Le suicide de Yassine Rachid, un jeune médecin du CHU de Casablanca, a suscité une vague de réactions au Maroc. Le ministère de la Santé a lancé une enquête interne au CHU, et la famille du défunt demande une enquête judiciaire pour éclaircir l’affaire.
La famille de Yassine Rachid réclame une enquête judiciaire pour faire la lumière sur son suicide. Il n’a aucun espoir de la part de la commission centrale mandatée par le ministère de la Santé au CHU de mener une enquête interne.
Dans un communiqué, elle annonce que toutes les procédures administratives et judiciaires nécessaires seront engagées pour poursuivre le responsable du décès du jeune médecin. Selon la famille, Yassine aurait subi pressions et humiliations tout au long de sa vie, en plus d’être victime d’injustices et de sanctions injustifiées.
Lire : Maroc : sit-in dans tous les hôpitaux universitaires contre le « suicide » d’un jeune médecin
Dans un communiqué commun, la Commission nationale des médecins, pharmaciens et dentistes et la Commission nationale des médecins résidents et internes du Maroc ont, pour leur part, condamné « les pratiques intimidantes et provocatrices auxquelles sont confrontés les étudiants en médecine, les internes et les stagiaires pendant le travail et la formation ». , entraînant « des complications psychologiques et physiques graves et dangereuses » pour certains.
Les deux commissions ont annoncé une série d’actions de protestation, dont l’organisation de sit-in dans tous les hôpitaux universitaires du royaume et le port de brassards noirs. Ils confirment avoir contacté en urgence les Ministères de la Santé et de l’Enseignement Supérieur, ainsi que les responsables de la Faculté de Médecine et de Pharmacie et de l’Université Hassan II, afin que de telles situations ne se reproduisent plus.