L’École centrale de Lyon construit une nouvelle stratégie pour devenir un leader scolaire sur les questions de changement environnemental et social, à l’instar du California Institute of Technology (Caltech).
Être « Caltech comme l’Europe, agrée aux grands changements » d’ici 2030. C’est l’objectif que l’École centrale de Lyon a défendu lors de la présentation de son plan 2022-2030.
Caltech est le California Institute of Technology, un établissement similaire à Centrale Lyon en nombre d’étudiants ou en nombre de laboratoires de recherche. Ses résultats de classe mondiale, ses prix Nobel, sa relation avec les entreprises et le système économique ont fait que l’école française utilise Caltech comme modèle.
Pour atteindre cet objectif, l’École centrale de Lyon souhaite notamment améliorer la formation de ses étudiants aux enjeux des grandes mutations environnementales, énergétiques, numériques et sociétales. Depuis la rentrée 2022, l’école d’ingénieurs a mis en place 16 heures de cours obligatoires dans le cursus ingénieur sur les enjeux du changement environnemental pour les étudiants de première année du campus d’Ecully.
A partir de 2024, l’établissement lyonnais prévoit également de créer un « Transition Lab », grand pôle d’expertise, de recherche et d’enseignement, pour un montant de 28 millions d’euros. , protection de l’environnement, etc. etc.) et favoriser la mise en œuvre de nombreux projets.
La recherche représente un enjeu clé dans la stratégie de la nouvelle école d’ingénieurs. Christophe Corre, Directeur de la Recherche et de l’Innovation a déclaré « Nous construisons une recherche pluridisciplinaire qui entretient des liens forts avec les acteurs de l’industrie, pour apporter des réponses adaptées aux défis sociétaux actuels. Il s’articulera autour de trois grands axes : la décarbonation, la société numérique et l’économie circulaire.
« Des changements majeurs doivent passer par l’intégration européenne », a déclaré Pascal Ray, directeur de Centrale Lyon. L’école d’ingénieurs envisage ainsi de renforcer ses ancrages en Europe mais aussi de développer de nouvelles alliances académiques en France.
Le directeur souhaite également faire de Centrale Lyon un campus international en accueillant des universités partenaires étrangères pour développer de nouvelles méthodes d’enseignement. L’école est à la recherche de plus de bâtiments pour mener à bien ses travaux.
Entre autres stratégies de l’établissement, l’augmentation du nombre d’étudiants. Centrale Lyon proposera donc une trentaine de places supplémentaires via la compétition d’après-saison. Mais l’établissement souhaite également renforcer la diversité des profils et nouera des partenariats avec des écoles et universités de la région Auvergne-Rhône-Alpes pour les initier aux études d’ingénieur.
La distinction sera suivie de la création de trois nouvelles bourses pour soutenir son développement. L’école de commerce d’Emlyon et Centrale de Lyon lancent notamment à la rentrée 2023 un bachelor en sciences de l’information pour l’entreprise responsable, un programme jeunesse qui associe sciences de l’ingénieur et sciences de gestion.
Fin novembre, les quatre écoles d’ingénieurs qui proposent des diplômes de troisième cycle sur le site de Lyon-Saint-Étienne (Centrale de Lyon, ENTPE, Insa Lyon et Mines Saint-Étienne) ont annoncé le lancement de leur alliance avec la création de Lyon Saint-Étienne. Ecole Supérieure d’Ingénieurs Étienne. Objet : soutenir le développement économique et la mise en place de coopérations dans le domaine de la formation, de la recherche et du développement.