Les courses VTC doivent faire un minimum de 9 à partir de janvier 2023. Les associations de pilotes et les plateformes sont proches d’un accord.
Les courses VTC doivent faire un minimum de 9 à partir de janvier 2023. Les associations de pilotes et les plateformes sont proches d’un accord.
Ce qui avait été dit pendant quelques mois était sur le point de devenir réalité. Demain, les trajets en VTC seront bientôt aussi chers que ceux en taxi. Selon les informations obtenues par Le Parisien, les associations de conducteurs et les plateformes se sont mises d’accord pour fixer un tarif à la baisse. Ce serait 7,65 € net pour les indépendants, pour une course.
Des commissions de plateforme viendraient s’ajouter à ce solde. Cela ferait grimper le tout à neuf euros, en voyageant en VTC. Toutefois, cela ne peut concerner que les courses de moins de deux kilomètres. Un accord doit être signé mi-janvier, entre les différents acteurs, après ces négociations dans le cadre de l’Autorité des relations sociales des plateformes d’emploi (Arpe). Les représentants des plateformes, cités par Le Parisien, se veulent confiants sur ces négociations :
« Les négociations sont sur la bonne voie », assure Uber. « Nous pensons que 7,65 € net est une bonne récompense pour les chauffeurs, ce qui nous permet de rester compétitifs face aux taxis », promeut une autre agence. « Pour nous, ça ne change pas grand-chose, notre tarif plancher est déjà à plus de 8,50 € net », rappelle Teddy Pellerin, PDG de Heetch.
Les chauffeurs VTC comptent continuer les combats
Les organisations reçoivent les 7,65 € … maintenant. Oui, ils souhaitaient initialement réduire ce prix à 10 euros, hors commissions. Lire aussi : Pouvez-vous revendre votre voiture en prêt ?. Ils ne veulent donc pas s’arrêter là pour les mois à venir. Arnaud Desdonner, secrétaire général de l’Association VTC de France (AVF), a été cité par Le Parisien :
« Nous allons fixer ce 7,65 € pour l’instant mais nous n’abandonnerons pas. Nous reviendrons sur le versement dans les mois à venir pour poursuivre les négociations et augmenter progressivement notre rémunération. »
Un autre problème qui se pose est celui du « taux horaire minimum ». Les chauffeurs VTC ne sont pas payés pendant « l’heure d’arrivée » du client, contrairement aux taxis. C’est pourquoi il commence parfois à sortir des courses courtes, pour des clients qui sont loin. Arnaud Desmise poursuit :
« On n’a pas le choix. Parfois, ça prend plus de temps à prendre (le client, le texte du Message) qu’à le lâcher quand ça tombe. On a perdu la première bataille, celle du moins cher, mais on va continuer à se battre ! Les plateformes doivent comprendre qu’elles ne peuvent pas continuer à faire ce qu’elles veulent. »
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