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Charlottes rigolotes !
Publié le
Jeudi 26 janvier 2023 à 10h04
« Une quête de souvenirs, une recherche de notre implication dans la recherche de réponses dans le passé que nous ne trouverons peut-être jamais… »
Résumé : Avec mélancolie, Sophie se remémore les vacances d’été passées avec son père il y a vingt ans : les moments de joie partagés, leur complicité, parfois leurs désaccords. Elle repense aussi à ce qui planait sur ces instants précieux : le sourd et l’invisible menacent de mettre fin au bonheur. Elle tente alors de chercher parmi ces souvenirs des réponses à la question qui l’obsède depuis tant d’années : qui était vraiment cet homme qu’elle croyait ne pas connaître ?
Dans une interview, Charlotte Wells, la réalisatrice, parle d’Aftersun et de ses personnages :
«Parfois, plus vous regardez, moins vous voyez. Il faut ensuite prendre du recul pour avoir une impression plus globale.
En pensant à Calum, on a tout de suite pensé à des fragments, comme des bribes de souvenirs. Nous sommes avec Sophie essayant de se souvenir de Calum.
Sophie essaie de joindre Calum, de le voir. Calum dégage une certaine joie et liberté au premier abord. Mais plus on s’en rapproche, plus on se rend compte qu’il est désespéré et confiné dans quelque chose dont il ne peut s’échapper.
Paul Mescal apporte vulnérabilité et ouverture à son personnage. Il a trouvé son chemin vers Calum.
C’était un véritable atout d’avoir un acteur qui semblait si fort physiquement pour jouer un parent pour Sophie, alors qu’en même temps il y a une douceur et une vulnérabilité dans son âme. Cela fait de lui un père unique. J’aime que ces deux aspects puissent exister dans le même personnage.
C’était l’une de mes principales intentions d’écriture. Je n’ai pas l’impression d’avoir vu tant de choses sur les écrans : un bon père de famille, jeune et ouvert.
Sophie a un pied dans l’enfance et un autre dans l’adolescence. C’était intéressant pour moi de parler d’une enfant qui allait plus tard avoir une relation avec une femme et qui traversait encore toutes ces choses, comme son premier baiser avec un garçon.
Je voulais rester près d’elle, qu’on se sente proche de cette adolescente qui traverse des choses qu’elle ne comprend pas encore.
Ce qui m’intéressait et que je crois n’avoir jamais vu au cinéma, c’était de mettre en scène un enfant homosexuel qui grandit, mais de façon inattendue. Les choses ne sont pas aussi linéaires qu’elles sont souvent présentées. Je pense que la perception du film dépend beaucoup de la propre expérience du spectateur. »
Réalisation et scénario : Charlotte Wells
Celia Rowlson-Hall : Sophie adulte
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