Chirurgie esthétique, vie ou mort : « Je n’ai plus de sensation dans mon ventre depuis l’abdominoplastie »

Rédactrice passionnée depuis plus de de 15 ans. Sara vous trouve les dernières infos

Chirurgie esthétique, vie et mort : « Je n’ai plus de tripes »

Un peu de botox par-ci, une augmentation mammaire par-là… La chirurgie esthétique est de moins en moins taboue. Ces opérations, longtemps cachées comme un secret honteux, sont désormais promues par les médecins qui les pratiquent comme par certaines stars et influenceurs ou influenceuses qui en ont bénéficié. À travers cette série « Chirurgie esthétique, à la vie à la mort », Yahoo tente de démystifier les raisons qui poussent les personnes à avoir recours à un acte de chirurgie, souvent irréversible, pour changer l’aspect de leur corps. Nous publierons une série de témoignages de personnes pour qui la chirurgie esthétique a changé la vie positivement ou négativement.

Ceci pourrez vous intéresser :
Corse-du-Sud AJACCIO Pharmacie Neuve, 10 avenue Noël Franchini 04 95 22 14…

Si vous aussi vous voulez témoigner, vous pouvez envoyer un message à cette adresse : laetitia.reboulleau@gmail.com .

Après des années de complexités sur sa silhouette et de régimes amaigrissants, sans succès, en 2017, Amandine décide d’opter pour la chirurgie bariatrique. La jeune femme, alors âgée de 32 ans et mère de deux enfants, a perdu plus de 30 kilos en 18 mois, passant d’une taille 46 à une taille 38. « Sur le papier j’étais heureuse. Je n’avais jamais été aussi mince. , et je pensais que ça allait me débarrasser de mes complexes. Ce à quoi je ne m’attendais pas, c’est l’effet sur ma peau. » Cette perte de poids rapide a en fait entraîné un excès de peau, typique dans ce type de situation. Et de nombreuses chirurgies bariatriques impliquent donc un second passage par la chirurgie, pour se débarrasser de cet excès de peau. Ce n’est pas obligatoire. De plus, tout le monde n’en a pas besoin. Mais pour Amandine, qui n’ose plus se déshabiller devant son conjoint à cause de ce nouveau complexe, obtenir la silhouette de ses rêves est la suite logique.

À Lire  Top 10 des pires conseils santé des influenceurs, n'écoutez pas ces gens

Vidéo. Dr Nathanel Edery (chirurgien esthétique) : « C’est l’opération la plus meurtrière en chirurgie esthétique » Voir l’article : Sommeil : attention à ne pas s’endormir.

L’abdominoplastie, une opération à risque

En 2019, la trentenaire décide de franchir le pas et prend rendez-vous chez un chirurgien esthétique pour ce qu’on appelle une « abdominoplastie avec transposition du nombril ». « C’est une intervention chirurgicale qui vise à enlever l’excès de peau entre le nombril et la région génitale et à retendre la peau saine. Mon chirurgien m’a expliqué que je serais mis sous anesthésie générale et que les résultats ne seraient définitifs qu’en visible trois mois de plus après l’opération. Lire aussi : Vacances : que mettre dans la trousse de voyage de bébé ? – Mis en exergue. Il m’a prévenu que la convalescence allait être longue et qu’il pourrait y avoir des complications. »

Parmi les problèmes potentiels annoncés, une perte partielle de sensibilité. « Il a mentionné une désensibilisation partielle de la paroi, c’est-à-dire la zone située entre le nombril et le pubis. Au début, tout allait bien, puis au bout de quelques semaines est venue la perte de sensibilité. Peut-être que je ne m’en suis pas rendu compte plus tôt à cause de la douleur de la cicatrisation, mais je ne me suis pas trop inquiété puisque mon chirurgien m’avait prévenu. »

Des conséquences sur le long terme

Seul hic, le délai de trois à douze mois annoncé pour retrouver la sensibilité s’écoule, sans amélioration. « Concrètement, quand je touche mon ventre, je ne sens rien. Cela fait maintenant plus de trois ans que je me suis fait opérer et rien n’a changé. Je ne sens pas mes vêtements lorsque mon partenaire pose sa main sur mon ventre, ou quand je grandis. Voir l’article : Menotté. Temps fort de la commune face à l’urgence médicale. Rien du tout », confie-t-elle, avant de préciser : « Ce n’est pas à proprement parler gênant, puisque ça ne fait pas mal, mais c’est quand même une sensation bizarre et dérangeante, car je ne peux pas m’empêcher d’avoir peur. finira par se propager, ou que j’aurai un problème parce que je n’ai pas de pressentiment. »

À Lire  Acouphènes : en parler pour mieux les gérer

La maman de deux enfants se souvient notamment d’une scène de la série « Desperate Housewives » : « Une des actrices utilise une prothèse pour faire semblant d’être enceinte et finit par s’empaler sur un couteau sans rien ressentir. Sauf que moi, si je me fais mal, ce n’est pas une prothèse qui sera touchée, mais ma peau, ou pire. Je sais que le risque que cela se produise est minime, mais voilà, c’est stressant. Je pourrais bien me brûler ou me couper par accident, et sans m’en rendre compte.  » Un peu comme les gens qui souffrent d’hypoesthésie, et qui ne ressentent pas de douleur physique.

La situation peut-elle s’améliorer ?

Amandine pourrait être en colère, car comme elle l’explique : « Si je n’ai plus de sensations dans mon ventre, c’est que les nerfs ont été endommagés de façon permanente, peut-être de façon irréversible, et ça n’aurait pas dû arriver ». . Mais malheureusement, c’est le risque lorsque vous subissez une intervention chirurgicale, qu’il s’agisse de chirurgie reconstructive ou de chirurgie esthétique. Aucune opération n’a de risque zéro. » D’ailleurs, son chirurgien est loin d’être alarmiste : « Il m’a dit que dans certains cas la sensibilité pouvait revenir des années plus tard. Alors je mords la balle, j’attends et je fais attention quand je regarde mon ventre. »

Malgré tout, la jeune femme ne regrette pas l’opération. « Je n’ai peut-être plus d’expériences, mais au moins je n’ai plus cet excès de peau qui m’a gâché la vie, et la désensibilisation n’a pas de conséquence directe sur ma santé. C’est une mauvaise chose pour le bien, et j’ai l’impression que c’est mieux si Moi-même, j’en valais la peine. Ma vie a changé à tous les niveaux, et un peu de prudence n’a jamais fait de mal à personne, n’est-ce pas ? » Une conclusion philosophique qui prouve que malgré les inconvénients, être bon avec soi-même peut valoir le sacrifice.

Vidéo. Dr Nathanel Edery (chirurgien esthétique) : « Il y a une augmentation très importante de la demande pour les liftings brésiliens, notamment à la demande des célébrités »

>> Chirurgie esthétique, vie et mort : « Je ne peux plus me regarder dans le miroir sans voir les cicatrices de ma liposuccion »

>> Implants capillaires, chirurgie, teinture… Craignant de vieillir, ces hommes sont prêts à tout

>> Réduction mammaire et sexisme : « On m’a reproché de le faire alors que mon copain était contre »

Voir l’article :
Nous sommes en 2022 et la santé mentale est encore quelque peu…