A Vannes, grand déballage de prétoire pour un couple adultère violent

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La relation entre cet Avéen de 37 ans marié et cette Vannetaise, mère célibataire de 33 ans, avait été tumultueuse depuis leur rencontre en 2020. D’abord parce que l’épouse trompée avait agressé sa rivale, ce qui avait entraîné des poursuites judiciaires. Ensuite, parce que les violences physiques étaient récurrentes, tant dans leurs moments d’intimité qu’en public. Ainsi, sur la plage de Carnac, l’homme avait agressé physiquement sa compagne parce qu’elle ne portait pas son haut de maillot de bain, ce qui avait entraîné l’intervention de voisins de plage et de la police municipale. pour venir en aide à la femme battue. Dans un restaurant d’Auray, des clients avaient été témoins de coups réciproques entre les deux, après une gifle donnée par le conjoint. Particulièrement stressée, elle avait fini par parler de son quotidien violent à son kiné quand ce dernier avait remarqué, à plusieurs reprises, des bleus sur son dos.

L’amant expulsé de l’audience

Ce mercredi 23 novembre, ce sont l’homme et la femme qui comparaissent devant le tribunal de Vannes pour violences réciproques. Le déballage de leur relation se poursuit. Sur le même sujet : Rouen : L’actrice X Nikita Bellucci ouvre un club libertin pour…. Jusqu’à la projection, à la demande de leurs avocats, de vidéos du couple qui montrent les violences physiques et les insultes. De quoi faire sourire l’accusé… Dont le comportement conduira la présidente Laurence Guilleux à l’expulser de la salle d’audience par les services de sécurité après plusieurs rappels à l’ordre !

Avant cette scène, il avait pourtant assuré : « Je ne suis pas le monstre qu’elle décrit. Je ne l’ai jamais frappé, le seul geste déplacé est une morsure. Mais il y a eu des insultes entre nous car elle est très impulsive et elle a réagi par jalousie. J’avais vu les ecchymoses sur son dos, mais je pensais qu’elle s’était fait ça dans le cadre de son travail. Je suis resté avec elle par amour. J’étais manipulé. »

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Son défenseur, Me David Le Reste, assure : « Les violences exercées par cette femme ont existé. Ce n’est pas un complot contre elle qui joue la comédie et la provocation. Elle ne dit pas la vérité, se présente au bord des larmes. »

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Publié le dimanche 29 janvier 2023Par Arab News-Publié le 29 janvier 2023Par…

Prison et amende

Le conjoint explique : « Je voulais mettre fin à notre relation. Mais tout a dégénéré en insultes, crachats au visage, arrachage de cheveux, claquements contre les murs et morsures. A Auray, en réponse à ma gifle, il m’a jeté à terre, avant de m’humilier par des insultes. Lire aussi : Aveyron : Elle se retrouve sur une fausse affiche du soir…. Pour m’en débarrasser définitivement, j’ai fini par le gratter au visage. Je ne pouvais pas le quitter facilement parce qu’il me menaçait. »

Son avocat, Me Vincent Gicquel, ajoute : « La femme de cet homme, toujours mariée, le décrit comme violent et lui crache aussi dessus. Il traite les femmes comme des chiennes. »

Le procureur Maxime Antier acquiesce : « Si leur relation était toxique, seul le prévenu a commis des violences. La femme est bien la victime comme le confirment l’enquête policière et le certificat médical, mais aussi des amis du couple qui décrivent la femme comme étant « la chose » de cet homme ». Le tribunal a condamné l’homme à neuf mois de prison avec sursis et la femme à une amende de 3 000 euros avec sursis.

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