Assurance habitation : le changement climatique coûtera cher aux propriétaires

Written By Sara Rosso

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Le phénomène du retrait-gonflement des sols argileux inquiète les professionnels de l’immobilier ainsi que le propriétaire. Avec le changement climatique, ce phénomène s’intensifie et provoque des tassements et fissurations dans les sols, entraînant une fragilisation des fondations de bâtiments. Une mauvaise nouvelle pour les propriétaires qui vont voir le coût de leur assurance habitation flamber.

Le phénomène de retrait-gonflement des sols argileux (RGA) s’amplifie, au grand désarroi des assureurs et des propriétaires. En fonction de l’humidité ou de la sécheresse, le sous-sol argileux gonfle ou se contracte, provoquant des tassements verticaux et horizontaux et une fissuration du sol. Lire aussi : Sur quels critères votre enfant doit-il choisir une assurance pendant ses années d’études ?. Un phénomène devenu plus fréquent avec le changement climatique.

Les immeubles, et notamment les maisons individuelles, sont les premières victimes de ce phénomène. Le RGA crée en effet des fissures dans la façade, des décollements d’éléments adjacents (garages, terrasses, marches), des déformations de portes et fenêtres, des déplacements de dallages ou de cloisons et même des ruptures de certaines canalisations, rapporte Le Parisien relayé par Capital.

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Certains secteurs plus concernés

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Un couple d’Essonne en a fait les frais. Sa maison s’est fissurée après une sécheresse et les travaux ont coûté 240.000 euros, rapporte le journal Ile-de-France. Dans le Val-d’Oise, 120 000 € ont été nécessaires pour consolider les fondations d’une maison jugée insalubre après la canicule de 2003.

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Et le phénomène s’amplifie avec le réchauffement climatique. Selon le gouvernement, le RGA représente déjà 38% des indemnisations du système Cat Nat (catastrophes naturelles). Celle-ci est financée notamment par un taux de 12% sur les contrats d’assurance habitation et de 6% sur les contrats d’assurance automobile. Le coût des catastrophes naturelles augmentant, une nouvelle réduction de cette taxe ne peut être exclue. Le policier de l’industrie des assurances prévoit une augmentation des primes d’assurance de 130 à 200 % en 30 ans en raison du changement climatique.

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En Ile-de-France, pas moins de 350.000 logements individuels sont en « zones à risques moyens à élevés », selon les experts. Les départements de Seine-et-Marne et de Seine-Saint-Denis sont particulièrement exposés, selon une étude de la start-up spécialisée NamR. De son côté, le Département des recherches géologiques et minières (BRGM) a préparé une carte qui délimite les zones touchées par le phénomène, afin d’aider le gouvernement à définir les zones à risque.

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