Vérifié le 13/09/2022 par PasseportSanté
La claustrophobie est la phobie de l’enfermement. Il peut s’agir d’un véritable handicap, il est donc important de le traiter. Les thérapies cognitives et comportementales sont efficaces.
Claustrophobie, qu’est-ce que c’est ?
Définition
La claustrophobie est une phobie consistant en une peur panique du confinement, des espaces clos : ascenseur, métro, train, mais aussi des pièces petites ou sans fenêtre. A voir aussi : La chaleur élevée endommage la voiture : ce qu’il faut absolument faire pour la protéger…
Causes
La claustrophobie s’active à un moment où la personne est dans un état de vulnérabilité. Un événement de l’enfance (par exemple être enfermé) ou un événement traumatisant dans un espace confiné (par exemple se faire agresser dans le métro) peut expliquer la claustrophobie. Les scientifiques les voient généralement dans les phobies comme des peurs transmises génétiquement.
Diagnostic
Le diagnostic est clinique. Une peur d’être enfermé doit répondre à 5 critères pour qu’un psychiatre diagnostique une phobie : une peur persistante et intense d’être dans un espace clos (ou d’anticiper cette situation) avec incapacité à se raisonner, réponse immédiate et systématique dès que la la personne est en situation de confinement, conscience du caractère excessif et irrationnel de sa peur, les situations où la personne se trouve dans un lieu clos sont évitées à tout prix ou vécues avec beaucoup de difficulté, la peur, la claustrophobie gênent grandement les activités de la personne . De plus, ces troubles ne doivent pas être expliqués par un autre trouble (agoraphobie, stress post-traumatique)
Les personnes concernées
4 à 5% de la population adulte souffrirait de claustrophobie. C’est l’une des phobies les plus courantes.
4 à 10 % des patients des radiologues ne tolèrent pas le scanner ou l’IRM. Les enfants peuvent aussi souffrir de claustrophobie.
Facteurs de risque
Les personnes souffrant de troubles anxieux, de dépression et de consommation excessive de drogues, de drogues ou d’alcool sont plus à risque de développer des phobies.
Les symptômes de la claustrophobie
Comme pour toutes les phobies, le premier symptôme est une peur intense et irrationnelle : peur d’être dans un espace confiné ou peur d’anticiper un espace confiné. Cela peut être lié à la respiration. Les personnes claustrophobes ont peur de manquer d’air.
Les manifestations physiques de la claustrophobie
Traitement de la claustrophobie
Les thérapies cognitives et comportementales (TCC) donnent de bons résultats dans les phobies. Cette thérapie vise à exposer la personne à la cause de sa phobie, de loin et dans un environnement réconfortant, puis de plus en plus proche pour faire disparaître la peur. Le fait d’être confronté à l’objet phobique de manière régulière et progressive au lieu de l’éviter fait disparaître la peur. La psychanalyse peut aussi être une solution pour traiter la claustrophobie.
Des traitements médicamenteux peuvent être temporairement prescrits : anxiolytiques, antidépresseurs.
La relaxation et la pratique du yoga peuvent également aider les personnes souffrant de claustrophobie.
Les huiles essentielles aux propriétés calmantes et relaxantes peuvent vous aider à éviter les crises d’angoisse. Vous pouvez par exemple utiliser les huiles essentielles d’orange douce, de néroli, de petit grain bigarade par voie cutanée ou olfactive.
Prévention de la claustrophobie
La claustrophobie, comme les autres phobies, ne peut être prévenue. En revanche, lorsqu’une phobie se développe, il est important d’en prendre soin avant qu’elle ne devienne un handicap au quotidien.
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