Ultra représente parfois, la première génération de BMW Série 1 est alléchante. Mais attention à ne pas traîner dans la galère, car prix très attractifs !
Pour tous les passionnés d’automobile, conduire une BMW a une signification particulière. Si elles ne sont évidemment pas parfaites – encore aujourd’hui encore moins réussies qu’avant pour certains modèles -, les productions de Propeller riment souvent avec une sensation de conduite décuplée. Mais jusqu’en 2004, la porte d’entrée de la maison bavaroise était la Série 3, c’est-à-dire une berline 4 portes ou ses dérivés coupés et compacts, certes plus petits, mais pas beaucoup moins chers. Il aura fallu attendre l’émergence de la Série 1 pour que BMW touche un public jusqu’alors étranger.
Avec cette compacte de 4,23 m, qui se décline en versions 3 ou 5 portes, ainsi qu’en carrosseries coupé et cabriolet (4,36 m), le Munichois élargit son potentiel d’acquéreurs et reste fidèle à ses principes, à commencer par une architecture propulsive et vaillante . mécanique. A l’ensemble des motorisations 4 cylindres essence et diesel s’ajoute l’incontournable 6 cylindres 3.0, gage d’un plaisir rare. Atmosphérique avec 265 ch dans la berline ou 306 ch turbo pour le coupé et la cabine, les performances sont délirantes tandis que le look reste discret. Indépendamment du manque criant d’espace à bord induit par la carrosserie « break de chasse » ou la finition en dessous des standards BMW, la première Série 1 cartonne.
Conclusion de ces bonnes ventes entre 2004 et 2011, la première génération de la compacte allemande n’est pas difficile à trouver sur le marché de l’occasion. Environ 10 000 modèles sont actuellement répertoriés sur les principales pages de vente. Une bonne nouvelle pour tous les acheteurs, car une telle offre implique souvent des prix très abordables. C’est en effet le cas de ce modèle dont les tarifs oscillent entre 1 500 et… 30 000 €. Dix moteurs, trois carrosseries et des étiquettes qui varient de 1 à 20, autant de raisons de se perdre. Et pour AM pour vous aider à y voir un peu plus clair.
Attention aux premier prix des Série 1 d’occasion
Si votre portefeuille le permet, vos yeux se poseront probablement sur la berline 6 cylindres ainsi que sur le coupé, plutôt pour un achat « passion ». Mais comme les prix de la Série 1 baissent très bas, vous pouvez aussi essayer de conduire une BMW tous les jours avec un petit budget. Lire aussi : Une nouvelle moto électrique pour battre des records de vitesse. C’est justement là que la tâche se complique.
Pour faire simple, en dessous de 7 000 € vous ne trouverez rien de très pertinent. Bien qu’il existe de nombreuses publicités moins chères, elles impliquent souvent de mettre les dents dans un équipement effrayant. A moins de 3 000 €, certaines Série 1 roulent vraiment. Vendus pour pièces, abîmés ou bourrés de codes erreurs, ces modèles sont évidemment à proscrire, sauf si vous êtes garagiste… Entre 3 000 et 7 000 €, les annonces disent que le modèle roule bien, mais avec un kilométrage réduit et bien- carrosserie construite souvent changée. Changer le bloc optique ou ajouter un becquet arrière est de la responsabilité de chacun, mais changer le montage des pneus ou la circulation du moteur affecte directement le comportement et la durée de vie de la voiture… Difficile donc de recommander une compacte qui a environ 200 000 km soit et a été manipulé. D’autant plus que les 4 cylindres ne sont pas extrêmement robustes. Mieux sur les exemplaires ayant entre 100 000 et 150 000 km.
Lorsque ce filtre est placé, tout dépend de votre utilisation et de vos attentes. Les diesels sont performants, conservent un appétit décent, mais offrent un agrément très moyen, notamment en raison d’un son disgracieux de la voix. En substance, évitez si possible le 116i, dont les 115 ou 122 PS ne suffisent pas. Pour le reste, feux au vert selon où vous habitez et comment vous vous déplacez !