Cette année, c’est décidé, je m’occupe de ma voiture. Nettoyage en profondeur, lustrage pour redonner l’éclat des premiers jours, redonner de la santé à votre moteur ou encore s’équiper de pneus toutes saisons, la liste n’est pas exhaustive mais donne quelques idées.
Investir dans votre voiture est plus intelligent que de la négliger. Protéger régulièrement votre carrosserie vous assurera un look toujours élégant, un plus pour une éventuelle revente. Le détartrage de votre moteur, par exemple, réduit les risques de pannes tout en conservant le punch de votre mécanique. À long terme, des dépenses coûteuses peuvent être évitées.
Cependant, une bonne résolution peut aussi être synonyme de plaisir, comme investir dans une youngtimer ou une petite voiture de sport. En fin de compte, ce n’est qu’une question de point de vue.
Sommaire
1/ Equipez-vous de pneus toutes saisons
La mise en place de la Loi Montagne n’est pas sans conséquence sur le budget des automobilistes. Sur le même sujet : Inflation : « Il faut changer son rapport à la consommation », estime l’ancien patron de Système U Serge Papin. Alors pourquoi ne pas vous équiper de pneus toutes saisons, qui vous permettront de vous déplacer partout, toute l’année ? 2023 pourrait être celle de vos premiers pneus toutes saisons !
Le pneu hiver est logiquement l’équipement le plus adapté. Conçu pour évoluer sur neige, pluie, et aussi sur sol sec, à basse température, c’est l’outil qui assure le meilleur niveau de sécurité. Mais cela a un coût : permuter les pneus en hiver et en été, ou acheter des jantes en acier, du gardiennage, une housse hivernale plus chère d’environ 3 à 5 €. Les pneus toutes saisons ne nécessitent pas toutes ces dépenses.
Comme leur nom l’indique, ils sont adaptés pour rouler toute l’année, et en montagne (à condition de mentionner le M+S ou le 3PMSF). Ils sont globalement plus orientés « hiver » que « été ». C’est-à-dire que leur profil à lamelles offre des performances correctes sur neige, sans égaliser les profils hivernaux. Moins sensibles à la chaleur, ils résisteront plus facilement aux conditions estivales.
En résumé, les pneus toutes saisons n’excellent dans aucun domaine, mais ils n’ont pas non plus de défauts majeurs. Ils jouent pleinement la carte du compromis, qui s’avère économique. Ceux qui roulent principalement en montagne et rencontrent régulièrement de la neige devraient probablement s’équiper de pneus d’hiver. Pour les conducteurs circulant dans des zones tempérées, avec de la pluie et des basses températures en hiver, et se déplaçant partiellement dans des régions soumises à la Loi Montagne, le pneu toutes saisons est un bon moyen de rouler sereinement tout en limitant les dépenses.
2/ Décalaminer votre moteur
Réduction des émissions polluantes, préservation de certains éléments mécaniques, amélioration des performances… nettoyer son moteur à l’hydrogène peut avoir de nombreux avantages. Sur le même sujet : La fin des voitures électriques : « Le risque est qu’en 2035, le prix des voitures électriques soit très élevé…. Alors pourquoi ne pas commencer l’année par un détartrage ?
Par nature, un moteur thermique s’encrasse puisque des résidus de suie se déposent sur divers éléments mécaniques. Les modèles diesel, roulant essentiellement en ville, sont les plus exposés, mais avec le kilométrage, peu de motorisations y échappent.
Ce colmatage peut se traduire par différents symptômes : voyant moteur allumé, surconsommation de carburant, faible accélération, fumée à l’échappement…. A terme, vous risquez un retour au contrôle technique, ou plus grave, l’encrassement irréversible de certaines pièces comme la vanne EGR ou le filtre à particules ou purement et simplement la casse du turbo par exemple.
Le détartrage à l’hydrogène permet d’éviter ces désagréments. Ce n’est pas une solution miracle, mais cela donne généralement de bons résultats, en particulier sur les diesels. L’objectif est d’injecter de l’hydrogène dans le moteur (tournant au ralenti) pendant une durée d’une à deux heures, selon les émissions polluantes et le niveau d’encrassement. Lors du traitement, le mélange va décoller et désintégrer les dépôts de suie et de carbone qui se sont déposés sur divers composants (soupapes, injecteurs, turbo…). Après ce type de traitement, il est conseillé d’effectuer quelques dizaines de kilomètres à vitesse et régime élevés afin d’éliminer les résidus.
Ce service est assez courant chez les professionnels de l’automobile. Trouver un garage équipé du bon appareil ne posera pas de grande difficulté. Côté budget, il faut compter 60 € si le détartrage est simple. En revanche, il peut atteindre 200 € lorsqu’une grande quantité de tartre doit être éliminée.
3/ Refaites une beauté à votre auto
Vous l’avez négligé jusqu’ici. Alors ça suffit, 2023 sera l’année pour faire briller votre calèche. Le soleil, la lune, le sable ou encore les déjections d’oiseaux, la peinture de votre voiture est mise à rude épreuve. Mais ce n’est pas une fatalité, plusieurs solutions existent pour ralentir le vieillissement de la carrosserie. Ceci pourrez vous intéresser : Trottinette électrique : ZEWAY accélère ses déploiements à Paris. Tout d’abord, il faut se garer le plus souvent à l’abri, chose qui n’est pas facile quand on n’a pas de garage. Ensuite, il est conseillé de laver votre coach dès que possible puis d’appliquer une cire protectrice. On peut aussi aller plus loin avec la nano-céramique, mais il faut un certain savoir-faire pour un résultat concluant.
Il est également possible de réaliser un polissage à la main, c’est-à-dire sans la polisseuse. L’exercice n’est pas très compliqué, mais il peut être long et fastidieux. Vous pouvez ainsi obtenir une meilleure brillance et une atténuation des micro-rayures. Pour les traces plus visibles, il y a le « scratch eraser » mais ne vous attendez pas à des miracles.
Pour les affections plus graves comme les bosses, les carrossiers sont capables, selon les cas, de débosseler sans avoir à repeindre et parfois sans démontage.
Le nettoyage intérieur est très important. Par exemple, un volant peut contenir 800 bactéries/cm2. Passer l’aspirateur est la base, mais il vaut mieux aller plus loin pour un meilleur résultat. Pour les sièges en tissu, vous pouvez utiliser un dispositif d’injection-extraction tout en appliquant un shampoing spécial moquette. S’il reste des taches, un détachant concentré peut être utile. Concernant la sellerie cuir, elle doit être nourrie avec un produit adapté, à base d’eau et au pH neutre. Il suffit de l’appliquer directement sur le cuir et de frotter doucement avec un chiffon en microfibre.
Quant aux différents plastiques (tableau de bord, contre-porte, etc.), un dépoussiérage régulier et une pulvérisation avec un rénovateur suffisent. Cependant, ce dernier a tendance à graisser le revêtement, inutile donc d’insister. Enfin, des lingettes antibactériennes désinfecteront le volant, le pommeau de levier de vitesses, les poignées de porte et toutes les commandes en contact avec les mains.
Différentes entreprises proposent des nettoyages en profondeur ou des rénovations à la carte. Cela peut aller du nettoyage de votre intérieur aux détails complets de votre voiture. Si dans le premier cas, moins de 100 € suffisent, une décontamination complète peut dépasser les 1 000 €.
4/ Troquer sa voiture « Crit’Air 4/5 » contre une « Crit’Air 1 »
Vous repoussez l’échéance depuis plusieurs années. Mais… la mise en place progressive des ZFE-m impose de nouvelles contraintes. Bonne résolution : pour continuer à pouvoir évoluer dans les agglomérations concernées, tournez-vous vers un modèle d’occasion bénéficiant de la vignette Crit’Air 1, c’est-à-dire uniquement les modèles essence dont la date de 1ère mise en circulation est à partir du 1er janvier, 2011. Les véhicules avec la vignette Crit’Air 5, déjà anciens et dont la valeur résiduelle est plus faible, méritent-ils ou non d’être vendus ?
La première solution est de le garder jusqu’au bout plutôt que de le revendre à rabais. C’est d’autant plus vrai si son entretien est à jour et qu’il fonctionne parfaitement. A noter également que les versions diesel sont particulièrement compliquées à revendre.
La seconde est de profiter de la prime à la conversion. Pour cette année 2023, il est possible de bénéficier de 1 500 à 4 000 € selon les cas (niveau de revenus, émissions de CO2, etc.). Un simulateur de bonus à la conversion en ligne peut vous aider à prendre la bonne décision.
5/ Offrez-vous une youngtimer
C’est plus un lâcher-prise qu’une bonne résolution. Mais, en 2023, il n’est pas interdit de s’amuser. Une youngtimer est, globalement, une voiture datant du début des années 80 à 2000. Contrairement aux modèles de collection des années 60 ou 70, elles sont majoritairement plus fiables, plus confortables, et sont aussi plus épargnées par la rouille. Points appréciables, le niveau de sécurité est meilleur, et ils ne présentent aucune difficulté dans le trafic actuel. Enfin, l’interview est loin d’être une punition.
En revanche, il y a un vrai phénomène « youngtimer » et leur taux d’amour ne cesse d’augmenter. Voiture populaire (Peugeot 205, Volkswagen Golf I…) ou version sportive (Renault Clio Williams, BMW Z3…), peu de modèles y échappent. Mais si vous tombez sur une annonce intéressante, ou connaissez quelqu’un qui veut s’en débarrasser, mettez vite une option.
6/ Craquez pour une sportive raisonnable
Comme acheter une youngtimer, signer un chèque pour acheter une petite voiture de sport est plutôt un « petit » cadeau à se faire. Cela peut aussi être un investissement. Renault Clio RS, Peugeot 208 GTi ou encore Fiesta ST, ces machines sensationnelles ont définitivement quitté le catalogue des constructeurs, et ne reviendront jamais sous cette forme.
Sans forcément débourser une fortune (un billet de 10 000 € peut suffire), les petites sportives dérivées des citadines sont très souvent en bonne santé avec leurs moteurs de 200 ch, bénéficient généralement d’une tenue de route pointue, sont faciles à entretenir et peuvent bénéficier d’un Crit ‘Autocollant Air 1. Avec de tels arguments, il y a de quoi réfléchir sérieusement en lisant notre sélection de petites sportives d’occasion à 12 000 €.