Castelnau Montratier-Sainte Alauzie. Lot : le moulin à vent souffle un vent de colère sur Castelnau

Written By Sara Rosso

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L’ambiance est tendue à la mairie de Castelnau-Montratier, avec en toile de fond l’achat d’une parcelle qui comprend l’un des moulins de la commune.

Le jeudi 23 juin, le temps était orageux, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur de la mairie de Castelnau-Montratier où se réunissait la mairie. Le maire Dominique Marin est immédiatement entré dans le vif du sujet et a fait le point sur la vente de trois terrains, dont celui où se trouve l’un des trois moulins emblématiques de Castelnau-Montratier.

Rappelons que le 11 mai le conseil a décidé d’anticiper contre le conseil du maire qui ne souhaitait pas avoir un autre bâtiment communal à entretenir. Le 25 mai, la délibération du 11 mai est retirée pour irrégularité. Après consultation des services de la préfecture et un échange entre le maire et le sous-préfet Nicolas Regny, il s’est avéré que les deux délibérations des 11 et 25 mai étaient toutes les deux illégales. En effet, seule la communauté de communes, à laquelle la compétence urbaine (PLU) a été transférée en 2017, a droit à la préférence des parcelles classées en espaces naturels, la commune concernée ne peut donner qu’un avis, suivie généralement par l’intercommunale.

Le ton est monté et il y a eu un vif échange d’arguments polémiques, le maire n’a pas beaucoup apprécié que les élus Patrick Gardes et Bernard Rességuier (qui assistaient au conseil) et Pascal Ressigeac (excusé ce soir-là) aient signé ensemble, sans le lui dire, un lettre. envoyé à la préfecture pour dénoncer l’illégalité du délibéré. Autre désagrément pour le maire, la lettre ouverte publiée dans la presse et signée par un groupe d’associations qui souhaitaient que le moulin passe dans le domaine public.

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En bref, les parcelles et le moulin seront vendus à un particulier qui a déjà signé un engagement avec la société immobilière Marín. Se référant à l’article L.2131-11 du code général des collectivités territoriales, Bernard Rességuier, maire de Sainte-Alauzie, parle d’un « conflit d’intérêts » impliquant Céline Marin, fille du maire, conseillère municipale, femme et adjointe au responsable de l’agence en question, et qui a participé aux débats et aux votes.

Cette remise en cause a été fermement rejetée par Dominique Marin, qui réfute toute participation aux bénéfices du mandat élu. D’autant plus que le conseil a voté illégalement sur une question hors de sa compétence et que les délibérations seront retirées. Sous le regard voilé du public présent, le débat dégénère alors, avec des propos et des doléances qui vont bien au-delà de l’affaire du moulin.