Barrages routiers, cambriolages sur des lots Seveso, peinture sur des oeuvres d’art ou comme mercredi à la porte de Matignon : les militants écologistes se multiplient depuis des mois.
A Lyon notamment, des groupes comme Extinction Rébellion, Dernier Rénovation ou Alternatiba estiment que pour se faire entendre, il faut poser des gestes importants, voire incapacitants pour le reste de la population.
Et cela, Grégory Doucet est loin de le condamner. Le maire de Lyon, interrogé ce mercredi par le club de la presse lyonnaise, a même déclaré que « ça fait du bien de voir des jeunes engagés pour toute l’humanité. (…) Ce sont des jeunes qui mènent des actions symboliques, non violentes ». Quand ils mettent de la peinture, c’est de la peinture à base d’eau. »
Suite au discours des militants, le maire EELV de Lyon estime qu’il faut parfois « passer par là pour sensibiliser. (…) Ces gens revendiquent simplement le droit à la vie, à la survie ».
Et de terminer en établissant un parallèle entre ces groupes et Rosa Parks, dont le refus de céder sa place à une Américaine blanche dans un bus en 1955 avait été une étincelle décisive dans la lutte contre la ségrégation raciale.
Une position qui dénote celle de Bruno Bernard, président de la Métropole. Ce dernier avait déclaré : « Sur le fond : Oui, le renouvellement énergétique est un levier prioritaire, qui ne va pas assez vite en France. Sur la forme, je désapprouve ces blocages. Je ne pense pas que ce type d’action soit pertinent. cette cause