Appareils auditifs : les conseils et les prix font la différence

Written By Sara Rosso

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La surdité, même légère, a des conséquences importantes sur l’état de santé général. Le gouvernement veut donc mieux rembourser les aides auditives.

Les appareils destinés aux malentendants, petits et grands, pourront bientôt être mieux remboursés. Mais attention, il y a quelques conseils utiles à suivre. Adélaïde Robert du magazine 60 millions de consommateurs s’est abonnée ce mois-ci à une grande enquête sur les aides auditives. Selon une étude récente de l’INSERM, 1 Français sur 4 est concerné par une perte auditive à l’âge adulte.

franceinfo : Quand on a du mal à entendre, cela peut-il entraîner bien d’autres problèmes ? Adélaïde Robert : Oui, la surdité génère un isolement social et a surtout des répercussions cognitives. C’est l’un des nombreux facteurs de risque associés à la démence. C’est pourquoi les pouvoirs publics ont jugé utile de mieux rembourser les aides auditives afin d’inciter les gens à s’adapter et à s’adapter plus tôt. La bonne nouvelle est que nous sommes de mieux en mieux équipés. Est-ce dû à 100% de santé? Oui, le 100% santé, qui permet de s’adapter sans surcoût, a été un levier extrêmement important : le taux d’adaptation après la rénovation a atteint un niveau inespéré, pas même pour faire suspecter des excès d’appareils et des fraudes. Mais sommes-nous bien conseillés et bien orientés ? Comment votre recherche a-t-elle fonctionné ? Notre recherche s’est concentrée sur la première étape : la cotation. Nous avons envoyé 19 enquêteurs « mystères », qui souffrent de presbyacousie, pour demander des devis à 8 marques ou réseaux indépendants d’aides auditives. Et, d’une part, nous avons regardé comment se déroulait cet entretien, quels examens complémentaires étaient effectués, quelles informations étaient fournies et si les devis étaient conformes à la réglementation et, notamment, s’ils comportaient systématiquement un bilan 100% santé. offre (pas de reste à percevoir). Et quels sont les résultats ? Quant aux devis, ils comportaient pratiquement tous une offre 100% santé (sauf dans 7 cas). Mais l’estimation était la plupart du temps incomplète et n’utilisait pas toujours le modèle standardisé. Les débours ne sont pas toujours clairement indiqués, nous n’avons pas toujours le coût des consommables, le détail du dépôt de garantie, parfois l’assurance est incluse, parfois non. Et presque systématiquement la Fiche Technique manquait. Résultat : Il est difficile de comparer les offres entre elles pour un consommateur. Mais quand tu vas à l’ENT, tu repars avec une ordonnance, mais après tu pour trouver le bon équipement, ce qui nécessite des examens complémentaires. En effet, lorsque vous arrivez chez l’audioprothésiste, vous recevez l’ordonnance oto-rhino-laryngologique et une copie des examens réalisés avec lui. Mais normalement l’orthophoniste doit réaliser d’autres tests pour affiner le choix du matériel. Cependant, elles n’ont été faites que dans 42 cas sur 69.

Et en termes de prix, y a-t-il de grandes disparités ? Oui, il existe des différences importantes dans la charge restante et la qualité des prothèses proposées. Pour le consommateur, le plus visible est la différence de prix. Un intervieweur, par exemple, a été référé à un appareil de classe 2 par un orthophoniste, tandis que deux autres estimaient qu’un appareil déchargé était suffisant. Comme pour les autres, il peut y avoir plusieurs centaines d’euros d’écart d’un devis à l’autre.

Et le prix d’une même prothèse peut varier d’une marque à l’autre ?Oui, par exemple, nous avons eu le cas d’une paire d’appareils auditifs vendue 3800 euros dans un appareil audioprothétique et 4590 euros dans un autre. Mais il faut comprendre qu’en réalité on ne paie pas la prothèse, mais la prothèse et le service qui va avec, pendant 4 ans de suivi et d’ajustement, c’est important de comprendre. Vous dites aussi qu’il y a souvent beaucoup d’imprécision sur le reste à payer et que certaines audioprothèses ont tendance à dénigrer les appareils de classe 1, ceux qui se soucient à 100% de la santé ? estimant que la classe 1 était présentée comme un appareil à faible coût. Cependant, il faut comprendre que les appareils de classe 1 et 2 répondent à des besoins différents et selon les besoins, un appareil de classe 1 peut être tout aussi efficace qu’un appareil de classe 2.

Y a-t-il une grande différence entre les appareils de classe 1 et de classe 2 ? Il y a des différences. Ce que beaucoup de gens se souviennent, c’est que les appareils de classe 1 sont sur la batterie et les appareils de classe 2 sur le chargeur. Mais étant donné la différence de coût, il est difficile de garder cela comme la principale différence. En effet, il existe surtout de nombreux autres canaux de réglage en Classe 2, qui permettent de répondre aux besoins des personnes malentendantes complexes. Et ils peuvent bénéficier de plus d’options. Avez-vous une période d’essai avant d’acheter un appareil auditif ?Oui, et c’est obligatoire. Il est d’au moins 30 jours et peut être prolongé jusqu’à 40 jours. Correspond à la période d’adaptation. Il faut plusieurs visites avant de réussir à régler parfaitement un appareil. Pendant cette période, l’appareil vous est prêté et vous ne vous engagez pas à l’acheter.

Il faut au moins une visite tous les 6 mois pour surveiller la correction auditive, ce suivi est-il inclus dans le prix de l’appareil ?

Oui, ce monitoring est inclus et il serait donc dommage de s’en priver. Si les patients ne sont pas encouragés à le faire, ils doivent avoir le réflexe d’aller demander. Cela aide à vérifier les paramètres, à nettoyer l’appareil, à améliorer la durée de vie et montre également que vous vous en souciez, ce qui peut être important si quelque chose arrive à l’appareil pour faire jouer l’assurance. D’après votre enquête, quelles sont les qualités d’un bon orthophoniste ? Vous avez déjà besoin d’une aide auditive correctement identifiée et qualifiée. Surtout, souvent présent en magasin, pour assurer un bon suivi. Un audiologiste qui teste avant de recommander un appareil et discute avec vous pour bien comprendre vos besoins.

Un orthophoniste qui vous explique tout : les fonctionnalités de l’appareil, comment se déroule la phase de test, le prix des accessoires, des consommables, des assurances, etc. Et un orthophoniste qui ne reçoit pas son chèque sans avoir déjà programmé un rendez-vous de suivi.

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