Deux parents et leurs quatre enfants ont fait le tour de la France avant de faire le tour du monde en bus. Mais la vitre brisée de leur voiture les a bloqués à Nogent-le-Rotrou.
C’est l’histoire de Paule, Sylvain et leurs enfants, Sacha, les jumeaux Eliott et Charlie, et Lucas. Sans oublier le chat Oreo. Pendant deux mois, leur bus a stationné à Nogent-le-Rotrou sur le parking de Synergie Perche (anciennement So’Work). Une belle histoire qui commence par un apéritif avec Nicolas Caudmont, suivi d’un verre de mousseux. Kamoulox !
Un départ retardé
La famille « Glob’Bulles », allongée dans son bus, revient sur ces mois de galère. Leur parcours, ils ont réfléchi sept ans avant de se lancer. A voir aussi : Augmentation significative des incidents de recouvrement de crédit…. « On s’est dit, si on quitte tout pour vivre comme des bergers. Mais à la fin on s’est dit que c’était un rêve qui ne pouvait pas se réaliser et qui n’était pas fait pour nous », racontent Sylvain et Paule.
En juin 2017, ils ont réussi… Enfin, presque !
« Nous avons acheté un camion de pompiers avec l’intention de le rénover comme une maison. Enfin, au bout d’un an, Renault, le constructeur, a cessé de toucher et d’étendre ce type de véhicule. Alors il faut la revendre », lance Sylvain en faisant défiler les photos de cette voiture sur son téléphone.
Perte de temps… En mai 2019, une famille – « une youtubeuse célèbre dans le secteur » – de six personnes, qui revenait de Laponie, a vendu le bus.
Été 2019, tout le monde est prêt à prendre la route. Sauf… Sacha, le grand.
Elle voulait savoir ce qu’était l’université. Il faut trouver un compromis pour tout le monde, alors on attend…
Enfin, Covid est apparu. Continuez à repousser toutes ces petites gens. « Nous avons un métier, nous sommes en Haute-Savoie à gérer des chalets de luxe, même si les clients ne viennent pas. »
Une bergerie à retaper
Après 15 minutes, nous étions prêts à partir. A voir aussi : 5 signes que vous pouvez négocier le prix d’un bien. Le jour du départ était le jour anniversaire de la signature de la vente de notre maison à Montreuil. »
Une marque mais une marque. Le 7 février 2021, « Sixbulles » – le nom du bus – est sur la route. Le premier objectif est Landes. « J’ai un troupeau de moutons là-bas que nous voulons réparer et louer pendant notre voyage. Le problème est que la famille veut prendre son temps. Le chantier, qui devrait durer un mois, prendra dix mois. « Et ce n’est même pas fini », a déclaré Paule.
Face à l’actualité sanitaire, le permis de vaccination, en février, la famille a pris l’idée de rejoindre le convoi de la liberté en Belgique. « C’était un peu un activiste, mais il était très spécial. Les enfants en gardent un excellent souvenir, c’est très bien », se souvient le couple.
Après des problèmes personnels, la famille doit regagner la Haute-Savoie. Elle y restera des mois. Et cet été… Les verres se lâchent. « Nous ne savons pas ce que c’est. J’ai frappé l’oiseau pendant que je roulais, il l’a probablement affaibli et pendant qu’il roulait dans le trou, il a explosé… », raconte Sylvain. La version officielle exacte n’est pas connue mais il est clair que la famille ne pouvait pas manger avant rouler de cette façon.
La seule option
Ce qui suit est une sacrée aventure. « J’ai vérifié toutes les explosions qui étaient fabriquées en France, j’ai appelé le fabricant en Italie. Lire aussi : Toilettes fermées ? Comment tirer la chasse d’eau ?… Ce verre n’est pas fabriqué », a déclaré le père de famille.
Paule poursuit : « On a téléchargé toutes les options, elles étaient complètement introuvables. C’était une aventure dans l’aventure », sourit-elle.
Seule option qui s’offre à eux : acheter le même bus, et retirer le pare-brise. Puisqu’il est seul, il est le meilleur choix. « Nous sommes dans le groupe des propriétaires de ce type de bus sur Facebook, c’est quelque chose, nous ne sommes pas nombreux. La conversation s’est engagée avec le propriétaire qui souhaitait revendre son défunt bus « pour pièces ».
C’est à Chartres. Puis une voix résonna aux oreilles de Sylvain. Pour Nicolas Caudmont, mon ami de Montreuil, la banquette arrière, autour de l’apéro. « J’ai un entrepôt à une heure de Chartres si ça vous intéresse », lui avait dit l’organisateur de Rur lors d’une catastrophe en région parisienne quelques mois plus tôt.
La galère du changement de pare-brise
Alors Sylvain a appelé Nicolas pour qu’il revienne pour cette canne lancée… « Il m’a dit qu’on peut rester aussi longtemps qu’on veut… Ensuite, on a discuté de ce bus que je vais prendre. Il m’a raconté l’histoire de sa fête de la Rur, et le bus s’intéressera à lui comme outil de rue pour le festival. »
Banque! « J’ai pris le bus à Chartres, il n’était pas adapté à la route, mais j’ai pris un risque… Je me suis complètement serré le cul. Paule a ajouté : « Avec ce nouveau bus, on profite vraiment de la boîte à outils ».
Le bus et le verre souhaité y sont arrivés, la famille était presque finie. Sauf que… avec eux, rien ne se passe comme prévu. Les mécaniciens se défient les uns après les autres, considérant que remplacer les exercices est dangereux.
Il n’y a plus de plan B, il est important de ne pas le casser.
C’est finalement un expert de Caen qui s’est rendu en terres euréliennes pour le faire. Le remplacement était super, « ils ont même réussi à remplacer notre pare-brise dans un autre bus. »
Leur périple en Bretagne débute ce jeudi 15 décembre 2022…
Leur organisation
Être six dans un bus demande de la planification. Si chaque enfant a son propre espace dégagé, sa chambre, encore faut-il composer avec la situation de chacun. « C’est le matin de l’école », ont déclaré les deux parents.
A Nogent-le-Rotrou, Paule était heureuse de pouvoir envisager le terrain commun pour se sortir quelques heures pour continuer l’expérience. « Je dispense des formations et des stages de perfectionnement. Je numérise mes oeuvres. Donc à distance, mais pas que… Le bus nous suivait à mes rendez-vous importants. »
De retour pour Rur ?
De son côté, Sylvain est au chômage. Après avoir travaillé comme barman, le voilà qui se tourne vers… le tantra. La nature spirituelle de l’hindouisme. « Je m’entraîne. Toujours avec l’idée en tête, « nous avons réalisé un rêve avec ce bus. Pourquoi ne pas accompagner les gens vers leurs rêves. Peu importe combien de temps. Parce qu’ils en sont satisfaits. « Ce sont ceux qui sont restés chez eux qui ont finalement eu le courage de ne rien changer. Maintenant, on se demande pourquoi on n’a pas fait ce pas plus tôt. »
Leurs voyages sont aussi « un cœur ouvert pour nos enfants. Nous voulons rester dehors pour ça. »
Mais d’abord, que pensent-ils de Nogent-le-Rotrou et de ses environs ? « Au final, nous n’avons pas beaucoup visité. Cependant, nous sommes allés au château. J’ai rencontré une gentille dame au parc en ramassant les enfants. A la nouvelle qu’un de ses fils a soufflé, Sylvain a déclaré : « J’ai appris que j’ai une sœur de mon grand-père qui rejoint Nogent ».