Claustrophobie : quelles solutions à la claustrophobie ?

Written By Sara Rosso

Rédactrice passionnée depuis plus de de 15 ans. Sara vous trouve les dernières infos

Définition : qu’est-ce que la claustrophobie ?

Définition : c’est quoi la claustrophobie ?

Le portrait classique d’un claustrophobe est une personne qui ne supporte pas un ascenseur. Voir l’article : Répulsifs anti-moustiques : plantes, sprays… qu’est-ce qui marche vraiment ? Réponse ici. La vue de la porte qui se ferme crée un sentiment de panique totale (attaque de panique). Son pouls et sa respiration s’accélèrent, on dirait qu’elle s’étouffe.

Peur des lieux fermés et de l’isolement

La peur des lieux clos et de l’enfermement

Mais l’ascenseur n’est pas la seule cause. Selon le Dr Christine Mirabel-Sarron, psychiatre et co-auteur de How to Treat, tous les espaces clos et confinés (couloir, chambre, métro, etc. A voir aussi : Lutte anti-scorpion : les conseils de l’Institut Pasteur d’Algérie.) peuvent provoquer « une peur irrationnelle de perdre le contrôle ». phobie avec TCC (éd. Dunod, 29 euro).

La claustrophobie va même au-delà, comme l’explique le psychiatre :

« Certaines personnes se sentent restreintes lorsqu’elles portent des vêtements serrés ou un col roulé. Même le vernis à ongles ordinaire peut être considéré comme une limitation. »

La claustrophobie est souvent associée à la phobie sociale

La claustrophobie est souvent liée à la phobie sociale

Cette peur panique du confinement va de pair avec une peur de l’étouffement ou de l’étouffement, par exemple dans une foule (agoraphobie). Par conséquent, la claustrophobie est souvent associée à la phobie sociale (agoraphobie), qui contribue à une personne un peu plus isolée.

La vie des claustrophobes est particulièrement compliquée. « Cela peut même être épuisant », explique le psychiatre, car le patient cherchera constamment des solutions pour éviter les situations à risque. Pas facile de marcher quand on ne peut pas utiliser le métro ou les autres transports en commun, d’entrer dans la banque quand on refuse de passer par le sas, ou de monter quinze étages pour éviter l’ascenseur !

Comment faire une IRM quand on est claustrophobe ? Ceci pourrez vous intéresser : Ces conseils pour un sommeil réparateur sont vitaux pour votre santé.

Ceci pourrez vous intéresser :
Pour améliorer l’accès aux soins et désengorger les urgences, à l’initiative du…

Comment faire une IRM quand on est claustrophobe ?

Dans ce contexte de phobies, certains examens médicaux deviennent très dérangeants. C’est particulièrement vrai pour l’IRM (imagerie par résonance magnétique), un tunnel où il faut rester fermé pendant de longues minutes pendant que l’appareil prend des photos. Mieux vaut prévenir l’équipe médicale de votre claustrophobie avant de commencer l’étude. Dans certains cas, un sédatif léger peut être prescrit. Certains centres de radiologie ont même des IRM spécialement conçues pour les personnes souffrant de claustrophobie. Ils sont de plus grand diamètre et disposent d’un système de miroir qui permet de voir ce qui se passe à l’extérieur.

Les raisons : pourquoi devenons-nous claustrophobes ?

Votre enfant perdu dans la foule ? 6 conseils pour l'obtenir rapidement
Voir l’article :
C’est le cauchemar de tout parent. Qu’il s’agisse d’un parc, d’une rue…

Causes : pourquoi devient-on claustrophobe ?

De nombreux facteurs sont à l’origine de la claustrophobie. Le trouble peut apparaître à tout âge chez une personne présentant certaines vulnérabilités psychologiques, biologiques et génétiques.

Certaines personnes deviennent claustrophobes lorsqu’elles sont enfermées dans un placard, mais le traumatisme n’est pas toujours à l’origine.

Dans tous les cas, « la phobie naît de l’association de sensations corporelles désagréables avec un sentiment de danger immédiat », explique le Dr Mirabel-Sarron. Le cerveau enregistre ces informations, associe l’emprisonnement à la peur, et cela crée un blocage. Il va falloir se déconditionner pour s’en sortir.

Face à une phobie, la relaxation est essentielle. Ce n’est qu’en relâchant vos muscles et en ralentissant votre respiration que vous pourrez reprendre le contrôle. Ces exercices de relaxation, appris auprès d’un psychologue ou d’un sophrologue, serviront à apaiser une crise de claustrophobe.

Certaines personnes parviennent à surmonter leur handicap en s’exposant progressivement à l’objet de leur peur. Dans son livre, le psychiatre évoque une patiente claustrophobe dans le métro qui découpait ses trajets en plusieurs parties : elle descendait du train à deux ou trois stations pour se détendre, puis retournait dans le métro, etc.

Il convoque également cet autre patient, claustrophobe dans les ascenseurs, qui a tenu la porte assez longtemps pour calmer son esprit et se familiariser avec l’habitacle avant de monter étage par étage.

Peu à peu, ces personnes ont réussi à se débarrasser de la claustrophobie. « 50 % des phobies simples ou spécifiques (comme la claustrophobie simple, ndlr) disparaissent d’elles-mêmes, sans traitement. La guérison est spontanée. Les patients feront intuitivement ce que nous faisons en thérapie, note le psychiatre. Avec l’aide d’un thérapeute, une personne se sentira sensibilisée, comme avec une allergie.

Quelle thérapie pour soigner la claustrophobie ?

Ceci pourrez vous intéresser :
Règles du forumGRAPHIQUE &amp ; FAQ des forums SWU • Rappel : les…

Quelle thérapie pour soigner sa claustrophobie ?

Les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) ont prouvé leur efficacité, notamment dans la claustrophobie.

Avant de commencer la thérapie elle-même, le psychothérapeute vérifiera si le trouble est lié à la phobie sociale. Il recherchera également la dépression, qui est fréquente chez les personnes souffrant de claustrophobie. Dans certains cas, un traitement antidépresseur peut aider.

A partir de là, le patient se voit proposer un « contrat sur mesure ». « Après trois entretiens d’évaluation, il faut au maximum 12 à 15 séances pour une phobie simple sans comorbidités ni dépression », précise le psychiatre. Le psychologue du ZUS prend en charge 8 séances de prescription.

Thérapie d’exposition pour affronter la peur

Une thérapie d’exposition pour se confronter à sa peur

Une partie importante de la thérapie est l’exposition très progressive du sujet à l’objet de sa phobie afin de lui apprendre à contrôler son anxiété. Parallèlement, le patient est formé à des techniques de relaxation qui l’aideront à contrôler sa respiration et à détendre ses muscles tendus par la peur.

L’exposition à la réalité virtuelle se développe de plus en plus. Équipé d’un casque de réalité augmentée 3D, la personne se trouve dans une situation très évolutive. « Il est très important que ce type de thérapie soit initié et supervisé par un thérapeute pour des bilans réguliers », souligne le Dr Mirabel-Sarron. Le cerveau va progressivement se décourager. Il ne déclenchera plus une réaction d’anxiété excessive dans un ascenseur ou un métro.

À Lire  Bordeaux : trucs et astuces pour protéger les jeunes enfants du numérique