Carcassonne : Les habitants de la prison ne veulent pas de foyer d’accueil à proximité de leur domicile

Written By Sara Rosso

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Les habitants se sont réunis lundi 4 juillet prochain sur le site du futur centre d’accueil des familles de la maison d’arrêt. Ensemble, ils ont expliqué leurs craintes quant au redémarrage de ce projet abandonné en 2019 car le lieu était situé en zone inondable. Gérard Larrat, maire de Carcassonne, a déjà été interpellé, et espère avoir le soutien des élus locaux.

Les habitants des rues Auguste-Fourès et Gabriel-Pelouze, juste derrière la maison d’arrêt, ne sont pas contents de la reprise du projet de construction d’un centre d’accueil familial. « Nous ne sommes pas contre la construction de la maison familiale, mais pas sur ce terrain », disent-ils à l’unanimité. En effet, ce projet se heurte à certains obstacles et pourrait perturber la quiétude du voisinage. Pour l’heure, le centre de déportation de Carcassonne fait partie des 20 prisons de France qui ne disposent pas de structure pour accueillir les familles des détenus.

Des motivations environnementales

Des motivations environnementales

Le bâtiment doit être implanté sur un espace vert. « Une honte » pour les riverains : « Aujourd’hui, on ne détruit pas les espaces verts, on les crée », lance Annabelle. Ce coin potager contient quelques cannebergiers qui créent de l’ombre et donc de la fraîcheur. Ceci pourrez vous intéresser : Augmenter le crédit à la consommation : quelles branches sont concernées ?. « Avec le réchauffement climatique, il faut préserver cet endroit, ce n’est pas du béton. » De plus, les enfants locaux jouent au ballon et les touristes viennent pique-niquer.

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Encombrements et nuisances sonores

Encombrements et nuisances sonores

Le centre de remplacement ne dispose pas de parking et le projet ne prévoit que trois zones de remplacement de paillis. Cependant, les rues Augustes-Fourés et Gabriel-Pelouze sont étroites et il y a peu de places de stationnement. A voir aussi : « Le premier critère pour choisir votre constructeur de maison est CCMI » | Maisons SeLoger. Cela conduirait à des problèmes d’encombrement : « Je suis sûr que la porte serait bloquée », s’inquiète Guy.

De plus, les voisins se plaignent déjà des nuisances sonores. « On entend les prisonniers crier entre eux. C’est normal, mais on a un siège côté ring », explique le groupe.

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Des alternatives possibles

Des alternatives possibles

Les maîtres d’ouvrage de construire une maison d’accueil derrière le centre de remplacement ne savent pas s’il s’agit d’un accueil de jour ou d’un accueil de nuit également. Si oui, il existe déjà des solutions. « S’ils prévoient de les héberger la nuit, tout ce dont vous avez besoin est autour en termes de loyers. A voir aussi : Construction de maison : attention aux clauses injurieuses. Sinon, nous pouvons fournir un espace couvert et clos. Inutile de créer une maison d’accueil et ils ne sont pas « hébergeurs », ils sont tous du trafic Sinon, les habitants du quartier proposent d’acheter la gendarmerie juste à côté de la prison. »Ils vont déménager dans deux ans, et il y a un parking et un endroit pour emmener les familles ! »

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Une prison en sureffectif

Une prison en sureffectif

Les habitants ont aussi une idée pour déplacer la prison. En France, la plupart des prisons se situent en périphérie des villes. Carcassonne fait figure d’exception puisque le centre de relocalisation est en centre-ville. De plus, la capacité d’accueil de la prison est largement dépassée. « Il y en a cinq par cellule ! Rénover complètement la prison ou la déplacer en périphérie comme partout en France. On pourrait transformer le bâtiment en musée ou en hôtel ! »