Plein de défauts, le logement est, en toute honnêteté, inutilisable.
C’était le rêve de Julien et de sa famille. Le 9 septembre 2021, débute la construction d’une maison à Assérac (Loire-Atlantique). Mais les futurs propriétaires s’inquiètent du développement de l’entreprise. « Il y a eu des problèmes à toutes les étapes de la construction. Le déclic est venu quand on a vu les maçons construire la charpente sur place ! C’était trop », se souvient Julien, copropriétaire de cette maison prêtée à nos confrères de L’écho de la Presqu’île.
Face à ces problèmes perçus, le couple a pris la décision en janvier 2022 d’arrêter de construire leur maison. La suspension du chantier est signalée par un avis de mise en demeure adressé au constructeur.
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Les propriétaires ont également besoin de conseils d’experts. Ce dernier estime que, compte tenu du nombre de malfaçons et de malfaçons, « la démolition complète de la maison est inévitable ». De nombreux problèmes sont confirmés par le contre-examen effectué par le constructeur.
La justice ordonne la démolition de la maison
Outre les conclusions des experts, il existe un autre problème qui rend difficile la poursuite des travaux : une garantie de livraison dépareillée. Cependant, ce document est très important car il garantit aux propriétaires de voir les travaux finis, même en cas de non-respect des obligations par le constructeur.
N’ayant pas réussi à trouver un accord à l’amiable, les propriétaires et le constructeur ont un rendez-vous au tribunal de Saint-Nazaire le 20 octobre 2022 pour déclarer le contrat nul et non avenu en raison de cette absence d’assurance. Le constructeur est condamné à indemniser les propriétaires.
Mais la justice dicte aussi la démolition de leur maison. A voir aussi : Le Mans : un homme interpellé après avoir blessé des passants avec un couteau. Le tribunal considère que « l’ampleur du dérangement, de la charpente à la fondation et malgré les mesures de réhabilitation préconisées par le bureau d’études, ne permet pas d’envisager de maintenir la construction en l’état ».