Débordées, saturées, les urgences sont sous les feux de l’actualité. Mais depuis quand attend-on aux urgences ? A-t-on toujours eu l’impression qu’elles étaient submergées ? De la mise en place historique du SAMU à l’accélération du XIXe siècle, lumière sur cette médecine toujours sous pression.
C’est mauvais pour les urgences médicales. Le manque de lits, le manque de soignants, le manque de ressources, on sait quelles urgences sont peut-être celles qui se passent le mieux, mais sait-on quelles urgences se passent bien tout le temps ? Des urgences auxquelles vous ne vous attendez pas ? jamais? D’où vient la solution, comme ça, sans tarder ?, car c’est pour ça qu’on a créé les urgences : lutter contre le temps, aller toujours plus vite. A voir aussi : Maison des Sports de la Santé. A Colmar, plus besoin d’ordonnance pour reprendre le sport. Et saviez-vous? Cela ne vient pas forcément des médecins…
Pas d’urgences sans camions et téléphones !
« L’augmentation des urgences en France est due aux progrès en matière de télécommunications et de transports. Évidemment, l’évolution des connaissances médicales et la codification des urgences vitales dans les différents domaines de la profession ont été déterminantes. Mais ils auraient été pratiquement inutiles sans l’avènement de communications et de transports efficaces. » Charles-Antoine Wanecq
La Première Guerre mondiale et la médecine du tri
« C’est pendant la Première Guerre mondiale que la médecine d’urgence est apparue, tant en termes de progrès médicaux et chirurgicaux, qu’en termes de progrès organisationnels. Les médecins pratiquent une politique de triage, désormais banalisée, comme en témoignent les termes d’urgence relative et d’urgence absolue. » Charles-Antoine Wanecq