La pose de la première pierre a été l’occasion de la signature d’un accord avec la Banque Européenne d’Investissement. Ce dernier a accordé un prêt de 30 millions d’euros permettant à l’agglomération « d’étaler son effort de financement ».
Toujours sous le soleil du Lot-et-Garonne, cette cérémonie de pose de la première pierre de la barre et du pont Camélat a été l’occasion de la signature d’une convention entre l’agglomération d’Agen et la Banque européenne d’investissement (BEI). Une grande première pour l’agglomération d’Agen. « C’est un moment important pour nous », glisse le président de l’agglomération agenaise Jean Dionis, et ajoute avec humour : « On avait plus l’habitude de signer avec le Crédit Agricole ou la Banque postale ».
Cette banque, dont les 27 États membres de l’Union européenne sont actionnaires, est « l’institution européenne de financement à long terme de l’UE ».
A cette occasion, Ambroise Fayolle, vice-président de cette institution européenne, a fait le déplacement à Agen. Il a pu vérifier par lui-même que ce pont Camélat « était très attendu ». Même le chauffeur de taxi qui l’a emmené à Agen lui a parlé de ce projet qui remonte à plus de 40 ans. « Je suis en tout cas très heureux que la Banque des Européens puisse contribuer au financement de ce nouveau pont, qui aura un impact positif pour le développement et l’attractivité du territoire agenais », souligne le responsable.
Un engagement de 40 ans
L’institution européenne accorde un prêt de 30 millions d’euros à l’agglomération d’Agenèse pour le projet Camélat. Celle-ci permettra à l’agglomération « d’étaler son effort de financement sur une période de 40 ans » en complément de la participation financière du Département et de l’Etat. « Je suis ravi d’avoir pu trouver avec la BEI un partenaire à l’écoute avec qui nous avons mis en place des financements parfaitement adaptés à nos contraintes et à nos besoins », a commenté le Président Dionis. « Être financé par la BEI, c’est avoir à ses côtés des professionnels dans la réalisation de projets et d’infrastructures de long terme qui respectent les exigences de notre environnement ».