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PARIS, 25 janvier 2023 (APMnews) – Les six syndicats représentatifs de médecins libéraux appellent la profession à intensifier sa mobilisation, à cesser sa participation à l’assistance permanente ou au service d’accès à l’assistance (SAS) et à ne plus faire d' »heures supplémentaires » . », a déclaré le Dr Franck Devulder, président de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF).

A l’occasion de la présentation de ses vœux à la presse, le président de la CSMF a une nouvelle fois dénoncé l’attitude de l’autorité de tutelle à l’égard de la médecine libérale et détaillé une série de mesures décidées mardi soir lors d’une réunion intersyndicale.

La CSMF, la Fédération des Médecins de France (FMF), la MG France, le Syndicat des Médecins Libéraux (SML), le syndicat composé d’Avenir Spé et Le Bloc et le syndicat de l’Union Française des Médecins Libres (UFMLS). Un communiqué de presse devait être publié à cet effet dans la soirée.

Les six syndicats avaient déjà suspendu jeudi 19 janvier leur participation aux négociations de la future convention médicale avec l’assurance maladie, dénonçant en substance l’ingérence du gouvernement (voir dépêche du 19/01/2023 à 17h55).

Mardi soir, ils ont décidé de maintenir leur boycott des groupes de travail constitués avec l’assurance maladie, mais ils se rendront aux réunions bilatérales organisées la semaine du 30 janvier, au cours desquelles l’Union nationale des caisses d’assurance maladie (Uncam) doit révéler les niveaux de revalorisation. attendu

Appelant les médecins à « arrêter les heures supplémentaires », c’est-à-dire la permanence des soins ambulatoires (PDSA), le SAS et l’ouverture des cabinets le samedi matin.

Ils sont invités à venir manifester mardi 14 février à Paris devant le Sénat, qui examinera ce jour-là en séance publique le projet de Stéphanie Rist (Renaissance, Loiret) « améliorer l’accès à l’assistance par la confiance dans les professionnels de santé » . (cf dépêche du 19/01/2023 à 13h18 et dépêche du 19/01/2023 à 17h16).

Les syndicats réclament ensemble une augmentation de l’objectif de dépenses de l’Assurance maladie nationale (Ondam) pour 2023 pour financer les mesures de leur futur accord, et un niveau de concertation de base qui ne soit soumis à aucune limitation.

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« Les médecins libéraux sont en colère », a observé Franck Devulder, dénonçant tour à tour l’attitude des pouvoirs publics à leur égard, la tournure prise par les négociations avec l’assurance maladie, mais aussi les initiatives parlementaires qui tendent à les remettre à leur place dans la santé secteur. système ou de leur imposer de nouvelles limitations.

Il a dénoncé l’ouverture d’un accès direct et d’une première prescription aux infirmiers et infirmières en pratique avancée (IPA), en dehors d’une coordination par une « équipe soignante » et sans protocolisation, tout en indiquant la pancarte adressée aux médecins traitants par rapport au forfait. rémunération attendue.

« Du mépris à l’humiliation »

Franck Devulder s’est prononcé contre l’introduction dans ce texte du principe d’une responsabilité collective de participation à la permanence d’assistance (voir dépêche du 19/01/2023 à 14:03), revenant au principe du volontariat et d’ouverture selon lui la voie des réquisitions des libéraux pour assurer des gardes à l’hôpital. Lire aussi : Médicament : 3 conseils pour partir en vacances l’esprit tranquille.

Il a réaffirmé la prétention de la CSMF à s’inscrire dans un pacte de « droits et devoirs » pour les médecins, mais a relevé que l’Etat et les assureurs-maladie leur demandaient de faire plus sans moyens supplémentaires.

Il a également critiqué la méthode choisie par l’assurance maladie pour la négociation, indiquant que quatre semaines avant la date prévue pour la conclusion du futur accord médical, soit le 28 février, l’assurance maladie n’avait pas encore abordé le problème des hausses de prix. .

Il a rappelé que les demandes de revalorisation de la CSMF représentent environ 2,5 à 3 milliards d’euros (milliards d’euros) sur une année pleine, à équilibrer avec les 2,9 milliards d’euros attendus pour l’ensemble des cités-santé en 2023.

« Nous sommes passés du stade du mépris à celui de l’humiliation », a-t-il conclu.

Interrogé sur l’hypothèse d’une convention d’arbitrage en cas d’échec des négociations, il a estimé que ni les parties, ni le gouvernement, n’avaient intérêt, estimant que cela équivaudrait à « jouer avec le feu ».

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Plus tôt mercredi, la présidente du SML, le Dr Sophie Bauer, avait fait savoir qu’elle continuerait à boycotter les négociations du traité (voir dépêche du 25/01/2023 à 16h37). Le syndicat avait appelé vendredi à la grève des gardiens, rejoignant ainsi le mot d’ordre de la CSMF (voir dépêche du 17/01/2023 à 17h).

Dans un communiqué mis en ligne lundi, MG France avait déjà demandé aux médecins généralistes de dire « non aux restrictions », aux « prestations supplémentaires » et aux « heures supplémentaires », appelant au boycott du PDSA, le SAS, pour une fermeture anticipée de cabinet à soir et samedi matin.

De son côté, l’UFMLS prépare l’organisation des premières « rencontres convention déconvention » les 3 et 4 mars à la Cité internationale universitaire de Paris, après avoir initialement prévu l’événement fin novembre 2022. L’objectif est d’explorer ». les risques, les difficultés, les avantages, les conséquences pour les malades et les fardeaux » de cette manière d’exercer, en compagnie d’avocats, d’économistes, d’assureurs, de sociologues et de médecins ahuris.

Après un démarrage difficile début novembre 2022 (voir dépêche du 11/09/2022 à 19h16) puis un état des lieux des points de convergence (voir dépêche du 16/12/2022 à 17h05), les négociations du traité se poursuivent en bilatéral, sous la pression du collectif Doctors for Tomorrow (voir dépêche du 01/05/2023 à 18h53).

S’ils attendaient beaucoup de la volonté du chef de l’Etat envers les acteurs de la santé (voir dépêche du 01/09/2023 à 12h33), notamment en ce qui concerne les négociations en cours, les syndicats semblaient eux-mêmes déboussolés par ses annonces, accusant lui. faire fi du monde libéral (voir dépêche du 01/09/2023 à 17h02). De son côté, le ministre de la Santé et de la Prévention, François Braun, a rejeté toute révision de la lettre-cadre de négociation dans un entretien à APMnews (voir dépêche du 17/01/2023 à 18h33).

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