Rapide et silencieux, non polluant et peu fatiguant, le scooter électrique séduit de plus en plus de monde… mais attention à ne pas gaspiller. Un certain nombre de règles sont à respecter, notamment en fonction de la vitesse que peut rouler votre voiture.
Qui peut conduire une trottinette électrique ?
Tout le monde, à condition d’avoir 14 ans et d’avoir le BSR (connu aujourd’hui sous le nom de permis AM) peut conduire un scooter électrique, sauf si l’engin dépasse les 25km/h. Lire aussi : Carte Vitale : attention à ces faux SMS qui veulent voler vos informations. Dans ce cas, vous devez avoir 18 ans.
Trottinette homologuée et non homologuée, kezako ?
Les trottinettes électriques qui ne dépassent pas les 25km/h sont considérées comme des trottinettes « homologuées » et répondent donc aux normes européennes. Celles-ci fixent les règles de sécurité que les fabricants doivent respecter mais sont encore très imprécises. Selon l’AFNOR, une future norme européenne plus stricte devrait voir le jour en 2016.
Inclus : Après un accident : jusqu’à 13 500 € par dossier Voir l’article : Quelle est l’assurance d’un vélo d’équilibre électrique ?.
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Les scooters à plus de 25km/h sont dits « non autorisés » et sont tout simplement interdits sur la voie publique. Ils ne peuvent être utilisés que sur des routes privées.
Homologation des trottinettes roulant à plus de 25km/h
Attention, les trottinettes électriques qui roulent à plus de 25km/h doivent être déclarées au Ministère de l’Intérieur pour recevoir un numéro d’identification unique qui devra être apposé sur une partie non amovible de l’engin. Ceci pourrez vous intéresser : Vaudoise Assurances : Un arc-en-ciel après la grêle. Le décret, qui date de juillet 2009, s’applique de manière générale à tous les véhicules à moteur à plus de 25km/h pour limiter l’usage abusif des quads, mini-moteurs et autres pit bikes.
Mais même après avoir obtenu un numéro d’identification unique, il est interdit à un scooter électronique non autorisé de circuler sur la voie publique. En effet, on peut lire dans le décret : « Les véhicules automobiles visés par la présente charte ne peuvent en aucun cas circuler sur les routes ou dans les lieux ouverts à la circulation publique ou au public. Une telle utilisation est strictement interdite par le code de la route. Ils ne peuvent pas être utilisés pour des promenades ou balades sur voies privées (routes, chemins, chemins, chemins, etc.), ni pour un usage « tout-terrain » en milieu naturel. Ces engins doivent circuler de manière intensive sur des circuits, chenaux, terrains à usage sportif définis par le Code du sport (art. R. 331-21) ou terrains adaptés. »
Dois-je me faire assurer ?
Oui! Les scooters électriques sont considérés comme des véhicules terrestres à moteur selon le Code des assurances, ils doivent donc être entièrement assurés pour au moins les tiers. Les scooters à essence sont également dans le même bateau car c’est une question de vitesse et non de carburant. D’autres garanties optionnelles contre le vol, l’incendie et la protection du corps du conducteur peuvent être ajoutées. La couverture ne couvrira pas les réclamations et les accidents survenus si vous étiez sous l’influence de drogues ou d’alcool.
Votre assurance habitation ne suffit pas à couvrir votre trottinette électrique car elle dépasse les 6km/h. En effet, la plupart des multirisques habitation refusent d’assurer les véhicules électriques qui dépassent ce plafond, il est donc indispensable que vous souscriviez un contrat indépendant. Vous pourrez vous adresser à un assureur moto ou à une compagnie qui propose une assurance spécifique pour les véhicules électriques comme les scooters. Cela vous coûtera quelques dizaines d’euros par an. Les prix varient cependant selon les assureurs et alors n’hésitez pas à comparer les tarifs.
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Où puis-je rouler ?
Pendant longtemps, la législation en la matière n’a pas été confirmée et on lit partout que les scooters devaient rouler sur le trottoir ou les pistes cyclables, et respecter le Code de la route piétonne. Cependant, le Département du droit et de l’information administrative a publié une réponse du ministre en juin 2015 pour résoudre le problème. Il distingue les véhicules non motorisés et motorisés :
Certaines trottinettes ont un limiteur de vitesse qui les empêche de dépasser 6 km/h. Dans ce cas, ils peuvent entièrement emprunter les trottoirs.
Ma trottinette doit-elle être immatriculée ?
D’un point de vue administratif, puisqu’ils dépassent les 6km/h, les scooters électriques sont assimilés aux cyclomoteurs, ils doivent donc avoir leur propre carte grise et plaque d’immatriculation que vous pouvez obtenir auprès de votre Préfecture. L’enregistrement se fera à un endroit précis et amovible sur la machine.
Quel équipement obligatoire ?
Il est obligatoire de porter un casque de moto, pas une tête de vélo. Il est également recommandé de porter des gants et des vêtements de protection.
En cas de contrôle, quels documents dois-je présenter ?
Les trottinettes électriques étant assimilables à un véhicule à moteur à deux ou trois roues, vous devrez présenter une attestation de conformité communautaire que le vendeur devra vous fournir, et qui prouve que l’engin répond aux normes CE et respecte la réglementation. en matière de sécurité. Vous devrez également montrer la carte grise et la plaque d’immatriculation.
Quelles sanctions ?
En cas de défaut d’immatriculation ou de certificat de conformité, vous pouvez être passible d’une amende de classe quatre, jusqu’à 750 euros. Ne pas porter de casque peut également vous valoir une amende, mais vous ne recevrez une réprimande que lorsque vous toucherez le trottoir.