Les événements ont eu lieu le 21 septembre. Ce jour-là, il a pris une Renault Mégane pour se rendre au travail. Mais en chemin, il a croisé la route d’une femme à moto et l’a violemment percutée. Il a immédiatement appelé à l’aide et s’est inquiété de l’avenir de la victime.
A l’arrivée des policiers, Didier Parmentier leur a dit nonchalamment qu’il n’avait pas de permis de conduire. Ce que la police a rapidement confirmé. En 2012, son permis est effectivement révoqué, le solde de points étant nul suite à la suppression de plusieurs points pour excès de vitesse. La police découvrira également qu’il conduisait sans assurance. De son côté, la jeune femme a quitté les lieux rapidement après l’arrivée des pompiers.
Le prévenu explique avoir pris le volant pour «une extrême urgence»
Présenté devant le tribunal de Compiègne, sous mandat de comparution immédiate, Didier Parmentier a reconnu le fait. « Je n’ai pas conduit depuis longtemps, je conduis moi-même ou je prends les transports en commun. Voir l’article : Il y a encore un manque de confiance dans la trottinette électrique en libre-service. Mais ce jour-là, c’était une affaire urgente. Je dois aller dans l’Aisne pour signer un contrat.
Réalisateur de profession, l’homme n’a pas travaillé dur depuis ses problèmes de santé. Et quand cette opportunité s’est présentée, il a déclaré qu’il ne pouvait pas la donner. Mais l’argument n’a pas satisfait le président du tribunal. « Ce n’est pas si urgent. » Et Parmentier de faire ses preuves : « J’ai déjà signé ce contrat pour ramener un peu d’argent. Je ne peux pas imaginer y aller. Mais depuis, je comprends que c’était une grosse erreur.
Devant le jury, il a cependant nié avoir frappé la femme à moto. « J’ai été arrêté à un carrefour. J’étais sur le point de tourner à gauche quand j’ai entendu le fracas sur ma droite. J’ai vu l’effet du verre sans savoir d’où il venait.
Condamné à six mois ferme mais sans mandat de dépôt
Lors de l’instruction de l’affaire, le président du tribunal a rappelé que Didier Parmentier avait commis plusieurs billets d’expulsion. « Ce n’est donc pas la première fois que vous voyagez sans permis. » Il était convaincu que c’était la première fois depuis 2018 (le jour de sa dernière fuite) qu’il prenait la voiture.
Face à ces faits, le procureur a requis une peine de 12 mois de prison dont la moitié avec sursis pendant deux ans. Elle réclame également deux amendes pour refus de céder et conduite sans assurance.
« C’est presque une condamnation à mort, Me Jean-Mary Morin, l’avocat de la défense, a été arrêté. Nous ne voulons plus qu’il conduise ou travaille. Il a été condamné à une amende alors qu’il n’a aucun revenu. mettre . Là, ramassons-le.
Le tribunal s’est rangé du côté des plaignants. Outre six mois, le prévenu a été condamné à une amende de 135 euros pour conduite sans assurance et à une amende de 90 euros pour refus de donner la priorité à l’origine de l’accident. Il a également été interdit de conduire tout véhicule pendant trois ans. Sa voiture a également été confisquée.