« La disponibilité des animaux en détresse augmente », s’inquiète Cathy Zell de la LPO Alsace. Canicules, ouragans, grêle, sécheresses… Les petits animaux sont touchés par les événements climatiques violents, notamment depuis le début de cette année et dans le centre de la ferme et l’alimentation des garçons. Résultat, le nombre de personnes collectées à l’hôpital de l’association à Rosenwiller (Bas-Rhin) atteint chaque année plus de 5.200 animaux, des centaines de plus ont été collectés en juin par rapport à l’an dernier pour la même période.
Bien que près de 17 zickers aient été blessés par la grêle fin juin, c’est la canicule qui les a touchés. Les petits martinets et fumigènes ont été les premiers touchés, plus d’une centaine sur le week-end entreposés dans le centre de la LPO Alsace. Les hérissons sont la troisième race la plus populaire et plus de quarante bébés sont élevés en juin. « Comme beaucoup d’ados, il faut de l’attention pour aller dans le temps, car il faut donner le biberon et la ponte sur deux heures avec des repas spéciaux », explique Cathy Zell. « Ainsi, les résultats sont si importants pour le travail qu’ils doivent coûter cher parce que vous avez besoin de personnes supplémentaires et d’aliments spéciaux pour chaque type. Les bénévoles tournent de 6 h 30 à 23 h 30, et un membre du personnel permanent est essentiel pour assurer un suivi continu des animaux, car il s’agit d’un hôpital. »
Des fonds et des bras
Tragiquement, la LPO Alsace – pourtant une soixantaine de bénévoles, personnels, étudiants, éco-volontaires, étudiants Erasmus – commence à manquer de fonds et d’armes. Le besoin de dons à la suite de soins peut être de longue durée. A voir aussi : Quel animal sauvage fait le meilleur papa ? | Ardoise.com. « Les animaux restent jusqu’à ce qu’ils puissent être relâchés et quand ils sont jeunes, ils sont emmenés en liberté, explique Cathy Zell. Il faut trois semaines pour sevrer, mais deux mois et demi pour se fixer. »
A chaque élément de guerre, son lot de victimes. Lors des vagues de chaleur, les martinets et les martinets sont vulnérables car les deux espèces qui nichent sous les toits peuvent atteindre des températures allant jusqu’à 50 degrés. Lorsqu’il y a de la grêle ou de fortes pluies, en revanche, les nids sont affectés par les intempéries, comme le nid. « Chaque tragédie est d’un genre différent. Maintenant, avec la sécheresse, les oiseaux ont besoin d’eau pour renouveler leur plumage, se débarrasser des parasites, pour boire. »
Non seulement les conditions climatiques, mais elles sont aussi là pour la LPO, mais pour tout le monde, la hausse du coût de la vie surtout le pétrole. Un aspect important mais inévitable est qu’il contribue au poids des signalements de l’association que des animaux de ramassage sont acheminés quotidiennement vers la zone d’accueil du Haut-Rhin. « En fait, les prix augmentent partout », a déclaré Cathy Zell. La LPO Alsace appelle aussi à la bienveillance. Les dons lui permettent d’aider à l’achat de produits de première nécessité (nourriture, médicaments, etc.) et d’assurer la continuité des soins.