C’est une passion que Jérémy Dardenne, 36 ans, exerce à ses heures perdues. Quand le travail est fait et que son banquier est mis au placard. « Je me sens bien dans mon travail et je me donne à fond, mais à la maison je fais autre chose », s’amuse le trentenaire, totalement fan de baskets.
Parallèlement à son travail, il a monté sa propre entreprise « Brush your sneakers » (« Brush your sneakers », en français) depuis septembre dernier. « Je propose du nettoyage, de la restauration et de la customisation », détaille celui qui a « toujours été soucieux de garder ses baskets propres ». Des chaussures initialement destinées au sport, mais qui ont été réutilisées pour un usage quotidien.
Des maillots aux baskets
Basketteur depuis son arrivée à Ploufragan à l’âge de 16 ans (il est originaire de Troyes), Jérémy a développé un intérêt particulier pour les maillots. « Et puis ça s’est enfoncé dans les baskets… » Jusqu’à ce que vous ayez une cinquantaine de paires à la maison, dont certaines ont une bonne cote sur le marché de la revente. Voir l’article : Haute Saône. Paddle fitness : cours d’aquagym à la base nautique de la Saline à Lure. Parmi ses modèles fétiches, la Nike Air Max 1, dessinée par le designer américain Tinker Hat, déposée en 1987. « C’était le premier modèle avec la bulle visible au niveau de la semelle », précise Jérémy, qui, basket oblige, est aussi un faible pour « Jordan » (du nom du célèbre basketteur américain).
Une seconde vie
Avec « Brush your sneakers », le but de Jeremy est avant tout « de s’amuser ». « Cela fait dix ans que je fais ça et je veux continuer à approfondir mes techniques. » Et au passage, évaluez s’il y a un marché dans le secteur de la briochine. Pour le Ploufraganais, c’est aussi l’occasion de donner une seconde vie à des baskets que l’on croirait destinées à la poubelle. Voir l’article : Bretons de Paris : qui sont-ils ?. Le résultat est impressionnant. « Écoutez, j’ai acheté cette paire de New Balance sur Internet pour 5 $ », précise-t-il. La chaussure gauche, après un nettoyage en profondeur, a l’air presque neuve à côté de sa contrepartie droite, encore « dans son jus ».
Jérémy parvient même à restaurer leur couleur d’origine sur des semelles jaunes grâce à un système de lampe UV. Sans oublier la customisation qui permet de personnaliser les baskets. Une pratique très appréciée des jeunes. Le prochain défi de Jeremy est de « maîtriser tout ce qui touche à la couture ». « Depuis que je suis dans la restauration, je consomme aussi différemment et ça me va bien », conclut-il.
Pratique
Contacter Jérémy Dardenne : 06 61 55 22 47. Lire aussi : Que faisait l’acteur Thierry Lhermitte autour de Langon ?. Facebook : brossez vos baskets ; Instagram : Brush_your_sneakers