Publié le 3 octobre 2022 à 20h13 Source : JT 20h Semaine
Publié le 3 octobre 2022 à 20h13.
Que faire pour les déserts médicaux qui touchent plus d’un Français sur quatre ?Parmi les solutions : une vingtaine de centres de santé d’urgence qui regroupent des associations de médecins urgentistes ou généralistes.Comment fonctionnent-ils ?
Que faire des déserts médicaux qui touchent plus d’un Français sur quatre ? Voir l’article : Chaleur : nos conseils pour éviter les coups de chaleur sur le chemin des vacances.
Parmi les solutions : une vingtaine de centres de santé d’urgence qui regroupent des associations de médecins urgentistes ou de médecins généralistes.
Dans cette zone commerciale se trouvent une boulangerie, un coiffeur, une pharmacie et un service d’urgence, ouvert il y a un an et demi. Il est situé à Bouc-Bel-Air (Bouches-du-Rhône) à 20 minutes des hôpitaux d’Aix et de Marseille. Cette fille a mal atterri sur son bras. Pour avoir un avis rapide, ton papa est allé directement aux urgences. Radiographie, échographie, pose de perfusion contre la douleur, ici, les patients sont traités comme à l’hôpital. Sept jours sur sept, un médecin et une infirmière assurent les urgences non vitales jusqu’à 19 heures.
C’est face à cette crise de médecins et d’hôpitaux débordés que le Dr. Maëva Delaveau, ancienne urgentiste, a cherché une solution en créant ce nouveau type de cabinet médical. La consultation coûte 25 euros et est remboursée comme un médecin généraliste. Le suivi est à la charge du médecin traitant. Encore faut-il en avoir un.
A 200 kilomètres de là, dans la Drôme, c’est précisément le problème et la raison de l’ouverture, à Bourg-de-Péage, cet été, d’un nouveau centre médical à l’initiative du groupe australien Ramsay. Dr. Annabelle Reynaud fait partie des trois médecins généralistes qui viennent d’y ouvrir, une aubaine pour de nombreux patients sans médecin. Ce qui l’a attirée dans ce cabinet, c’est le fait qu’il s’agit d’une employée, ayant une secrétaire pour les tâches administratives et travaillant avec une infirmière spécialisée. Cinq de ces centres ont été agréés par l’Assurance maladie pour une période d’essai de cinq ans.
TF1 | Rapport C. Bayle, J.F. Drouillet
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