Comment l’huile de CBD est-elle fabriquée ?

L’huile de CBD est probablement l’un des produits au cannabidiol les plus populaires en France. Les consommateurs l’apprécient particulièrement pour sa pureté et son authenticité. De plus, il peut être utilisé de différentes manières. Ce produit est conditionné sous forme de gouttes dans un flacon et peut être à spectre complet (spectre complet) ou à large spectre (spectre large). Ce fichier contient des informations à jour sur le processus de production d’huile de cannabidiol.

Fabrication d’huile de CBD : le choix du chanvre

Pour obtenir une huile de CBD de qualité et conforme à la réglementation française en vigueur, les producteurs n’utilisent que des variétés de chanvre industriel (cannabis sativa L.) agréées par l’Union Européenne et issues de culture légale. Leur concentration en THC est inférieure à 0,3% et leur culture est pratiquée par des agriculteurs respectant la réglementation européenne et française, conformément à la réglementation en vigueur.

Pour que le produit soit de haute qualité, ces marques choisissent le bio. Ils s’approvisionnent apparemment auprès de producteurs qui, en plus d’être légaux, cultivent naturellement leur chanvre dans un sol propre et non toxique. A voir aussi : « L’interdiction des fleurs de chanvre CBD menacerait un secteur en plein essor ». Ces agriculteurs sont logiquement certifiés par le gouvernement.

Comment l’huile de CBD est-elle extraite ?

Après avoir reçu la matière première (cannabis sativa L., bien sûr), l’étape suivante consiste à extraire toutes les substances actives qui composeront l’huile de cannabidiol. Comme l’explique CBD Monkey, l’extraction peut se faire de plusieurs manières, mais dans tous les cas l’huile est plus spécifiquement extraite des trichomes résineux des plantes de cannabis sativa L. A voir aussi : Tomorrow Is Ours – Précédemment : Lost Illusions. Ce sont des « usines » à cannabinoïdes que l’on trouve principalement dans les fleurs. Les feuilles et les branches en ont aussi, mais en quantité limitée.

La quantité de cannabidiol dans ces glandes à résine dépend de la variété de cannabis et des conditions de culture. Quant à la teneur en THC, comme l’exige la loi, elle ne dépasse pas 0,3 %.

Extraction par solvant synthétique

C’est la plus ancienne méthode d’extraction du cannabidiol. A ce jour, elle reste très courante car elle est à la fois peu coûteuse et facile à mettre en œuvre. Son principe est relativement simple. Voir l’article : C’est l’étoile qui dort le moins. La fleur de cannabis est trempée dans un solvant de synthèse (éthanol, butane, hexane, propane…), puis mélangée et filtrée. Le matériau restant est ensuite chauffé en une pâte visqueuse contenant des cannabinoïdes. Ce dernier est distillé pour séparer le cannabidiol des autres principes actifs.

Le principal avantage de l’extraction par solvant est sa rentabilité et le fait qu’elle garantit un rendement élevé en huile de cannabidiol. Il conserve également l’odeur caractéristique de la plante.

Cependant, les experts disent que le solvant synthétique utilisé endommage souvent le produit final, dénature ses composés et laisse une quantité importante de résidus. Les solvants hydrocarbonés tels que le butane, l’hexane et le propane sont également neurotoxiques, mais hautement inflammables. Si elles ne sont pas correctement purifiées lors de l’extraction, l’huile ainsi obtenue peut être nocive et toxique pour la santé.

Extraction supercritique au CO2

Dans ce cas, le CO2 est chauffé pour élever sa température au-dessus des 31° critiques. Dans le même temps, la pression est augmentée jusqu’à dépasser 74 bars (point critique). Le CO2 entre alors dans un état « supercritique » : il se liquéfie sans perdre la dynamique des fluides du gaz. Grâce aux propriétés spécifiques du CO2 à l’état supercritique, il se comporte comme un solvant, à la différence près qu’il est neutre et ne contient pas d’impuretés ni de substances toxiques. Pour cette raison, il est autrement appelé « solvant vert ».

Lors de l’extraction, lorsque la pression commence à chuter, une substance cireuse brute à forte concentration de CBD est libérée du gaz. Celle-ci est collectée dans un conteneur spécifique.

Certes, l’extraction du dioxyde de carbone supercritique est de loin la plus efficace. Cela permet au fabricant d’isoler les différentes molécules de cannabis avec la plus grande précision sans affecter leur intégrité ou leurs propriétés. Le résultat est une huile de la plus haute qualité avec une pureté exceptionnelle, c’est-à-dire exempte de toute trace de solvants, de résidus et de produits chimiques. Il est plus sûr, non toxique, naturel, incolore, inodore tout en préservant les arômes naturels du chanvre utilisé.

Le seul inconvénient de cette technique est qu’elle est coûteuse, ce qui se répercute effectivement sur le coût des huiles produites.

Extraction à base d’huile végétale

Ici, l’huile végétale est utilisée comme solvant naturel : huile d’olive, huile de coco, huile d’avocat, huile MCT, huile de chanvre (c’est à privilégier si l’on souhaite renforcer les propriétés de l’huile). Premièrement, la fleur de CBD doit être complètement décarboxylée pour activer ses propriétés thérapeutiques. À ce stade, il est soumis à la chaleur, grâce à laquelle les acides cannabinoïdes qu’il contient sont naturellement transformés en cannabinoïdes actifs pouvant être absorbés par le corps humain.

Après décarboxylation, la fleur est infusée dans le solvant lipidique sélectionné pendant plusieurs heures. Les cannabinoïdes vont se séparer de la plante puis se lier naturellement aux corps gras de l’huile végétale pour former un produit d’infusion. Il suffit de filtrer le mélange obtenu pour éliminer la matière végétale restante. Abordable et simple à mettre en place, l’extraction d’huile végétale est la méthode privilégiée par les consommateurs qui souhaitent fabriquer leurs propres huiles CBD.

Que se passe-t-il après l’extraction de l’huile CBD ?

Une fois extraite, l’huile de CBD, quelle que soit la méthode d’extraction utilisée, subira un « hivernage ». C’est un processus qui vise à le purifier et à augmenter à la fois sa valeur et sa qualité. A l’issue de cette opération, le produit est débarrassé des impuretés et des substances indésirables comme les cires, les lipides, les graisses, etc. On obtient alors une huile pure riche en cannabidiol dont la pureté et la qualité dépendent de la technique d’extraction utilisée.

L’extraction au CO2 supercritique, selon les experts, permet d’obtenir l’huile la plus pure et de la plus haute qualité. Quant aux huiles extraites avec des solvants synthétiques, leur qualité et leur pureté après hivernage sont moyennes. C’est pourquoi certains fabricants les soumettent à un processus de raffinage supplémentaire pour les purifier au maximum.

Gardez à l’esprit que l’huile de CBD créée lors du processus d’hivernage est à spectre complet. Cela signifie que toutes les substances actives contenues dans le chanvre y sont disponibles, y compris les phytocannabinoïdes (CBD, THC, CBN, CBG, etc.), les terpènes, les flavonoïdes, etc. Comme l’exige la législation française en vigueur, les producteurs doivent s’assurer que la concentration de THC dans l’huile produite à base de chanvre est inférieure à 0,3 %. Si cette dose maximale n’est pas respectée, l’huile est automatiquement considérée comme un stupéfiant et donc interdite à la vente. Quant au taux de CBD, il varie généralement de 5% à 40%.

Huile de CBD broad spectrum : comment est-elle obtenue ?

L’huile à spectre complet doit passer par un processus supplémentaire. Au cours de celle-ci, la chromatographie liquide permet d’isoler le THC et de l’éliminer naturellement à basse température jusqu’aux dernières traces. Après cette opération, toutes les substances actives contenues dans l’huile seront conservées. Ensuite, nous utilisons de l’huile de CBD, à spectre complet, mais sans trace de Δ-9-tétrahydrocannabinol.