Basket : Stars, performances, densité… Betclic Elite « passe dans une autre dimension »

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Vous souvenez-vous de la contre-attaque de Nicolas Batum en demi-finale des JO de Tokyo en août 2021 ? Nous très bien. C’était même la dernière fois qu’on votait devant le basket français. Et on attendait frénétiquement le retour de l’euro début septembre pour pousser derrière Vincent Collet et sa bande. Sauf qu’entre temps on s’est fait coller par Monaco, qui a fait une incroyable deuxième partie d’Euroligue, au point de se qualifier pour le Top 8 et même de chatouiller l’Olympiakos pour une place dans le Final Four.

Le match 5 en Grèce, au stade mal nommé Peace and Friendship ce soir-là, nous a même fait sortir de nos canapés en vain pour vibrer derrière Alpha Diallo, Mike James et compagnie. Et nous ne sommes pas les seuls à avoir pris notre pied. « C’est la première fois depuis longtemps [Villeurbanne en 1997] qu’on espérait avoir une équipe dans le Final Four », commente Vincent Collet, entraîneur de Boulogne-Levallois, élu entraîneur de l’année dans le Betclic Elite, le nouveau nom pour le championnat de France cette saison.

« Ça tire tout le monde vers le haut »

Le sélectionneur de l’équipe de France se réjouit également d’avoir ces deux « locomotives » avec l’Asvel dans le championnat de France pour amener tout le monde au sommet : « La qualité du championnat est à la hauteur s’il y a une nette évolution. C’est le fait de la deux gros, qui sont au format Euroligue. Ça permet d’avoir derrière d’autres clubs qui ont construit des équipes compétitives. Voir l’article : Comment payer moins d’impôts en 2023, Comment payer moins d’impôts en 2023. Moins complets et un peu moins forts que ces deux-là, mais ça tire tout le monde vers le haut. Cette année on avait dix, une douzaine d’équipes compétitives. . Et nous n’avons pas toujours été dans ce format. »

Preuve en est que la bataille pour les playoffs, qui débute mardi, a été féroce jusqu’à la dernière journée. Cholet avait le dernier strapontin, au détriment du Mans et de Nanterre. Même en bas du classement, la bataille a été acharnée, et l’ambitieux projet Paris Basket a failli atteindre directement l’ascenseur, avant d’y échapper également le dernier jour. Bref, de l’effervescence partout et des scénarios fous : « Le championnat a pris une autre dimension, avec l’émergence de Monaco et l’ambitieux projet de l’Asvel, affirme Pascal Donnadieu, entraîneur de Nanterre. Il y a une forte densité. Mais les plus gros budgets restent au sommet. »

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Encore des progrès à faire

Boulogne-Levallois, longtemps en tête de la saison régulière, est ainsi le 4e budget de la défunte Pro A. Le 3e, derrière Monaco et l’Asvel, est donc Pau-Orthez. Le club béarnais, passé sous drapeau américain l’été dernier, a remporté la Coupe de France, son premier trophée depuis 2007. Ceci pourrez vous intéresser : Comment choisir le bon programme immobilier neuf ?. « C’est un championnat qui est devenu très serré, avec beaucoup de talent, de jeunesse, reconnaît Chris Singleton, l’un des les voix du basket de BeIN Sports, qui diffusera tous les playoffs. J’ai été très impressionné par le niveau des étrangers, comme Will Cummings, le MVP de la saison, et aussi des joueurs français. Il y a par exemple une qualité impressionnante dans les managers . »

Reste que le championnat, s’il progresse sur bien des aspects, est encore loin de la meilleure nation européenne, l’Espagne. Et les points à améliorer sont nombreux : « Par exemple, nous les entraîneurs, nous sommes inquiets. Nos progrès permettront à nos équipes de progresser », explique Vincent Collet, qui sait de quoi il parle. Licencié de Strasbourg, il prend une année sabbatique et en profite pour se mettre à niveau pour revenir encore mieux avec les Mets en 92 :

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Le problème de l’exposition

« Nous sommes un championnat atypique avec des qualités physiques et athlétiques exceptionnelles, poursuit Pascal Donnadieu. On devrait s’améliorer, on devrait le mélanger avec des joueurs avec plus d’intelligence, de QI basket. Les acteurs doivent encore être améliorés pour que la performance soit de la meilleure qualité possible. Lire aussi : Hérault : il utilise des conteneurs frigorifiques pour construire une maison économique. Et comment améliorer tout ça ? Avec plus d’argent, bien sûr. Si les budgets des clubs français croissent fortement, il leur est encore difficile d’attirer les meilleurs joueurs européens, et il leur est même parfois difficile de tenir hors du berceau les pépites qui rêvent de NBA ou d’Euroligue.

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Alors, où chercher l’argent ? Pascal Donnadieu a une idée bien précise : « Pour un sport à notoriété publique, avec une équipe de France qui brille et un club champion à l’entrée du Final Four, on a un contrat TV à 0 €. C’est là que le bât blesse. Les progrès réalisés sur le terrain ne sont pas beaucoup mis en avant. Le rugby a fait des progrès incroyables dans ce domaine. Nous sommes à des années-lumière. Nous devons bien vendre notre produit.

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« Des audiences élevées »

Depuis décembre, cependant, une affiche du championnat est envoyée chaque semaine sur beIN Sports. « Ils ont apporté une grande crédibilité, reconnaît Nicolas Lang, à l’arrière de Limoges. Depuis qu’ils ont diffusé le championnat, j’ai beaucoup de messages de gens qui ne m’ont jamais écrit après un match. La qualité des images, de la retransmission, des commentaires, c’est quelque chose de très important pour le basket français.

D’autant que les retours sont bons, selon Chris Singleton : « On ne mélange pas les choses : quand on joue un match Betclic Elite, on ne parle pas de la NBA. Nous mettons en lumière le championnat, les individus. L’affluence est importante [les chiffres ne nous ont pas été communiqués]. Si tout se passe bien, on croise les doigts, c’est une aventure que la chaîne aimerait continuer, car nous avons de très bons retours. « Il ne reste plus qu’à faire exploser le portefeuille pour que tout le basket français en profite. C’est le second tour.