Anne Hidalgo : son dangereux retour à la mairie de Paris

Written By Sara Rosso

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Après une campagne présidentielle catastrophique, les édiles veulent se relancer dans sa ville, mais il doit faire face à une opposition grandissante et à une majorité méfiante.

 » Bonjour ! Alors comment allez-vous ? La vie est belle ? La dernière fois qu’il a fait « un » dans l’actualité, c’était pour voir son élimination au premier tour de l’élection présidentielle, le 10 avril, mise en balance avec un score impensable pour un candidat. .(e) Socialiste : 1,75 % Cerise amère sur le gâteau tragique : seuls 22 936 Parisiens ont voté pour.

Mais le maire de Paris n’a jamais montré la moindre faiblesse. « Je l’ai appelé dès le lendemain du premier tour, raconte Ian Brossat, son adjoint communiste, qui est en charge du logement. Il ne m’a pas semblé dépassé. Je ne l’ai jamais vu détruit de toute façon. »

Dès le lundi 11 avril, à 9h, Anne Hidalgo a animé son premier rendez-vous. Puis Jean-Marie Vernat, son conseiller, qui le suit partout, l’emmène sur les quais de Seine pour trouver un landau pour lui prouver que sa ville est encore une planète habitable et contrer l’éventuelle agoraphobie de Paris. Deux heures de marche entre l’Hôtel de Ville et la Tour Eiffel. Selon le protagoniste, les habitants sont chaleureux.

Cinq mois plus tard, il est dans un état lamentable et, sur son front de thé vert, il revient, reconnu économiquement, à cette élection présidentielle : « Une expérience unique que je suis heureux de vivre. Non, je ne suis pas déprimé une seconde. Ce que j’ai appris de cette campagne violente, je ne souhaite pas le révéler. Mais je suis revenu à Paris avec une vision plus large, une meilleure connaissance des affaires françaises. Je ne vois plus les choses à travers le petit bout du télescope. »

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En lisière

Nietzsche, ce qui ne tue pas rend plus fort, plus grand, redoutable matos de grandes défaites… Il avait déjà connu le « Hidalgo bashing » avant sa réélection à la Mairie de Paris en 2020, plus rien ne le dérangeait. A voir aussi : Comment protéger ses cosmétiques de la chaleur estivale ?. Il se tenait à la limite de la politique nationale et des manœuvres qui troublaient l’atmosphère du Parti socialiste. Il n’a même pas signé la chronique fortement anti-Nouvelle Union populaire sociale et écologique (Nupes) de l’ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve, publiée dans Le Journal du dimanche du 4 septembre.

« Anne est intéressée, solidaire, mais elle n’a ni vocation ni envie de s’engager directement », a déclaré David Assouline, premier sénateur fédéral et socialiste de la capitale. A Paris, il était dans la manifestation d’une gauche unie qui mettait en œuvre une politique publique de transformation sociale et écologique réelle et radicale. »

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