Gérante d’Art Coiffure à Évreux, Corinne Claudel ne peut pas travailler après un accident de moto. En difficulté financière, elle a lancé un chaton pour sauver son salon.
Par Rédaction Evreux
Publié le 24 août, 22 h. 10:39
Corinne Claudel avait travaillé seule pendant 17 ans dans son petit salon, Art Coiffure, situé au 22 rue Isambard à Évreux (Eure). Le coiffeur de 58 ans a été impliqué dans un accident de moto en juillet 2022.
Depuis, elle n’a toujours pas retrouvé l’usage de sa main droite. Il lui faudra plusieurs semaines de rééducation avant de pouvoir rouvrir son salon.
Une phalange sectionnée

Mais ses finances ne lui permettent plus de tenir, et l’assurance ne l’aide pas. Elle a donc lancé un appel et un chat solidaire Leetchi a été créé.
L’accident s’est produit le matin du 7 juillet 2022, lorsque Corinne Claudel est venue travailler à moto. « Je conduisais tranquillement derrière un véhicule utilitaire quand il a brusquement freiné. A ma grande surprise, j’ai quand même réussi à l’éviter en participant à une manœuvre par la gauche. A voir aussi : Comment mettre en place une location saisonnière ?. Mais ma main droite s’est retrouvée coincée entre le guidon de ma moto et son feu arrière gauche, qui s’est cassé à l’impact et a coupé la dernière phalange de mon index », témoigne le coiffeur.
Le bout de doigt sectionné a été récupéré par les secours et placé dans de la glace. Prise en charge dans un premier temps par les urgences de l’hôpital Ebroïcien, la victime est dirigée vers le service spécialisé S.O.S main du C.H.U. de Rouen.
Les gestes professionnels réalisables

« J’ai été opéré à 19h30. Cela faisait 11 heures depuis mon accident, et mon bout de doigt n’a pu être greffé que six heures après avoir été mis sous glace. A voir aussi : Colomiers. Orgeco : la défense des droits des consommateurs. Donc trop tard. J’aurais dû être transféré à Rouen plus tôt. » . »
Corinne Claudel a donc une phalange plus petite et des épingles à l’index de la main droite. Cela ne l’empêchera pas de pouvoir effectuer tous ses déplacements professionnels. Elle a également tout testé dans le salon pour en être sûre. Mais pour cela, une longue rééducation est nécessaire, et en attendant, elle n’a plus aucun revenu.
Tenir financièrement trois mois

Le coiffeur a donc tenté d’agir sur son assurance : « Le salon m’aurait indemnisé si j’avais voyagé à pied ou à vélo… Mon assurance moto ne couvre que les dommages aux véhicules. Là, je me rends compte que j’ai été très mal conseillée par rapport à mes contrats d’assurance, qui représentent pourtant une grosse dépense », déplore-t-elle.
Les finances de Corinne Claudel sont au plus bas car elle a déjà perdu pas mal d’argent suite à la fermeture de son salon au plus fort de l’épidémie de Covid. A voir aussi : Nominations : Liberty Specialty Markets se renforce dans l’adoption du RC. « La clientèle était maintenant bien revenue, j’avais commencé à reprendre le dessus financièrement, mais forcément je n’avais plus de réserve de trésorerie devant moi. »
Le loyer du salon n’a pas été payé. Corinne Claudel a dû endurer financièrement deux à trois mois pour rouvrir son salon de coiffure. « Mes clients me manquent, et je veux pouvoir vivre de mon travail. J’ai encore de belles années devant moi avant de prendre ma retraite.
Corinne Claudel appelle à l’aide, et son seul espoir réside dans la solidarité.