Cornes dans la nuit noire. Le top départ est à 22h30. Mise en service des engins de chantier au passage à niveau du cours de Chazelles à Lorient. Près d’une trentaine d’hommes en combinaisons orange fluo et casques de chantier travaillent autour des rails. Donne des coups de marteau. Coupe les traverses de chemin de fer. Des allers-retours précis, chronométrés et très bruyants s’étirent toute la nuit.
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« C’est infernal »
A partir du 11 janvier 2023, quatre soirs par semaine, du lundi soir au vendredi matin, entre 22h30 et 5h30, et deux week-ends d’affilée de 24h, dont le second à partir de 14h35, ce samedi 4 février. , et jusqu’au dimanche 5 février, jusqu’à 11h10. SNCF Réseau procède à des travaux de remise en état de la voie ferrée et des aiguillages. Un énorme projet. « Des nuisances sonores se produiront inévitablement », a averti la SNCF. Voir l’article : Pratique avancée : quelles localisations et perspectives en France ?. Les voisins le confirment. Ces œuvres sont devenues le sujet de conversation numéro 1 dans le quartier. Hormis les déviations mises en place pour contourner le passage à niveau, fermé jusqu’au 17 février, c’est le bruit qui est au centre de toutes les plaintes. « Insupportable », pour certains dormeurs légers.
« C’est infernal. Hier soir, j’ai eu l’impression qu’il y avait un tremblement de terre », raconte Guylaine, qui habite rue Professeur-Perrin. Il dort mal depuis qu’il a commencé à travailler. Ses nuits sont saccadées. une pause pour évoquer la possibilité de partir en arrêt maladie. »Je travaille dans une garderie et il faut être concentré à 100% avec les enfants. Quand on est épuisé, ce n’est pas tenable », dit-elle. Sa fille habite également l’immeuble en face de la voie ferrée. « Elle ne peut pas dormir avant 2 heures du matin », a déclaré sa mère. Guylaine ne comprend pas qu’un tel travail puisse se faire la nuit et se sent impuissante.
Des bouchons d’oreille pour limiter le bruit
Dans un autre immeuble, à l’angle du cours Chazelles et de la rue Professeur-Perrin, Auban n’a eu d’autre choix que de mettre des bouchons d’oreille. « Je ne pourrais pas dormir sans. » Les travaux commencent au moment où les gens s’endorment et le bruit est très fort et continu. Ceci pourrez vous intéresser : Sanctions sur les ordres professionnels : des peines toujours clémentes pour inconduite sexuelle. J’ai l’impression qu’ils travaillent dans mon appartement », s’indigne-t-elle. « Ça ira mieux quand ce sera fini », soupire le voisin.
D’autres habitants, moins touchés, relativisent. « Je n’entends presque rien, je n’ai vraiment rien à redire. Ce dont je craignais avant de commencer les travaux était principalement lié à la circulation dans la rue. J’avais un souvenir de celles qui ont été faites il y a dix ans, à cause desquelles des bus passaient et faisaient l’enfer, mais ce n’est pas le cas non plus », raconte Florence, une habitante de la rue Professeur Perrin. Nicolas, qui habite à l’angle de la rue Pierre-et-Marie-Curie, acquiesce : « J’ai un bon vitrage, ce qui veut dire que je n’entends rien. Je comprends que certaines personnes soient gênées, mais ça prend deux mois, vous avez de l’accepter. Ce n’est pas comme ça, comme si c’était tout le temps. Les travaux devraient durer jusqu’au 3 mars.
Pratique
Des travaux non-stop sont prévus ce week-end, qui débuteront le samedi 4 février à 14h35 et se poursuivront jusqu’au dimanche 5 février à 11h10. Les trains seront remplacés par des wagons. Sur le même sujet : Manque de médecins : à Quimper, SOS Médecins en première ligne. Pour toute question, adressez une demande à contactsncfreseau-bretagne@reseau.sncf.fr