Le 3 novembre dernier, la Fédération équestre européenne officialisait la nomination de Quentin Simonet comme deuxième vice-président. Une promotion en l’honneur du conseiller technique national de la Fédération Française d’Equitation en charge de l’attelage et des relations internationales, l’encourageant à poursuivre son travail politique et de terrain.
Quentin Simonet, collaborateur de la Fédération Française d’Equitation (FFE) depuis plus de quatorze ans, conseiller technique national en charge de l’attelage, des relations « sport » internationales et chargé de mission pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, est nommé 2e vice-président président de la Fédération équestre européenne (EEF), présidée par Theo Ploegmakers. Il a été élu pour la première fois au conseil d’organisation continental en 2019 et préside désormais les groupes de travail de développement, d’équitation et d’endurance. « Agir en tant que deuxième vice-président de l’EEF pour le développement de notre sport, aux côtés de mes collègues du conseil d’administration et en collaboration avec les fédérations nationales, est un honneur et surtout une grande responsabilité qui me motive vraiment. Je tiens à remercier la FFE de m’avoir permis de mener à bien ces vastes missions en plus de mon rôle au sein de l’organisation française pour promouvoir le sport équestre également à l’échelle européenne. Bien sûr, je tiens également à remercier Theo Ploegmakers pour la confiance qu’il m’accorde avec cette nomination », répond Quentin Simonet.
Que représente cette nomination pour vous ?
C’est une reconnaissance du travail que j’ai accompli jusqu’à présent au sein du conseil d’administration de l’EEF avec le bien commun en son cœur. C’est aussi un engagement renforcé dans la durée qui récompense mon implication, mais plus généralement celle de la FFE à contribuer au sein des instances internationales. Le fait de travailler depuis plus de douze ans au sein d’une fédération à forte dynamique, tant au niveau national qu’international, et de collaborer avec des acteurs du secteur dont les compétences en développement et de haut niveau sont reconnues au-delà de nos frontières, est extraordinairement formateur et inspirant. C’est un atout majeur.
Quelles sont vos fonctions en tant que deuxième vice-président de l’EEF ?
En tant que membre du Bureau et a fortiori Vice-Président, je dépasse le cadre de la représentation française exclusive pour avoir une vision européenne. Cette nomination s’accompagne de responsabilités supplémentaires, notamment en ce qui concerne les décisions liées à la stratégie globale de l’EEF, qui représente 40 Fédérations Nationales. En plus des thématiques spécifiques liées au développement, à l’effort et à l’endurance, j’ai désormais une responsabilité plus transversale. Theo Ploegmakers siège au conseil d’administration de la FEI, tout comme le Grec George Dimaras, premier vice-président de l’EEF. J’ai également été choisi comme adjoint de Theo pour la représentation EEF au sein de la FEI lors de l’Assemblée générale de la FEI au Cap, qui s’est tenue le week-end dernier à Cap.
En plus de cette nomination, vous resterez impliqué au sein de la FFE en tant que conseiller technique national. Êtes-vous toujours aussi motivé pour collaborer avec nos équipes en France et plus généralement avec la Fédération et ses acteurs ?
Cette nomination ne fait que renforcer ma motivation à travailler au sein de la FFE. La valeur ajoutée de ces engagements complémentaires est grande. Serge Lecomte, président de la FFE, Frédéric Bouix, délégué général, et Sophie Dubourg, directrice technique nationale, ont immédiatement soutenu cette évolution, aussi positive pour la FFE que pour moi. Certaines de mes missions sont en cours de réorganisation pour optimiser la coordination
Nous n’avons pas de représentation française au conseil d’administration de l’EEF depuis Christian Paillot, qui en était l’un des membres fondateurs et qui en a été le vice-président jusqu’en 2012. Faire partie du conseil n’est pas la seule façon de s’exprimer, mais cela leur permet quand même de pouvoir obtenir au plus près de nombreuses informations, réflexions et décisions. Le fait qu’un représentant de la FFE retrouve un poste de vice-président est devenu de plus en plus important dans un contexte où le rôle de l’EEF est grandissant et où les intérêts européens au sein de la FEI méritent toujours plus d’attention. Ce rôle au sein de l’EEF permet également de multiplier les échanges avec les représentants des fédérations étrangères, toujours sources d’idées utilisables pour les projets de la FFE. De manière générale, ce sont des leviers intéressants pour progresser au niveau national, européen et mondial, selon une vision européenne prenant en compte les arguments de pays comme la France.
De nombreux stages d’attelage fédéraux sont programmés cet hiver au Pôle France FFE de la discipline, au Parc Equestre Fédéral de Lamotte-Beuvron. Sur quoi allez-vous travailler dans les semaines à venir ?
Je reviens tout juste de l’Assemblée Générale de la FEI qui s’est tenue au Cap. En fin de semaine, nous organisons le premier stage hivernal d’attelage à deux chevaux avec Félix-Marie Brasseur et un stage poney avec Sébastien Vincent. Virginie Coudry, vétérinaire fédérale, sera également présente. Deux semaines plus tard c’est au tour des équipes Solo et Team. Chaque catégorie se réunit deux à trois fois durant l’hiver. Pendant les vacances de février, nous organisons également un stage de détection et de perfectionnement des jeunes dirigeants avec Benjamin Aillaud.Ces stages seront de plus en plus axés sur la gestion des matchs à l’approche de la rentrée 2023, en mars et avril. D’ici là, avec le cadre fédéral, les animateurs et entraîneurs privés, il faut faire le point sur les enseignements de la saison 2022, où en sont les poneys et les chevaux pendant les stages, etc. Se voir régulièrement en hiver et avoir des échanges réguliers entre animateurs et entraîneur national contribue grandement à la progression d’une saison à l’autre.