En Anjou, un bâtiment bas carbone est sorti de terre grâce à de nouveaux modes constructifs

Written By Sara Rosso

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« Qu’avons-nous changé ? On s’est permis d’aller manger dans la gamelle d’un voisin ! », résume Grégory Lussagnet, chef de projet innovation d’ERB à l’origine du collectif Empreinte, associant l’expertise d’une vingtaine d’acteurs du BTP pour jeter de nouveaux modes constructifs et sortir une maison écologique Lancée il y a un an à Beaucouzé, l’opération donne ses premiers résultats.

« C’est peut-être le plus dur sur le chantier, mais sans aucun doute cette innovation organisationnelle nous a permis d’atteindre les normes E2C2 et de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 32 % (GES) », précise-t-il. Ainsi, au lieu de percer mille trous dans le béton pour poser la charpente du bardage, nous avons imaginé un système de fixation en mousse de polyuréthane. C’est moins pénible pour le menuisier, moins bruyant pour les voisins en cours de route, mais ça change la façon de travailler des maçons… et pour le menuisier qui peut donc intégrer des fils électriques… C’est un travail collaboratif qui apporte de nouvelles méthodes de travail et du temps qui, face aux barrières culturelles du métier, observaient de loin les expérimentations, venaient visiter le chantier », raconte Grégory Lussanet. De nouvelles exigences environnementales s’imposent aux constructeurs.

La bascule vers de nouveaux métiers

La bascule vers de nouveaux métiers

Sur le chantier de l’Empreinte à Beaucouzé, nous avons également expérimenté un mélange de principes de construction sur site et hors site. «Souvent des techniques opposées dans une bataille qui n’a pas à l’être. Voir l’article : LCA livre une nouvelle maison individuelle basse consommation. Sans ce mix, on passe à côté d’importants gains de temps », souligne le chef de projet innovation de l’ERB. Comme, par exemple, sept caissons structuraux préfabriqués pré-assemblés pour un montage direct en deux jours.

En revanche, pour les murs conçus en mousse polyuréthane avec un coefficient de dilatation de 40, une production sur site était nécessaire. « Nous sommes en proie à de nouveaux métiers », reconnaît Thomas Grenouilleau, président de l’ERB qui envisage déjà de moderniser son parc d’équipements – un investissement de 7 millions par an – pour remplacer les grues par des robots. « Ici, nous avons montré qu’une maison à deux étages peut être construite sans grue. Le robot imprime les murs d’une maison de 130 m² en dix jours. C’est plus rapide et moins cher. Le plus dur est de convaincre les professionnels que nous n’allons pas supprimer leur activité. Offrir de la visibilité est aussi l’un des enjeux de ce projet », reconnaît un expert en construction qui envisage un plan de développement… et une formation sur cinq ans. Outre les méthodes de travail, le projet s’est avéré innovant dans le recyclage des matériaux en intégrant l’économie circulaire à chaque étape de la construction.

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Matériaux biosourcés et recyclage à tous les étages

Matériaux biosourcés et recyclage à tous les étages

Dans la phase préparatoire du chantier, Terra Inova a proposé de traiter 300 tonnes de terre excavée, élément qui représente généralement 70% des déchets de construction, à des fins agricoles ou agronomiques dans un rayon de cinq kilomètres. Pour les fondations, la jeune start-up Néolithique a permis la fossilisation des déchets de construction pour la production de gravats et de béton, évitant ainsi une réduction de l’extraction des granulats en carrière. À Beaucouzé, Neolithus a récupéré deux tonnes de déchets qu’elle a transformés en granulats utilisés pour la construction. A titre indicatif, l’ERB précise qu’elle produit chaque année 1 100 tonnes de déchets ultimes, jusqu’ici enfouis ou incinérés. Ce potentiel en France est estimé à 28 millions de tonnes. A voir aussi : Le franchiseur Natilia fête la construction de sa 4000e maison. Le rez-de-chaussée est en argile, sélectionnée pour ses qualités de régulateur naturel de température et d’hygrométrie, fournie par la société vendéenne Argilus. Dans les chambres, la salle de bain… elle est recouverte de liège issu de bioressorts…, réputé pour son confort acoustique et thermique.

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De son côté, Batiprint3D a développé une mousse de polyuréthane, qui comprend 13 000 bouteilles en plastique recyclées. L’isolation thermique et phonique réduirait la consommation énergétique de la maison de 25 %. Grâce aux robots, cette technologie révolutionnaire a permis de soulever les murs en une centaine d’heures, et au cabinet d’architecture Johanne San d’imaginer toutes les formes possibles pour la maison. Les peintures utilisées sont recyclées et recyclées pour dégager très peu de composés organiques volatils (COV) et préserver la qualité de l’air. Le toit en pente permet le retour de toutes les eaux de pluie utilisées par la maison et le jardin, conçu selon des techniques de permaculture pour préserver la biodiversité et maximiser l’autonomie.

Une maison idéale ? Le président de l’ERB estime que tous les segments de la construction ont été divisés par deux, ce qui a permis d’atteindre les standards de la maison passive, au même prix, avec des technologies validées par le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment). « Nous avons poussé le carbone au maximum pour atteindre la norme E2C2. Pour aller plus loin, il faudrait installer des panneaux photovoltaïques, mais la technologie, souvent produite en Chine, n’est pas assez mature. Cela augmenterait les niveaux de CO2. Ce sera la prochaine étape, avec des bâtiments communs, des producteurs d’énergie… », conçu par Grégory Lussanet.

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Et maintenant, convaincre les promoteurs

Et maintenant, convaincre les promoteurs

Pour Yves Colliot, le maire de Beaucouzé (5 546 habitants) qui attire chaque jour presque autant de travailleurs dans ses trois zones d’aménagement coordonné (ZAC Les Hauts du Couzé, Cœur de Ville et Nouveaux Echats 1, 2, 3) avec des écolabels – le quartier, « le dernier rapport du GIEC nous laisse peu de marge de manœuvre. L’engagement sur les questions climatiques est presque devenu une obligation », a déclaré un élu dont le quartier des Nouveaux Echats a été sélectionné au niveau national parmi sept autres projets comme zone test pour développer l’énergie et méthodes d’évaluation énergétique. Dans ce cadre, le projet Empreinte est le bienvenu. Ceci pourrez vous intéresser : Comment agrandir sa maison et créer une pièce supplémentaire sans permis de construire ?. « Et ça donne des idées quand on développe la mobilité douce dans et entre les quartiers en développant le vélo, l’autopartage, le partage… », dit-il, pensant faire d’Empreinte un Maison de la transition écologique ou siège social…. Car le projet est loin de passer inaperçu auprès de la population.

« Nous sommes surpris de la réponse. Il y a une réelle appétence pour ces enjeux, qui ne sont plus un sujet boboisé », note Michel Ballarini, PDG de la société d’aménagement angevin Alter-Anjou Loire Territoire, qui pilote l’aménagement des dix-sept hectares des Echats. et compiler ce que nous avons appris sur le projet Footprint pour amener les promoteurs à s’approprier ces technologies », reconnaît-il. les deux dernières catégories peuvent nécessiter une augmentation financière de 3000 et 5000 euros. « D’abord on encourage, ensuite on s’engage… » .L’un sur les constructions en terre crue en impression 3D, l’autre sur… l’économie de matériaux. quantité de béton par trois, pour nous tenir debout le rdi ne s’est pas retenu », note Thomas Grenouilleau.

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Comment isoler les murs d’une maison Phénix ?

Comment isoler les murs d'une maison Phénix ?

Toutes les maisons Phénix ont une ossature métallique. Phénix utilise des dalles de béton insérées avec des fibres de bois. Chaque appartement dispose d’un équipement complet et d’un système de chauffage électrique. Tous les éléments utilisés dans la construction sont d’origine industrielle.

  • Isolation Maison Phenix : mode d’emploi
  • LAIT AIGRE. Première étape : élimination chimique ou mécanique des couches de revêtement et de peinture.
  • Plus de traces de peinture, l’isolant peut être recollé APRÈS DÉPOSE.
  • L’isolant est entièrement collé. Truelle crantée. …

Votre maison ne ressemblera plus à une maison Phoenix.

Comment vieillit une maison Phénix ?

Comment isoler les murs d’une maison en pierre ? Vous devrez laisser un minimum de 2 pouces d’espace entre le mur et le matériau isolant pour que la pierre respire. Pour ce faire, vous devrez installer une lame d’air, ainsi que des tasseaux en bois préalablement traités avec un produit insecticide-fongicide.

Comment isoler les murs d’une maison par l’extérieur ?

â € « la construction de la maison elle-même génère souvent de petites variations dans les dimensions de la charpente, ce qui fait « bouger » les panneaux et crée des fissures dans la façade au niveau des joints ; –l’équipement (cuisine, salle de bain, chauffage) est vétuste et mériterait d’être renouvelé.

Quelle est la durée de vie d’une maison préfabriquée ?

Quelle est la durée de vie d'une maison préfabriquée ?

Isolation extérieure sous l’enduit Des panneaux isolants rigides, souvent en polystyrène expansé (EPS), sont posés à l’extérieur puis recouverts d’un enduit qui assure l’étanchéité de la façade. Pour une maison en pierre, on privilégiera une isolation « ouverte », comme les fibres de bois ou la laine de roche.

Valeur durable La durée de vie d’une maison préfabriquée est estimée à 100 ans et il n’y a rien à envier à une maison avec un mode de construction conventionnel. Les maisons préfabriquées modernes ont subi à plusieurs reprises des contrôles de qualité lors de la production et de l’assemblage.

Comment estimer une maison Phénix ?

Pourquoi choisir une maison préfabriquée ? La maison préfabriquée, grâce à ses éléments assemblés en usine, réduit les risques de mauvaise coordination entre les intervenants de différents corps de métier sur les chantiers qui peuvent aussi conduire à des malfaçons.

Comment reconnaître une maison en préfabriqué ?

Quant au prix d’une maison Phénix, il faut calculer, selon la région et la configuration de la maison, entre 800 € et 1 200 € le m2.

Quel est le prix d’une maison container ?

La maison préfabriquée se distingue principalement par sa construction considérée comme simple. En effet, les différents éléments qui le composent sont fabriqués en usine puis assemblés sur place. Cela offre la possibilité d’utiliser une large gamme de matériaux.

Le prix d’une maison conteneur dépend, entre autres, du type de conteneur souhaité et de la distance de transport entre le lieu du fournisseur et le chantier de construction. Les prix observés démarrent aux alentours de 400 €/m2 et peuvent atteindre 2000 €/m2 pour une maison prête à être meublée.

Comment avoir une maison container ?

Quelle est la durée de vie d’une maison container ? Ces maisons sont souvent perçues comme respectueuses de l’environnement car la plupart des conteneurs de recyclage sont devenus inutiles. La durée de vie du conteneur de transport est estimée à environ 15 ans.

Quel budget pour une maison container ?

Dans ce cas, le prix de la maison container reste proche de celui d’une maison neuve classique. En moyenne, il faut compter entre 1 300 et 1 800 € par mètre carré, selon la surface, l’équipement et le niveau de prestation, toujours hors branchements et adaptation au terrain.