalates que les autres. Les concentrations de DEHP et de DINP (phtalates) étaient 23,8 % et 40 % plus élevées dans les urines que chez les personnes qui ne mangeaient pas de fast-food. Voir l’article : Monkeypox : cas et conseils !. La viande et les céréales sont particulièrement sujettes à la contamination par les phtalates. Les graines utilisées dans de nombreux aliments tels que la pizza, le pain ou les gâteaux seront également une source importante d’exposition.
Privilégier le bio et le verre
Côté salle de bain, il faut aussi « éviter le contact avec certains cosmétiques » et privilégier « les cosmétiques bio sans phtalates ». De manière générale, privilégier le biologique est un réflexe de sécurité. Sur le même sujet : Qu’est-ce que l’agoraphobie, cette phobie du monde extérieur ?.
De même, 60 Millions de Consommateurs recommande d’utiliser du verre plutôt que du plastique et d’éviter les revêtements en PVC (lino, vinyle, etc.). Par mesure de précaution, tout produit pouvant contenir un retardateur de flamme peut être remplacé par une alternative.
Phtalates : attention aux fournitures scolaires
Enfin, de nombreux produits du quotidien sont également une source d’exposition. Par exemple, les fournitures scolaires sont particulièrement sujettes aux phtalates. Voir l’article : Le succès de la boxe chez les jeunes inquiète : « ils s’enivrent petit à petit et finissent par devenir dépendants.. L’Agence nationale de sécurité sanitaire des aliments (Anses) donne quelques recommandations à suivre lors de l’achat de vos approvisionnements. Dans un premier temps, regardez les étiquettes des produits, repérez les éventuels pictogrammes de danger pouvant indiquer un élément nocif, irritant, inflammable ou corrosif et repérez le marquage CE (en vigueur pour les jouets).
De manière générale, privilégiez les produits simples, sans parfum ou autre artifice pouvant détourner l’usage principal par les enfants, comme le « masticage » ou l’ingestion.