À l’intérieur de Ben Aaron Ramsey | Un entretien

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Il s’installe à Nice le 1er août. Avec, certes, une expérience et un nom qui permettaient de se passer de présentation. Près de trois mois après son arrivée, Aaron Ramsey a pris la parole pour faire un bilan juste de ses premières semaines sur la Riviera, s’ajustant, gérant son corps, découvrant un nouvel univers et les objectifs du collectif.

S’il n’a pas eu besoin de présentation à son arrivée, « Gentleman » Aaron a tout de même fait en sorte de se présenter sur ses premiers pas de L1. Frappant la piste à l’heure de jeu, il a attendu 120 secondes pour faire trembler les filets toulousains d’un puissant swing en une seule touche qui a offert au groupe Rouge-Noir son 1er point de la saison. « C’était sympa de marquer à mes débuts », sourit celui dont la célébration trône sur les murs et sur un ascenseur du centre d’entraînement. Et qui, pour mémoire, a également fait trembler les filets lors de son premier match de Serie A avec la Juventus face à l’Hellas Vérone (21 septembre 2019).

Au cours des 3 premiers mois de compétition, ‘The Prince of Wales’ a disputé 11 matchs avec le gymnase toutes compétitions confondues. Retenu par une blessure après une heure de jeu contre Monaco, réticent contre Troyes et Slovácko, il a retrouvé la compétition à Auxerre dimanche. « C’est difficile de contrôler son corps, avoue le n°16, car quand on joue, on a envie de jouer chaque minute de chaque match. Surtout quand tu commences à te sentir bien car tu as de plus en plus de rythme. Plus vous jouez, plus vous avez envie de jouer, alors que parfois il vaut mieux sauter en milieu de partie ou ne pas jouer pour lancer la suivante. » Dans la dimension sportive de son métier, l’ancien Gunner est accompagné au quotidien : « En interne, des discussions doivent avoir lieu. Jusqu’à présent, le club et le staff médical ont parfaitement fait face à la situation. Je suis très ouvert à tout échange. L’horaire est très chargé. Le niveau requis est élevé. Le plus important est que nous soyons sur la même longueur d’onde. »

« Ce que je préfère, c’est créer »

Le profil polyvalent et l’expérience d’Aaron Ramsey lui permettent d’occuper tous les postes de milieu de terrain. Ce qui n’a pas échappé à Lucien Favre… Dès qu’il en a eu l’occasion, le technicien suisse a confié les clés du jeu au cerf-volant, quelle que soit la zone du terrain. A ses débuts Rouge-Noir, il s’est présenté comme un support de l’attaquant, plus tard il a été utilisé comme contre Monaco dans un milieu de terrain à trois points, puis dans un duo de « récupération offensive » devant la défense. Sur le même sujet : Comment agrandir sa maison et créer une pièce supplémentaire sans permis de construire ?. Homme de vestiaire « heureux », tant qu’il est « n’importe où sur le terrain » et qu’il peut « aider l’équipe », Ramsey s’est laissé aller à un peu de confiance au-delà de son travail en parlant du jeu : « J’aime ça, aussi créer, attaquer , entrez dans la surface pour marquer. Au moment de choisir, je préfère avoir la possibilité de jouer plus haut, mais bien sûr je suis disponible pour le coach. »

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Publié le 27 janvier 2023 à 17h13. Mis à jour le 27…

« Un gros choc »

Dans un vestiaire cosmopolite, le natif de Caerphilly symbolise un élan à mi-chemin entre plusieurs ballons de football et est doté d’une vision périphérique. Il résume ainsi : « La Premier League est très exigeante physiquement. Le championnat italien est sans doute moins, mais plus orienté tactiquement. Je dirais que la Ligue 1 ressemble plus à la Premier League où les matchs sont un peu plus ouverts. Sur le même sujet : Prodware, entreprise engagée recrute plus de 70 nouveaux talents pour accompagner sa croissance. C’est un championnat très physique, athlétique et rapide. J’ai été assez impressionné par les normes jusqu’à présent. Il y a de très bons joueurs. »

« Si les Britanniques partent à l’étranger, c’est nouveau pour eux », poursuit-il clairement, en prenant encore plus d’altitude. Ils n’ont pas l’habitude de se développer dans un environnement différent. C’est un grand choc. J’ai eu la chance de jouer en Italie donc ça devient plus naturel et plus facile pour moi de m’intégrer. Pour les autres joueurs, bien sûr, cela prend un peu plus de temps. Mais l’équipe et le personnel sont excellents pour les aider à se repérer. »

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« Gagner des points et se qualifier en Europe »

Au cours de l’échange, un élément revient sans cesse : le temps. Cette précieuse fuite en avant reste l’ingrédient de base du ciment qui fait un collectif. « En ce moment il y a tellement de matchs au programme qu’il est impossible de travailler sur certains aspects pendant la semaine, analyse le milieu. Voir l’article : Comment fixer le prix de vente de votre bien ? | L’immobilier de SeLoger. Même si nous apprenons à mieux nous connaître, nous ne pouvons pas voir trop loin. Avant la trêve de la Coupe du monde, il ne vous reste plus qu’à jouer match après match, récolter des points en L1 et bien sûr vous qualifier pour la finale de la Coupe d’Europe ! Ce sont les objectifs. Ensuite, nous pouvons prendre une pause, nous asseoir et nous concentrer sur une saison réussie après la pause. »

Une saison qui le fera peut-être faire le tour du monde sur le plan personnel, dans un effectif avec lequel il cumule 75 sélections et inscrit 20 buts. « Bien sûr, j’ai ça en tête », a-t-il conclu. Mais je suis totalement concentré à tout donner pour Nice. Nous devons tous avancer ensemble, jour après jour. Je peux m’occuper du reste plus tard. »

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