« Le coin français ». Le nom apparaît en blanc sur fond marine, avec une touche de rouge. Dans cette section de l’espace vêtements, vous ne trouverez que des articles entièrement fabriqués en France. « Les internautes veulent savoir d’où viennent leurs produits. On envoie beaucoup de nourriture en interne, on a envie de faire pareil avec le textile », a expliqué Camille Gojard, directeur adjoint de l’hyper Auchan de La Défense (Hauts-de-Seine), l’un des 24 magasins auxquels cette offre a été adressée. depuis fin septembre, en un peu plus d’une centaine.
Une carte de France pour voir où sont produits les articles
La carte de France permet de trouver le lieu de production de différents articles, 24 au total, certains sont déclinés en plusieurs couleurs. Et bien la presse est fabriquée dans le sud de la France, les sous-vêtements Éminence dans le Gard, les soutiens-gorge Variance près d’Orléans (Loiret). Origine 100% France avec des prix : les chapeaux sont affichés à 14,99 euros, les foulards à 19,99 euros et les chemises à 49,99 euros ou 54,99 euros. A voir aussi : Faucon. Un conseil municipal chargé à la fin de l’été. « Nous proposons des prix 40% moins chers que les magasins qui proposent le même type de vêtements ou d’accessoires », précise Camille Gojard. Au printemps, un jean vendu 59,99 euros viendra compléter la gamme.
Même s’il est trop tôt pour tirer des conclusions, les chaussons, chaussettes et collants démarrent bien, mais les ventes sont un peu en retrait avec la douceur du temps. Cependant, ce sont les pantoufles qui retiennent l’attention d’Aurora Miranda. Le retraité de 74 ans « a immédiatement regardé l’étiquette pour savoir où elle était fabriquée ». « Et si c’est du made in France, je suis contente, donc cette pièce est très bien », a-t-elle convenu, se disant prête à « payer un peu plus si ce n’est pas de Chine ».
De nouveaux emplacements ouvriront dans les mois à venir. Auchan s’est fixé l’objectif de 5% d’achats textiles réalisés en France d’ici 2023. « Nous nous engageons sur trois ans avec nos fournisseurs pour leur permettre d’acheter des machines et de former des ouvriers, donc, de renforcer cette filière », a souligné le député. directeur.