Cinq conseils pour faire du canoë sur la Seine sans trop se mouiller

Written By Sara Rosso

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Publié

12/04/2022 à 08:00

Philibert Humm, l’heureux récipiendaire de l’Interallié 2022 de Roman Fleuve, livre au Figaro quelques-uns des secrets qui lui ont permis, à lui et à ses amis, de vivre l’aventure la plus excitante de leur vie.

À l’été 2018, Samuel, François et Philibert décident de descendre la Seine depuis Paris jusqu’à son embouchure dans un fragile esquif simplement appelé Bateau. Après de nombreuses aventures, les trois aventuriers ont finalement atteint l’océan Atlantique. Après réflexion, Philibert Humm a décidé de raconter à sa manière, cette odyssée du XXIe siècle en Equateur, dans un livre intitulé, non sans malice, Roman Fleuve. Ce voyage a eu le bonheur de plaire aux jurés d’Interallié, qui ont décidé de l’attribuer au brave capitaine de bateau, ledit Philibert.

Aujourd’hui, à son crédit, l’auteur-aventurier, pas toujours marin d’eau douce, peut dévoiler sans trop se mouiller certains des secrets qui l’y ont conduit en toute sécurité : son choix d’embarcation, son goût de la curiosité, l’art de bien s’entourer. … Une aventure est une aventure, comme dit Claude Lelouch, alors à vos pagaies.

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1. Procurez-vous un bateau La première chose à faire lorsque vous commencez à pagayer sur une rivière est de vous procurer une rivière et des avirons. Si vous n’avez pas de rames, mais une pagaie, ça marche aussi. Il ne sert à rien de choisir un bateau trop grand ou trop cher car il prend plus de place et coûte cher. Mon conseil : choisissez la bonne taille de canoë. Si possible, nous pouvons ajouter un mât et une voile à l’aide d’un mât et d’un rideau de douche. C’est ainsi qu’un canoë devient un voilier. C’est plus grave.

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2. Sécurisez les services d’un compagnon d’aventure Partir seul à l’aventure est une entreprise risquée. On n’est jamais de trop quand quelque chose de mal arrive. Et puis ça raccourcit le temps. Philibert Humm recommande de choisir un ami comme compagnon d’aventure car cela permet de ne pas le payer. Si nécessaire, il peut transporter des sacs ou des canoës pendant que vous tenez la carte. Et s’il vous arrive de vous relâcher – même les adultes le font – il y a quelqu’un qui peut vous entendre gémir et gémir.

3. Choisissez un membre de l’équipe instruit. Il est également possible – ce n’est pas obligatoire – d’utiliser les services d’un autre ami ayant une formation intellectuelle. Attention : les intellectuels font rarement de bons aventuriers. Ils se fatiguent pour rien, profitent de l’expédition pour constituer un herbier et répandent leur savoir sur vous comme de la confiture. Philibert Humm avait décidé de recruter un doctorant en histoire du droit pour sa dernière épopée, Rowing Down a Raging River. Cet homme parlait couramment le latin et pouvait facilement déchiffrer le grec ancien. Dans le cadre de cette aventure, il s’est avéré des plus inutiles.

4. Créer des liens fraternels avec les populations locales… Voyager, c’est aussi l’occasion de créer des liens avec les peuples autochtones. Même si vous trouvez curieux les manières et les vêtements de Philibert Humm, il ne faut jamais hésiter à s’engager dans des relations humaines. Ces rencontres fortuites sont le piment de l’aventure et font de belles histoires à raconter sur le chemin du retour. Le jeune romancier se souvient d’une rencontre enrichissante près de Porcheville dans le département des Yvelines. L’indigène en question — il s’appelait Pascal — avait raconté des légendes sur son pays. En récompense de cette conférence impromptue, le trio d’aventuriers lui offrit en échange une tablette de chocolat.

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5. L’art de choisir un lieu de bivouac Choisir un lieu de bivouac n’est jamais facile. Si vous êtes trop lourd, vous ne vous arrêterez jamais, et si vous êtes trop petit, vous vous arrêterez partout… Philibert Humm se souvient d’un aventurier qui autrefois ne rechignait pas à camper n’importe où, au sommet des montagnes ou dans les régions les plus reculées. des endroits. dans des friches notoires, des ronds-points, des plages à marée basse, des parkings de centres commerciaux et même une fois derrière un toboggan d’autoroute. Un semi-remorque letton a eu raison de son insolence et il a appris à ses dépens que les garde-corps ne peuvent pas être un abri satisfaisant pour le camping. Privilégiez donc les endroits calmes et éloignés, desservis par les transports si possible, et équipés d’un défibrillateur.

6. Parlez de votre aventure et donnez-vous un bon rôle Un aventurier a l’avantage sur un courtier d’assurance de pouvoir transformer son expérience professionnelle en livre. C’est ce qu’on appelle un roman d’aventure. Les gens adorent ça. On peut se donner un bon rôle et embellir un peu, mais attention à rester fidèle aux faits : les lecteurs sont moins bêtes qu’on ne le pense.