A l’approche des élections municipales de 2020, les futurs candidats à la mairie de Paris dévoilent progressivement leurs mesures pour la capitale. Le 8 janvier, la maire socialiste sortante Anne Hidalgo avait déjà levé le mystère de sa candidature en dévoilant certaines de ses idées. Cette fois, il veut lever 20 milliards d’euros pour le logement des classes moyennes.
Trouver 20 milliards d’euros pour le logement à Paris
Proposer des « loyers abordables » aux classes moyennes : c’est le plan d’Anne Hidalgo si elle parvient à remporter les élections municipales de 2020. Mais la réalisation d’une telle entreprise nécessite beaucoup de ressources. Sur le même sujet : CGP : Groupe Premium entre dans Linard Charbonnel. L’actuel maire de Paris a donc promis de lever environ 20 milliards d’euros ce mercredi 15 janvier 2020, et de créer une société mixte publique-privée pour gérer l’entreprise. Cette société devrait s’appeler une société immobilière de logements abordables.
Et les 20 milliards ? « La ville de Paris pourrait apporter 1 milliard d’euros à cette nouvelle structure, des investisseurs publics comme la Caisse des dépôts et consignations 2 milliards et divers investisseurs privés 3 milliards », explique Anne Hidalgo. Ces six premiers milliards devraient permettre le recouvrement de la dette de la ville, le reste devant être trouvé dans les six ans du mandat. Le maire a également exprimé sa volonté de « reconquérir environ 30.000 logements d’ici la prochaine mandature » pour « racheter des immeubles, les réaménager et les louer aux classes moyennes ».
Des milliards pour la mixité sociale
Comme de nombreux candidats, Anne Hidalgo souhaite entretenir une certaine mixité sociale à Paris. Il veut éviter à tout prix que la capitale ne devienne inaccessible aux classes moyennes et a fortiori aux classes les plus populaires. Ceci pourrez vous intéresser : A l’Assemblée, le nouveau texte sur l’assurance-chômage a été poussé à gauche. « Le logement ne peut pas être laissé à un marché hyperspéculatif qui provoque des catastrophes », a-t-il déclaré au Monde dimanche 12 janvier. Il dit vouloir permettre aux jeunes actifs, ainsi qu’aux familles avec enfants qui ne peuvent pas solliciter un logement social, de vivre dans des intra-muros avec des loyers au moins 20% inférieurs au taux du marché. »
Pour ce faire, il souhaite acheter, remodeler voire construire des immeubles grâce à sa société publique/privée. « Il y a encore des ZAC comme Bercy-Charenton », mentionne-t-il par exemple.
Ainsi, le futur candidat ciblera principalement le 9e arrondissement, particulièrement sujet à la gentrification, et les 13e, 18e, 19e et 20e arrondissements, « où il y a beaucoup de logements sociaux [mais où] il y a un besoin d’équilibre et restaurer la classe moyenne. » Les quartiers centraux sont également visés : Anne Hidalgo reproche à Airbnb de priver Paris de 60 000 logements. Airbnb a également réfuté cette affirmation en publiant ses données à la fin de l’année dernière.
Le logement, un axe de réflexion phare du programme d’Anne Hidalgo pour les municipales de 2020
Mais cette mesure n’est pas la seule idée d’Anne Hidalgo pour résoudre la crise du logement à Paris. Déjà en 2016, la loi Alur avait permis à Real Solidarity (BRS) de mettre en place un programme de logements locatifs pour les emprunteurs les plus modestes. « Cela permet aux familles bourgeoises d’accéder à l’immobilier pour la moitié du prix, à environ 5. A voir aussi : Le nombre de fuites de données explose ! Nos conseils pour vous protéger.000 euros le mètre carré, au lieu de la moyenne actuelle de 10.000 euros », a expliqué Ian Brossat, l’adjoint au maire communiste de Paris et partisan d’Anne, à l’époque. Hidalgo.
Il a également promis de maintenir le contrôle des loyers, d’augmenter la part des logements sociaux à 25 % d’ici 2025 et d’organiser un référendum sur Airbnb.

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