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Mercredi 21 septembre 2022 à 7h28
Ce mercredi, France Inter consacre une journée spéciale au problème d’électricité. Comment atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 ? L’ADEME fournit quatre notations basées sur différentes technologies et options d’utilisation à chaque fois.
« La génération frugale », avec de fortes contraintes
Et si on abandonnait le rêve américain pour la raison ? Comment, en effet, atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, conformément aux engagements de l’Europe ? Pour l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), qui propose quatre points possibles, le maître mot est la gêne. Lire aussi : Esther Duflo : « Ce gouvernement doit changer d’avis ». Mais tous les chemins n’ont pas le même degré d’acceptation.
La première condition, la plus puissante mais aussi la plus efficace, porte un nom qui peut en effrayer certains : « génération économe ». S’il est sélectionné, les restrictions sont vraiment fortes. D’ici 2050, il faudra diviser par deux sa consommation de viande et d’électricité, réduire au maximum la construction de maisons neuves (réduire la surface des maisons neuves de 30%), voire réduire les déplacements. Par exemple, chaque personne devrait effectuer la moitié de ses déplacements à pied ou à vélo.
Au niveau industriel, cette situation suppose le déplacement de 70% de la production d’acier, de verre ou de papier. Economiquement ce n’est pas facile. L’ADEME le dit bien, de nouveaux indicateurs de réussite basés sur les différences de revenus ou de qualité de vie seront nécessaires.
Cette situation permet d’atteindre une demande énergétique totale réduite de moitié : 790 térawattheures en 2050, soit une réduction de 55 % par rapport à 2015.
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« Le pari réparateur », basé sur la technologie
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En revanche, l’ADEME décrit une situation plus acceptable, que certains jugent pourtant dangereuse, dépendante de la technologie. Il l’appelle un « badge de retour ». Dans cette théorie, pour maintenir la tendance à la consommation de masse, nous continuons à manger de la viande et à la compléter avec des steaks de protéines synthétiques ou des insectes. Nous sommes conscients de la construction de nouvelles maisons mais nous favorisons les nouvelles technologies (intelligence artificielle, internet des objets) pour réduire les émissions. On peut même augmenter les déplacements, mais 20% des déplacements doivent se faire à pied ou à vélo. Surtout, pour atteindre la neutralité carbone, il faut miser sur la captation du CO2 de l’air pour le stocker au sol ou au fond de l’océan !
Des solutions intermédiaires incontournables
Cette situation permettrait d’atteindre 1360 térawattheures en 2050, soit une baisse de 23% par rapport à 2015. Une vague magique pour certains, mais une solution loin d’être idéale pour d’autres scientifiques. Lire aussi : Danjoutin. Mur’Mûrs : une fresque intergénérationnelle…. « Cet accompagnement technique particulier est un pari que certains d’entre eux ne soient pas ou non matures », souligne l’ADEME.
Parmi toutes celles-ci, deux positions intermédiaires offrent des solutions différentes. La première, la « coopération régionale », dépend de la transformation durable du système économique vers une voie durable alliant stabilité et prospérité. La seconde s’appelle « Green Technologies » et s’appuie sur la technologie et le numérique pour faire face aux problèmes environnementaux, au lieu de se comporter de manière plus rationnelle. Tous deux envisagent de recycler au maximum, d’augmenter la proportion de compost, de rénover les maisons en s’adaptant à la taille de la famille, de partager leur machine à laver, En tout cas, selon l’ADEME, en 2050, notre énergie proviendra au moins à 70 % de sources renouvelables.
Toutes les conditions pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 sont expliquées ici, à