A Guingamp, il lance Ti’Gousket, mi-auberge, mi-hôtel solidaire

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« Une auberge de jeunesse avec les facilités d’un bon hôtel et l’hospitalité des chambres d’hôtes ». C’est ainsi que Sophie Queinnec résume l’esprit de Ti’Gousket, l’établissement qu’elle a fondé avec son mari Paul à Guingamp à la mi-août. Dans une maison de 400 m² de l’entre-deux-guerres qui abritait l’ancienne clinique de jour pour enfants de la Fondation Bon Sauveur.

« Une cohabitation de plusieurs publics »

Le couple de Guingampais a déjà loué une chambre chez eux. Mais là c’est un niveau supplémentaire transcendé dans « notre goût pour l’accueil ». Auparavant, Sophie a exercé les fonctions de contrôleur de gestion industriel et de directeur administratif et financier. « J’ai démissionné début 2020. Sur le même sujet : La Louisiane ajoute des fleurs à son programme de cannabis médical. J’ai longuement réfléchi à ce que je voulais faire de ma vie. » Une réflexion « de plusieurs mois, au terme desquels « j’ai développé ce projet de logement avec une action sociale liée à l’établissement ».

L’auberge dispose donc de deux petits appartements réservés à cette dimension solidaire. « Il n’est pas encore mis en œuvre, mais le projet vise à accueillir des personnes qui ont besoin d’un environnement calme et bienveillant pendant quelques mois avant de pouvoir retrouver un espace de vie classique. Pour ce faire, je vais entrer en contact avec des organismes sociaux. Mais Sophie lui assure « ce n’est pas un moyen de communication ». Elle espère simplement que « plusieurs téléspectateurs vivent ensemble, sans stigmatisation ». « C’est un point de l’auberge qui est important pour moi », dit-elle. « Seulement du tourisme, ça ne m’intéressait pas. Je ne pouvais pas l’imaginer. »

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« Un esprit familial »

Le projet Ti’Gousket prendra forme fin 2020. La maison est retrouvée en février 2021 et achetée en novembre de la même année dans le quartier que Sophie souhaitait « proche de la gare et du centre-ville ». Plusieurs mois de travaux s’ensuivent avant l’ouverture. Petite terrasse, parking fermé, sauna, petite salle de sport, salon et cuisine/salle à manger accessibles à tous dans les parties communes. « Je l’ai voulu chaleureux et convivial, dans un esprit familial ».

Les cinq chambres restent individuelles, avec des sanitaires privatifs dans chacune d’elles. « J’ai voulu utiliser les atouts de l’hôtel et de l’auberge et en faire une maison atypique. » Une petite salle de réunion est également prévue pour 2023. Voir l’article : Métier du bien-être : attention aux excès. Et le nom ? Il vient de Da Gousket !, qui signifie « aller se coucher », Ti signifie maison. « Je vends principalement du sommeil. Il faut que les gens puissent bien dormir dans cette maison », résume Sophie en souriant.

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