Un PERMIS de démolir au profit de Monoprix vient d’être délivré par l’adjoint à l’urbanisme de Belfort, Jean-Marie Herzog. L’action ne vise pas à détruire le magasin de l’avenue Foch, mais seulement le vilain auvent de la façade principale. Une décision qui fera des heureux : Réalisé en verre, bois, zinc et autres métaux, cet aménagement est rejeté depuis des années par les Belfortains.
En raison du poids de la structure, un support sera nécessaire avant de démonter les tirants métalliques puis la structure. Pour éviter d’abîmer la façade. Ce travail devrait commencer prochainement.
Mais le signe ne s’arrête pas là. Elle compte embellir sa devanture. Un projet souvent évoqué, mais qui n’a jamais été mis en œuvre.
« La nouvelle directrice Christine Rheindt veut que ça se réalise », explique Florence Besancenot, assistante commerciale. « Elle nous l’a expliqué lors de notre première rencontre après sa prise de fonction. Je pense que les projets municipaux du parking souterrain du Faubourg de Montbéliard et le renforcement de la vidéosurveillance ont quelque chose à voir avec le regain d’intérêt de Monoprix pour Belfort. »
« La démolition de la casquette actuelle est susceptible de nous dévoiler de nouvelles surprises architecturales »
Afin de redynamiser le supermarché, le directeur a proposé de participer aux activités de la ville, selon les élus. La marque rejoint le Mois givré, qui donne des mandarines. Ceci pourrez vous intéresser : Professeur de l’école Thomas à La Réunion prend une « bouffée » d’un élève de 9 ans : donne l’alerte aux parents.. Parallèlement, elle rénove l’escalator et prévoit d’ouvrir le dimanche matin.
« Ses initiatives ont augmenté son chiffre d’affaires », explique Jean-Marie Herzog. On est loin de la période où Monoprix envisageait sa fermeture pure et simple.
Restait le problème de la devanture, pierre d’achoppement de l’ancienne commune (voir ci-contre).
« Le 18 février, poursuit Jean-Marie Herzog, Monoprix nous a présenté un projet avec un grand fronton de couleur foncée avec un logo rouge. Il avait l’inconvénient de recouvrir consoles et arcades. Nous avons refusé. Le groupe a revu le projet , et nous nous sommes revus le 10 mars. Les corbeaux ont été dégagés, mais pas les arcades. »
Ensemble, Ville et la direction ont travaillé sur un nouvel exemplaire avec une bannière plus discrète dans laquelle le logo Monoprix est intégré. Pour un coût d’environ 200 000 €.
« Avant de valider ce projet », précise l’adjoint à l’urbanisme, « cependant, nous attendons la fin de la démolition de la coiffe actuelle, qui va probablement nous révéler de nouvelles surprises architecturales. »
La marque étudie la possibilité de repeindre la façade donnant sur le parking.
« L’embellissement du Monoprix va améliorer l’entrée de la vieille ville », conclut Florence Besancenot. « Avec l’ouverture du restaurant Midi Minuit, le commerce du centre-ville se redynamise. »