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JEUX OLYMPIQUES 2024: UN PROJET DE LOI POUR PERMETTRE LA CRÉATION D’UN CENTRE DE SANTÉ EN COOPÉRATION AVEC L’AP-HP

PARIS, 23 déc. 2022 (APMnews) – Projet de loi autorisant la création, dans des conditions dérogatoires au droit coutumier, d’un centre de santé dans le futur Village Olympique et Paralympique des Jeux Olympiques de Paris 2024 en partenariat avec Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) a été présenté jeudi en Conseil des ministres. Voir l’article : Tout savoir sur la gestion d’une infestation de punaises de lit avec un bébé.

Le texte sera examiné en première lecture par le Sénat en audience publique à partir du mardi 24 janvier 2023.

Les JO de Paris doivent réunir 15 000 olympiens et paralympiens dans 879 épreuves, du 24 juillet au 8 septembre 2024.

L’organisation de l’événement, l’accueil des athlètes et des spectateurs sur l’ensemble du territoire nécessite un certain nombre d’aménagements législatifs, à commencer par des dispositions détaillées sur la prise en charge et les premiers secours.

Les deux premiers articles du projet de loi doivent autoriser la création d’un centre de santé dans les villages olympiques et paralympiques et y permettre « l’exercice temporaire de professionnels de santé normalement incapables d’exercer en France, qui pourront également prendre en charge des délégations au sites de concours » explique l’Elysée.

En raison de difficultés juridiques et matérielles, le gouvernement a écarté la possibilité d’établir une structure sanitaire temporaire à part entière, optant pour la création d’un pôle de santé par l’organisateur de Paris 2024, qui serait lié à un accord de coopération avec l’AP-HP. , sous l’égide de l’agence régionale de santé (ARS).-de-France.

Cette mesure répond à l’engagement pris dans le contrat ville hôte de septembre 2017 de fournir des soins de santé « adaptés à chaque catégorie de population (en particulier les spectateurs et la population dite « accréditée » à laquelle appartiennent les athlètes) pendant les Jeux », soit cette est indiqué dans l’étude d’impact.

L’accord prévoyait également la création d’une « polyclinique pluridisciplinaire » dans la zone de sécurité du Village olympique et paralympique (VOP), qui s’étend sur les trois communes de Seine-Saint-Denis (Saint-Denis, Saint-Ouen-Sur- Seine et L’Ile-Saint-Denis), « d’apporter un dispositif complet de prévention, de diagnostic et de premiers soins aux sportifs et à leurs délégations se développant principalement dans le village ».

La « polyclinique » devra pouvoir répondre à des besoins de soins sélectionnés « sur la base d’observations de pathologies et de blessures constatées lors de précédentes compétitions » et comprendra notamment « médecins, infirmiers, kinésithérapeutes, ostéopathes, personnels administratifs ».

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Jusqu’à 670 patients pouvaient être traités gratuitement chaque jour. Les prestations envisagées, détaillées dans l’étude d’impact, sont les suivantes :

« Les services qui ne sont pas un centre de santé par nature, comme les chirurgies et les hospitalisations, sont exclus du périmètre de la polyclinique », précise le gouvernement dans l’étude d’impact.

Pour les soins que la polyclinique ne pourrait assurer, le patient serait transféré dans un établissement de l’AP-HP, comprenant l’hôpital Bichat (Athlètes), l’hôpital Avicenne (Médias) et l’hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP, Famille Olympique et Paralympique).

Le PUI de la structure sera assuré par l’hôpital Bichat, qui « disposera de locaux au sein de la polyclinique » dont le service « pourvoira aux besoins pharmaceutiques des sportifs et des délégations et fournira des produits de santé lorsqu’ils sont pris en charge au sein de la polyclinique mais aussi au détail et gratuits sur prescription médicale ». « .

« L’opération sera assurée par le pharmacien de l’AP-HP, avec des ressources humaines bénévoles qualifiées et habilitées par le pharmacien gestionnaire (pharmaciens hospitaliers et pharmaciens préparateurs en pharmacie hospitalière) », précise le gouvernement. Par dérogation, les pharmaciens inscrits dans des divisions autres que la table H peuvent y exercer.

Soins pris en charge intégralement par Paris 2024, voire l’Etat

La convention de coopération conclue entre Paris 2024 et l’AP-HP, sous l’égide de l’ARS Ile-de-France, doit préciser les modalités de fonctionnement de la polyclinique et les relations financières entre les deux parties. A voir aussi : Hôpital : l’été risque d’être « très compliqué pour certains Français qui auront besoin de soins », prévient la Co.

L’organisateur devra couvrir « à l’euro près » les dépenses directes et indirectes de l’AP-HP » définies dans l’annexe budgétaire, suivies et ajustées si nécessaire par le comité de pilotage où l’AP-HP, Paris 2024 est représentée par l’ARS Ile-de- France , Dijop [délégation interministérielle pour les Jeux Olympiques et Paralympiques] et le ministère de la Santé.

Les soins qui seraient prodigués en dehors de la polyclinique « seront pris en charge par une assurance privée, souscrite jusqu’à Paris 2024, pour un minimum de 200 000 € (contrat en cours) par athlète, qui devrait donc couvrir la plupart des situations ». Le gouvernement indique que l’Etat « engagera des dépenses excédant le montant de cette couverture ».

Les dispositions prévues à l’art. 1 permettent « d’alléger la charge des démarches administratives » pour l’AP-HP et l’ARS Ile-de-France en autorisant une dérogation aux procédures classiques d’autorisation des matériels et équipements lourds. centre (PUI, IRM, scanner).

L’article 2 permet aux médecins et professionnels de santé étrangers participant aux Jeux (médecins des fédérations sportives internationales en contact avec les athlètes sur les lieux des compétitions, professionnels de santé accompagnant les délégations, membres des conseils médicaux des comités des Jeux Olympiques et Paralympiques, et professionnels de santé intégrant le comité d’organisation du « volontariat » et qui travaillera dans le centre de santé).

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« Le service médical du CIO coordonne un programme de formation pour les médecins du sport de toutes nationalités qui se voient offrir la possibilité de participer aux services médicaux des différents JO par le biais de programmes de volontariat », explique le gouvernement dans l’étude d’impact.

Certains experts, proposés par le CIO ou cooptés par Paris 2024 après vérification des diplômes « dans un processus à définir avec l’appui du Conseil national de l’ordre médical » (Cnom), seront donc amenés à travailler sur une base volontaire dans le cadre de la future « polyclinique ».

« Leur mission se limitera à pratiquer leur spécialité, au sein de la polyclinique du village des sportifs, exerçant exclusivement au profit des sportifs et des membres des délégations sportives des pays participants », précise le gouvernement.

Corriger le tir pour la formation aux premiers secours

L’article 3 du texte « adapte les dispositions applicables aux entités habilitées à dispenser des formations aux premiers secours afin de maintenir un vivier d’associations ou d’organismes publics suffisant pour former le plus grand nombre de personnes aux premiers secours », selon l’exposé des motifs. Lire aussi : Syndrome d’hubris : définition, symptômes, que faire ?.

Il s’agit notamment de corriger « l’erreur de coordination » entre les dispositions légales apparue après l’adoption de la loi « Matras » du 25 novembre 2021 (voir communication du 26 novembre 2021 interdisant 95% des organisations nationales et 40% départementales organismes d’utilité publique actuellement habilités à dispenser des formations aux premiers secours, d’organiser ces formations.

De plus, afin de renforcer la lutte contre le dopage, l’art. L’article 4 « permet, dans le cadre de l’organisation des Jeux, aux seules fins de mettre en évidence la présence et l’usage de substances ou méthodes interdites, des analyses de performance consistant à tester les caractéristiques génétiques d’un trait ou à comparer les empreintes génétiques des athlètes. »

La mesure, limitée à la durée des Jeux Olympiques, « est strictement définie dans ses objectifs, puisque les analyses ne pouvant avoir d’autre finalité que la lutte contre le dopage, elles ne visent qu’à détecter des cas limitativement listés et ne sont fournies qu’en dernier recours ». recourir lorsque les autres techniques disponibles ne conduisent pas au même résultat. »

D’autres dispositions du texte évoquent le renforcement des outils à disposition des pouvoirs publics pour assurer la sécurité des professions (contrôle, recours à la vidéoprotection associée à des traitements algorithmiques, scanners corporels, coordination des services chargés du transport de personnes, lutte contre la violence), l’amélioration l’accessibilité des transports, l’aménagement de la publicité et l’ouverture des magasins le dimanche.

(Projet, étude d’impact et avis du Conseil d’Etat)

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