Bien-être animal : pourquoi les donateurs d’associations anti-espèces pourraient être privés de plus de phys

Written By Sara Rosso

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Un amendement au projet de loi de finances 2023 visant à sanctionner les razzias agricoles par les associations anti-espèces a été voté en commission cette semaine.

Sanctionner les actions choc des militants contre l’espèce. C’est l’objectif annoncé de l’amendement au projet de loi de finances 2023 présenté par le député LR Côtes-d’Armor Marc Le Fur.

Elle propose que le « bénéfice de la réduction d’impôt » soit « exclu pour les dons aux associations dont les membres ont été reconnus coupables d’actes d’intrusion dans les propriétés agricoles et installations industrielles privées ou d’actes de violence envers les professionnels ».

Un « progrès pour la sécurité des élevages » 

Avec cet amendement, Marc Le Fur vise clairement « les associations anti-espèces de type L214 qui incitent les militants extrémistes à violer toutes les lois sur la propriété en défonçant les entrées des fermes », précise-t-il sur son site internet. Voir l’article : Dormir mieux : recherche au chevet du sommeil des adolescents.

Le député estime que priver les donateurs de ces associations de tout allégement fiscal serait « une avancée significative pour la sécurité des agriculteurs, du cheptel et des animaux« . Marc Le Fur a précisé qu’en commission son amendement « regroupait toutes les formations politiques sauf le Nupes ».

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Les associations s’insurgent

Sans surprise, l’amendement a été rapidement réagi par une quarantaine d’associations, dont L214, Greenpeace, Attac et Oxfam. Ceci pourrez vous intéresser : La semaine bleue est de retour en vigueur.

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Dans un communiqué cité par Les Echos, ils ont appelé les députés à rejeter le texte, arguant qu’il toucherait « directement toutes les organisations qui dénoncent les dérives de notre système agricole et industriel, notamment à travers des actions de désobéissance civile ».

« Ici on essaie d’empêcher les associations de faire ce travail d’alerte et de faire en sorte que notre modèle agricole et alimentaire puisse se développer », a dénoncé Barbara Boyer, porte-parole de L214 sur France Info. On voit que c’est une revendication surtout de la FNSEA, le syndicat agricole majoritaire, qui prône le modèle productiviste. C’est aussi ce que recherche l’industrie de la viande. »

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