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Affiche en étain La Côte Bretonne | Art mural France | Impression Paris | Art mural vintage | Affiche de voyage en France 20,3 x 30,5 cmDimensions du produit : environ 20,3 x 30,5 cm. 20 x 30 cm. Signalisation fantaisie en aluminium lourd, impression à l'encre résistante aux UV, adaptable à toutes les saisons et aux intempéries, résistante à la rouille, adaptée pour une utilisation en intérieur ou en extérieur Œuvres d'art faciles à accrocher, les panneaux sont pré-perforés. Pour plus de sécurité, chaque étiquette en étain a été traitée de sorte que les bords doivent s'enrouler, les coins arrondis sont lisses et il n'y a aucun risque lors de l'installation Convient pour l'intérieur ou l'extérieur, bar, café, restaurant, salle de billard, hôtel, club, etc. Effet visuel confortable de style rétro classique, avec logo nostalgique en métal, apporte un style vintage à votre maison, café, bureau, cuisine, salle de stockage et autres endroits, c'est une décoration d'intérieur très polyvalente.
Il y aurait un million de Bretons à vivre en région parisienne. Ils sont si nombreux que Paris est parfois considéré comme le sixième département breton.
Cela dépasse largement les limites de Paris pour concerner toute l’Île-de-France, l’équipe de Bali Breizh est allée à leur rencontre. Voici le témoignage de certains.
Les profils des Bretons vivant à Paris sont très divers. Certains y vivent depuis des années et des années, voire des générations, d’autres y sont nés ou viennent de s’y installer, tandis que certains s’y rendent très régulièrement, chaque semaine ou pour une période précise. Portraits croisés.
Paul Molac est député de la 4e circonscription du Morbihan. Il vit dans la ville dont il est originaire : Ploërmel. Ainsi, il a dû effectuer plusieurs allers-retours entre Paris et la Bretagne, notamment pour participer aux débats législatifs à l’Assemblée nationale alors qu’il était au pouls de son territoire d’origine. Cela fait maintenant dix ans qu’il a pris ce rythme. « J’étais un peu inquiet la première fois que je suis venu ici, à l’Assemblée nationale. J’ai dû tout savoir sur le fonctionnement de cette institution pour être efficace. »
L’élu est systématiquement présent dans la capitale le mardi et le mercredi, plus selon les besoins, les dossiers à faire avancer. Paul Molac est également président de l’Office public de la langue bretonne et conseiller régional de Bretagne. A ce titre, il séjourne également à Rennes.
« Mon regard sur la politique n’a pas vraiment changé au fil des années. Ce qui est différent aujourd’hui, c’est que je peux agir. Une action qu’il consacre notamment à la protection des langues minoritaires et à l’autonomie des communautés locales, et notamment Bretagne. En 2021, sa notoriété s’est accrue du fait de son projet, connu sous le nom de « loi Molac », adopté par l’Assemblée nationale, pour protéger les langues minoritaires. Un texte modifié mais selon le député breton : « Le Conseil constitutionnel a retenu l’essentiel Mais la question de l’immersion linguistique et des signes diacritiques reste à régler. La Constitution doit être changée. » Quant à savoir s’il est confiant : « Si on n’agit pas, il ne se passe rien. Si on ne tente rien , nous n’avons rien. » Et selon lui, pour avancer : « Tout compte. Le peuple peut aussi peser sur les différentes décisions.
Une chose est sûre : les dossiers ne manquent pas et Paul Molac n’a pas à se lasser.
Ar Vreudeur Bléjean et C’hoariva Zingaro
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©Bali Breizh
Ronan Bléjean est originaire du Trégor où il vit avec sa famille. Mais, en ce moment, l’accordéoniste passe beaucoup de temps à Aubervilliers, au nord de Paris, avec son frère Loïc qui joue de la flûte uilleann et les nombreux artistes du théâtre Zingaro.Ce lieu a été fondé par le célèbre Bartabas pour accueillir ces no . spectacles équestres moins connus. Tous sont réunis dans une nouvelle création « Voyageurs irlandais » qui raconte l’histoire des nomades, voyageurs irlandais, présentée au public depuis le 18 octobre 2022. Et pas facile de revenir régulièrement en Bretagne et d’y aller. « Je suis sur scène tous les jours, sauf le lundi et le jeudi. Ce n’est pas facile, mais la vie à Paris est agréable », explique Ronan Bléjean.
Et s’il est venu à cette aventure, c’est grâce au réseau d’artistes bretons : « Je fais partie du spectacle grâce à Paco Portero qui habite près de Dinan et qui travaille avec Bartabas depuis quarante ans. Il a appelé le violoniste Pierrick Lemou. Ce dernier a contacté mon frère, Loïc, qui m’a proposé de participer à cette création. Après tout, c’est une histoire de téléphone portable. »
C’est sûr que le plaisir sera au rendez-vous pour tous, artistes et spectateurs avec cette performance pleine de poésie.
Henriette Le Férellec et Léandre Mandard évitent Bali Breizh Pariz
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©Bali Breizh
Léandre Mandard et Henriette Férellec se sont rencontrés grâce à l’Amicale des Bretons de Saint-Denis, en région parisienne. Contrairement à Paul Molac ou aux frères Bléjean, les deux amis sont bien plus implantés dans ce secteur, quand le Covid était à son comble et qu’il n’était pas facile de voyager loin, Léandre, qui habite près d’Henriette, se rendait régulièrement chez lui pour perfectionner son breton. . Cette dernière est arrivée à Paris il y a longtemps, en 1962, pour suivre son mari, qu’elle avait rencontré en Bretagne, lors du mariage d’une amie, la sœur de son futur mari, à Douarnenez.
Tous deux avaient déjà une famille près de Paris, la vieille femme en gardait un souvenir exceptionnel : « Nous avons vécu d’abord à l’hôtel, jusqu’à la naissance de notre fils. A cette époque, nous avons réussi à trouver une maison ancienne rue de la Boulangerie, à Saint-Denis, pas confortable mais bien…
En 1976, la famille s’installe dans la ville de La Courtille. On se croisait déjà beaucoup à Saint-Denis à cette époque. « La plupart d’entre eux travaillaient pour Gaz de France ou la RATP. » Son mari travaillait pour les fonderies Citroën. Travail acharné : « Debout devant un four toute la journée, surtout pour un homme de la campagne, c’était dur. »
Quant à Henriette, elle a exercé divers métiers au cours de sa vie : couturière pour des ateliers parisiens, femme de ménage, avant de passer un concours pour devenir salariée. Elle est désormais solidement ancrée dans son quartier. « Quand j’ai pris ma retraite, les enfants du quartier venaient faire leurs devoirs chez moi. Beaucoup de voisins leur rendent encore visite, et ce n’est pas Léandre qui dira le contraire !
Le jeune homme de Haute-Bretagne, pour sa part, est récemment arrivé en région parisienne pour étudier à Sciences Po. Il aime passer du temps avec Henriette, notamment pour améliorer son breton, chanter avec elle ou partager ses souvenirs.
Zulian Dupont a Goulwena et Henaff évite Bali Breizh
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©Bali Breizh