A 45 ans, le fondateur du groupe Moma, le nouveau roi de la restauration parisienne, implante rapidement Lapérouse dans l’industrie de l’hôtellerie de luxe et des salons de thé prestigieux. Il peut compter sur ses actionnaires comme Antoine Arnault.
Benjamin Patou, issu de la famille du communiste Jean Patou, était l’un des hommes qui régnait sur la vie nocturne parisienne. DJ de longue date et abonné aux soirées jusqu’au bout de la nuit, le quadragénaire mène une vie propre, mais pas un petit boulot. Lorsqu’une personne naît à Neuilly, on peut dire que les événements sont basés sur le côté droit du berceau. Bien que l’un d’eux semble avoir oublié de le protéger, sa mère meurt quand il est enfant, marqué à jamais. La fille était là, le jeune Benjamin se met à danser le soir en tant que DJ et assume, avec peine, la direction artistique de la Villa Barclay. La part qui semble être faite pour lui, il adore, a déjà construit un solide réseau et créé sa propre entreprise à 24 ans.
TRANSFORMATION
Puis le jeune homme ambitieux se lance dans le développement de son entreprise, qui dix ans après sa création, devient en 2012 MOMA Group, pour Modern Communication Company, l’agence de conférence qui fait polémique. La lecture n’est pas la sienne. Voir l’article : Mention légale. L’entreprise grandit, il rachète le premier club, l’Arc, place de l’Étoile en s’endettant. L’homme d’affaires a continué à voyager, où il a obtenu un Palladium Bus, Moma est devenu l’un des principaux organisateurs de la soirée, où il a repris les principaux espaces de réception et le premier restaurant, Victoria 1836.
Pour accompagner ce développement, elle peut compter tout ce temps sur son principal actionnaire, le groupe Barrière, qui a joué le rôle de conseiller jusqu’à la récente cession de ses parts après l’épidémie. Benjamin Patou en a racheté une partie, renforçant sa domination, il est désormais aux côtés de Patrick Bruel, Eric Sitruk et Jean-David Serfati.
De manière inattendue pour ceux qui ne le connaissent pas, il introduit une dimension culturelle dans son offre de conférences, un phénomène devenu courant ces dernières années. Parce que l’homme joue du piano, il aime la musique classique, comme les films de Claude Lelouch, dont il était un fan absolu.
UNE STRATÉGIE BIEN AU POINT
Le succès est là, Benjamin Patou est marié, père de trois enfants, presque « réparateur de voitures », il peut prendre du recul, mais il sera difficile de le connaître. Les entrepreneurs ont ceci en commun que la croissance de leur entreprise est devenue un objectif, voire une passion. Voir l’article : Freelance : comparaison des statuts juridiques, avantages et inconvénients. Benjamin Patou est aujourd’hui un autodidacte expérimenté qui sait qu’il peut aller beaucoup plus loin. Grâce au groupe de Moma, il a très bien développé ses compétences culinaires.
Après avoir investi Paris, Saint-Tropez, Lyon, Saint-Barth, Marseille, Megève, dans les dix prochaines années, l’international sera sa priorité avec le développement des produits au Moyen-Orient et en Amérique, mais aussi en Belgique. , Grèce, Serbie, à Londres où le restaurant Lapérouse va ouvrir dans l’immeuble qui abritait les bureaux de Winston Churchill, rien. Il marche ainsi dans les pas d’Olivier Bertrand, plus que dans ceux de Laurent de Gourcuff, souvent comparé à ses débuts.
Benjamin Patou sait créer une ambiance, il a un réseau people/business, resplendissant dans toutes ses nouvelles ouvertures de grands chefs moins prestigieux que Jean-François Piège ou Marc Veyrat.
LAPÉROUSE EN PÔLE
Benjamin Patou a choisi les produits sur lesquels il comptera dans les mois et années à venir. Ce sera Lapérouse et CaféLapérouse avec de nouveaux emplacements londoniens et américains à Miami. A voir aussi : Miss France 2023 : les 30 candidates, qui succèdera à Diane Leyre sur TF1 ? [DES PHOTOS]. Pour le développement de cette marque, il peut s’appuyer sur son associé Antoine Arnault, qui le connaît de longue date et avec qui il souhaite développer de grands hôtels en France et en Europe.
Il peut aussi parier avec ses autres confrères Patrick Bruel ou Eric Sitruk, entrepreneur du design de Bel Air et du groupe immobilier pierre innovation tradition (PRT) pour ouvrir de nouveaux restaurants Lapérouse qui concurrenceront Ladurée, l’enseigne adaptée de la fiction de Stéphane Courbit. au Groupe Holder (boulangerie Paul). Mimosa, Noto et Casa Amor sont également des idées à rejeter. Le groupe a également implanté la marque Manko à Doha.
Quels que soient les obstacles, l’homme d’affaires prépare déjà l’avenir avec une cinquantaine de projets en cours, qui seront pour la plupart menés en collaboration avec des partenaires locaux, comme il l’a déjà fait en France. Sa femme, Émilie Reynaud, lui a demandé de se consacrer au métier de la nuit lors de leur rencontre.
On peut dire que son souhait a été exaucé. Un ancien DJ qui s’est autoproclamé » cancre » à l’école a trouvé le chemin de la gloire. Son objectif est de tripler la taille de son groupe sans oublier de chercher à créer des idées nouvelles et modernes.
Benjamin Patou a réussi à faire une nouvelle apparition remarquée pour l’équipe que la maladie a failli bouleverser l’équilibre. La preuve en est qu’elle prévoit un chiffre d’affaires de 375 millions d’euros en 2025, soit trois fois plus qu’aujourd’hui. Notre homme qui possède 70% de l’équipe, a le tronc comme on dit… Qui a dit qu’il était meilleur ?