COVID, Contre-recherche sur les effets indésirables des vaccins / Partie 2

Rédactrice passionnée depuis plus de de 15 ans. Sara vous trouve les dernières infos

Après leur vaccination, les hommes et les femmes peuvent souffrir de divers troubles. Des problèmes neurologiques aux troubles du cycle menstruel en passant par les maladies mortelles, les personnes et les familles concernées remettent en question le vaccin mais peinent à se faire entendre par leurs médecins. Attention, effets secondaires visibles mais non identifiés…

Partie 2 : Quand la morsure devient suspecte

Patrick (1) en a marre de ce tremblement, surtout dans les jambes mais aussi dans les bras et le visage. « Je ne sais pas si c’est sérieux », avoue cet opticien de 50 ans. Je sais cependant que je n’avais pas ce problème avant d’être vacciné. » Plus précisément pour recevoir sa deuxième dose de Moderna, le 30 septembre 2021. Le lendemain, Patrick ressent de violentes contractions au bras droit, celui qui n’a pas reçu l’injection. « Mon muscle bougeait à grande vitesse et a continué pendant une dizaine de jours, explique-t-il. Ensuite, les contractions ont ralenti mais se sont propagées à gauche et à droite dans chacun de mes membres. J’ai consulté mon médecin généraliste. Praticien et plusieurs neurologues, personne ne comprend ce qui se passe.On ne voit que des myokinies, ces contractions musculaires involontaires qui l’accompagnent depuis près d’un an, même si l’état de Patrick s’est amélioré cet été lorsque ce sudiste a pu se baigner dans la mer tous les jours .

Tous les médecins consultés ont noté que des tremblements ont suivi la vaccination, mais aucun d’entre eux n’a fait de lien, ni pensé à déclarer ce cas d’effet indésirable après la vaccination pour la pharmacovigilance. « Alors je l’ai fait moi-même en joignant à mon dossier les examens et tests prescrits par les neurologues », poursuit Patrick. J’ai reçu sous 24h une réponse formulée par un interne qui est le seul médecin qui a pris mon problème au sérieux, reconnaissant qu’il y avait un problème. Il a écrit que la connexion du vaccin était possible et a déconseillé de recourir à la troisième dose. « Un rappel que son médecin généraliste le recommande en l’invitant à passer au vaccin Pfizer. « Je ne prendrai pas une nouvelle dose forte de ma lettre de pharmacovigilance, assure Patrick. Ce qui m’arrive pourrait être une coïncidence ou de la malchance, mais du fait de la concomitance, le lien avec le vaccin semble probable et devrait être mieux considéré. »

« Tout est devenu très flou »

Pour Elofora, la troisième dose du vaccin Pfizer est en cause. « Je l’ai reçu le 10 janvier 2022 et le 11 je ne voyais plus des deux yeux : tout était devenu très flou, confie cet intérimaire de 53 ans. Les jours suivants, j’ai commencé à voir double et le 14, mon mari m’a emmenée aux urgences. Les tests ne détectent qu’une pression artérielle très élevée de 22 et on lui prescrit des médicaments pour l’abaisser, sans rien offrir pour son problème oculaire qui s’aggrave. Elle consulte donc un ophtalmologiste et une IRM peut découvrir que l’œil droit d’Elofora ne fonctionne pas bien et que l’œil gauche commence à s’améliorer. Sur le même sujet : Centre Alsace. Conseil local de santé mentale en attente. Cela ne durera pas, car tandis que l’œil droit continue de voir double, le gauche se ferme. « Et quand je lève les yeux, je vois flou », se lamentait Elofora ce printemps alors qu’elle passait des rendez-vous médicaux sans pouvoir identifier la nature et l’origine de cette maladie, qui ne lui permet plus de travailler et de vivre. « Mon généraliste m’a dit que le vaccin devait en être la cause, mais du côté du spécialiste, dès que j’évoque cette possibilité, j’ai l’impression de parler dans le vide, comme si le sujet était de la peur. Il est complètement couvert en me disant simplement que ma vue reviendra d’elle-même. »

De son village des Pyrénées, Laurenne, 39 ans, a le même type de réaction à la paralysie faciale périphérique, ou paralysie de Bell, qui l’a frappée le 22 décembre, 33 jours après sa deuxième dose de Pfizer : « Des spécialistes qui me suivent, neurologues et ORL, sont très réticents à faire un rapprochement avec le vaccin alors qu’il m’a été présenté comme probable au centre de pharmacovigilance car ils m’ont appris que ce type de paralysie c’est connu comme un effet secondaire qui s’est déjà produit de 5 à 43 jours après l’injection. « . De type sévère, sa paralysie du côté gauche du visage a certes commencé à disparaître au bout d’un mois et demi, mais  » l’œil ne se ferme toujours pas complètement spontanément, le bas du visage reste atteint, et avec fatigue et de la parole, tout le visage a encore tendance à se durcir », décrit Laurenne qui veut témoigner pour « briser le silence sur ces effets secondaires qui sont encore tabous et que les patients ne se retrouvent plus isolés ».

Voir l’article :
Une nouvelle enquête menée ce mois-ci a révélé que la raison la…

« Ils ne comprenaient pas ce qui m’arrivait »

Sur Instagram, le collectif « Où est mon vélo ? » rassemble des centaines de témoignages de femmes dont les règles ont été perturbées après leurs vaccinations. Parmi eux se trouve Lucie, une coach sportive de 38 ans. « Je n’ai plus eu de règles depuis ma première injection, le 16 mai 2021, faites-nous confiance. J’ai vu trois médecins, avec l’impression qu’ils étaient gênés que le vaccin soit suspect alors qu’ils ne comprenaient pas ce qui m’arrivait. Voir l’article : Peur de l’avion : que prescrire ?. Les problèmes de règles sont pourtant fréquents chez les femmes vaccinées contre le covid, « avec beaucoup d’autres dans mon cas mais aussi dans le cas inverse de saignements excessifs voire continus ou de retour de règles des années après la ménopause », ajoute Lucie, qui a reçu sa troisième dose en janvier dernier. « Je suis tout sauf anti-vax et je veux me protéger d’une forme sévère ou d’un long covid. Mais je ne peux pas ignorer ce problème de règles qui me fait aujourd’hui craindre la stérilité. »

Passons à une maladie rare, avec Amélie (1), une jeune femme qui a contracté la maladie de Devic à l’âge de 15 ans, une maladie inflammatoire auto-immune du système nerveux central. Vaccinée avec une dose unique le 7 décembre 2021, deux mois après avoir eu le covid, elle s’est rapidement sentie fatiguée, puis a souffert de vomissements et d’un tel mal de tête qu’elle ne mangeait presque plus et ne quittait plus son lit. quand ses parents l’ont emmené aux urgences le 23 décembre. « Le médecin avait du mal à comprendre ce qu’elle avait », se souvient la mère d’Amélie. Il envisageait une grossesse, une mononucléose ou une gastro. J’ai évoqué la possibilité d’un lien avec la vaccination, mais il a lâché ma remarque et lui a diagnostiqué une gastro. Je regrette mes propos car j’ai l’impression que parler du vaccin a eu un effet négatif sur ce diagnostic. Si je n’avais rien dit, il aurait pu chercher plus loin et trouver le problème neurologique. »

À Lire  Lyon : dépassé par l'attente aux urgences, un homme en situation irrégulière s'en prend à l'infirmière

Trois jours plus tard, l’état d’Amélie continue de s’aggraver et ses parents ramènent leur fille aux urgences en la portant. « Ils ne nous ont même pas laissé voir un médecin là-bas et nous avons été envoyés chez le médecin où ils n’ont gardé que le diagnostic gastro et nous ont conseillé de l’emmener manger Quick pour résoudre le problème », s’étonne encore la mère qui a alors appelé son médecin. Il a immédiatement ordonné une réhydratation, qu’une infirmière a pratiquée le 27 décembre, sans effet. Le lendemain, la famille appelle les pompiers qui constatent qu’Amélie tient des propos incohérents et l’emmènent à l’hôpital où des tests neurologiques révèlent une paralysie, après une violente poussée de la maladie de Devic.

L’adolescente va passer un mois en réanimation pédiatrique, et elle en garde des séquelles : hémiplégie du côté droit et vision double. « En fait, j’ai encore dit au pédiatre qu’Amélie avait été vaccinée le 7 décembre, confie sa maman. Il m’a répondu qu’on attaquait le vaccin pour tout et n’importe quoi, y compris un accident de voiture. Choqué, j’ai insisté, et deux jours plus tard on nous a dit qu’un signalement serait fait à la pharmacovigilance. Des infirmières et des médecins nous ont également dit qu’un lien était possible car le vaccin avait déjà causé des maladies auto-immunes, mais le neurologue qui soigne ma fille considère que nous ne pourrons jamais prouver ce lien de causalité. Il dit qu’il faut généralement trois à quatre semaines pour déclencher un effet neurologique qui provoque ce type de maladie, mais ici ce n’est qu’entre deux et trois semaines, un peu juste. C’est des croquettes ! »

Alors que les parents d’Amélie estiment que le vaccin est très probablement responsable de la maladie de leur fille, Aurélien est plus perplexe face à ce qui lui arrive. Un mois et demi après sa deuxième dose de Pfizer, qu’il a reçue début juillet 2021, cet étudiant de 20 ans ne commence à dormir qu’une ou deux heures par nuit, souffrant de maux de tête de plus en plus violents. Son état s’est aggravé et à l’automne une IRM a découvert un adénome de l’hypophyse, une tumeur généralement bénigne. Un diagnostic contesté par un professeur hospitalier endocrinologue qui pense à une inflammation de l’hypophyse, un effet secondaire du covid, qu’Aurélien n’avait pas. Pendant plus de six mois, il va d’un médecin à l’autre avec des avis contradictoires jusqu’en juillet où une nouvelle IRM confirme l’adénome. Nous l’appelons pour consulter en urgence un neuro-chirurgien qui envisage maintenant d’opérer cette tumeur dont personne ne peut expliquer l’origine. « Au début, je n’avais pas pensé au vaccin, mais plusieurs médecins qui ont mis en cause le covid pour expliquer mon état, j’y ai pensé car j’ai une tumeur de type hormonal et je sais que le vaccin peut causer des problèmes hormonaux, comme dans les menstruations, il explique. Aurélien. Quand j’évoque cette possibilité aux médecins, ils ne commentent pas et je me sens mal à l’aise. Mais cette question se pose car je n’avais aucun souci avant d’être vacciné. »

Face au Covid-19, les dentistes ont su s'adapter
Ceci pourrez vous intéresser :
Parmi la longue liste des professions impactées par la pandémie de Covid-19…

« La littérature scientifique ne sait pas tout »

Aurélien veut savoir ce qui lui gâche la vie depuis un an. Faute d’explication médicale, il a contacté un avocat, Me Lanzarone, dont plusieurs clients se disent victimes d’effets secondaires. Ceci pourrez vous intéresser : Grillons : est-ce nocif pour la santé ?. « Personne n’a pensé au vaccin quand les problèmes de santé d’Aurélien ont commencé dans les jours qui ont suivi son injection », note l’avocat. Je vais demander une expertise pour trouver l’origine de sa tumeur sans exclure cette possibilité. Si elle est crédible, la responsabilité du vaccin peut alors être recherchée devant les tribunaux afin d’obtenir réparation du préjudice.

D’autres clients de Me Lanzarone ont déjà demandé à être indemnisés du préjudice qu’ils estiment avoir subi du fait de leur vaccination auprès de l’Office National d’Indemnisation des Accidents Médicaux (ONIAM). Par exemple Franck, un chef de 50 ans en arrêt longue maladie depuis le 7 juin 2021. Dix-huit jours plus tôt, il a reçu sa première dose de Moderna, suivie de fièvre et de douleurs abdominales trois jours après l’injection. Le 10 juin, il est hospitalisé et des problèmes cardiaques sont identifiés, il suspecte une péricardite, puis une myocardite avant qu’on lui diagnostique une myocardite à cellules géantes, une forme rare et grave dont « le risque de décès cardiaque ou de greffe reste très élevé, estimé à 81,3 % ». dans trois ans. », comme l’indique le rapport de l’expert médical de l’ONIAM qui a exclu tout lien avec la vaccination. Il s’appuie sur la littérature scientifique qui admet que les vaccins à ARN messagers peuvent provoquer des myocardites, mais pas celles à cellules géantes.

« La littérature ne sait pas tout et d’autres experts peuvent voir les choses d’une autre manière », note Franck. De plus, lorsque j’ai quitté l’hôpital après la découverte de cette myocardite, on m’a interdit toute autre vaccination. Heureusement que nous avons pensé à un lien. Depuis je vis lentement sans pouvoir travailler, mais l’expert de l’ONIAM libère le vaccin. Accordez-lui le bénéfice du doute ! Véronique, une enseignante de 45 ans, a été reconnue par le médecin expert comme un lien entre sa péricardite et sa vaccination Pfizer faite le 16 mars 2021. Mais il a considéré le problème résolu par un traitement à la colchicine et a nié la responsabilité du vaccin pour tout le cortège de symptômes dont souffre cette femme depuis un an et demi. Sensation de brûlure, épuisement sévère, douleurs articulaires, troubles visuels ou perturbation des cycles menstruels avec « des règles qui ne s’arrêtent qu’une semaine et sont très douloureuses sur le plan neurologique, précise-t-elle. C’est comme un long covid et les médecins me parlent d’une nouvelle maladie qu’on ne sait pas diagnostiquer, peut-être liée au covid, ou au vaccin. Pas de quoi convaincre l’expert de l’ONIAM.

À Lire  Santé. Comment garder le moral à la rentrée : nos quatre conseils

Depuis des mois, j’essaie d’interroger un responsable de l’ONIAM sur les critères d’indemnisation, et sur le nombre de demandes faites puis satisfaites. Aucune de mes demandes n’a reçu de réponse, pas plus que mes questions écrites n’ont reçu de réponse. Dans le rapport d’activité de l’OPESCT, j’apprends pourtant que jusqu’au 31 mars 2022, l’office avait reçu 440 demandes d’indemnisation, dont 9% ont fait l’objet d’une décision, soit une quarantaine. Avec 80% de refus, 10% de clôture du dossier faute de pièces suffisantes et 10% ont fait l’objet d’une proposition d’indemnisation. On est donc passé au printemps sur les doigts d’une main, un chiffre insignifiant au regard des dizaines de milliers de cas qualifiés de graves enregistrés en pharmacovigilance. L’ONIAM l’a confirmé cet été en annonçant dans son rapport annuel 2021 que trois personnes vaccinées avaient été indemnisées l’an dernier, sans fournir le montant de ces indemnisations justifiées par « des données scientifiques internationales et des données du système national renforcé de pharmacovigilance ». « Les experts de l’ONIAM excluent en fait tout ce qui n’est pas établi par la littérature scientifique, ce qui permet d’éviter les cas inexpliqués mais que la concomitance entre la vaccination et l’apparition de symptômes rendent suspects, pointe-t-il Me Lanzarone.

Il en sera autrement devant les tribunaux pour lesquels le doute scientifique peut être bénéfique pour les victimes plutôt que le vaccin, comme on l’a vu avec celui sur l’hépatite B condamné pour des cas de sclérose en plaques bien que la preuve du lien de causalité n’ait pas été a été fait. « Cela va engager des poursuites judiciaires contre Pfizer ou Moderna.

Pour établir un lien de causalité, il y a un manque de connaissances scientifiques qui expliquent comment les vaccins peuvent provoquer différentes maladies dans certaines circonstances. Il est donc difficile d’en trouver l’origine, et certains patients se sont fait dire que leur problème était d’abord dans leur tête, imaginaire en quelque sorte. Ou plutôt un effet nocebo, à l’opposé du placebo. Alors que ce dernier, utilisé dans les groupes témoins des essais cliniques de médicaments, peut permettre d’aller mieux et de guérir plus vite sans traitement actif, le nocebo, au contraire, provoque des troubles liés à une forme d’appréhension. Une étude publiée dans la revue médicale JAMA a estimé que pour la première injection d’un vaccin Covid, 76% des effets secondaires dits systémiques, comme les maux de tête ou la fatigue, étaient dus à cet effet nocebo, le chiffre est tombé à 51. . 8 % pour la deuxième dose. Sur Twitter, le pharmacologue Matthieu Molimard a également transmis cet été les résultats d’une étude présentée au dernier congrès de la Société française de pharmacologie et de thérapeutique qui montre que les personnes réticentes à se faire vacciner rapportent significativement plus d’effets secondaires. .

L’effet nocebo semble donc être responsable d’un grand nombre d’événements indésirables dus à la peur de la vaccination. « Il s’agit d’une douleur assez minime au bras, d’hématomes ou de maux de tête que l’on ressentira beaucoup plus à cause de cet effet, relate l’infectiologue Dominique Salmon Ceron. Elle peut difficilement être envisagée pour une myocardite, un faible taux de plaquettes ou un problème de coagulation ». Maladies post-vaccinales que le professeur a rencontrées à l’hôpital Cochin où il a également été déclaré indésirable pour la pharmacovigilance « de nombreux effets neurologiques, hypertension, problèmes de peau, troubles respiratoires ou douleurs articulaires ».

A voir aussi :
Être attaqué peut malheureusement arriver n’importe où. Mais à l’étranger, il peut…

Des covid longs réactivés

Responsable du protocole Casper qui permet le traitement ambulatoire au long cours des patients covid, Dominique Salmon-Ceron observe « une réactivation de leurs symptômes après vaccination chez 20% des patients qui s’amélioraient, avec perte d’odorat, essoufflement, douleur ou cognition ». déficience. En général, cela ne dure pas longtemps, et parfois, au contraire, on constate une amélioration après le vaccin. « Vingt-deux patients inclus dans le protocole Casper ont été déclarés en pharmacovigilance, huit d’entre eux n’avaient apparemment pas de covid, ni court ni long, avant d’être vaccinés, les premiers symptômes sont apparus après. « On ne peut pas exclure qu’ils aient été encore infectés par le virus et que la vaccination ait effectivement activé un long covid, sachant que 40% des patients qui en souffrent ont aussi une sérologie négative, rappelle le professeur Salmon Ceron. Mais je m’interroge sur le fait que certains de nos patients peuvent subir des séquelles du seul fait du vaccin, notamment les cas les plus graves victimes de multiples pathologies. »

Éloïse, employée de bureau de 32 ans, accumule les problèmes de santé depuis sa deuxième dose le 12 juillet 2021. Les premiers symptômes d’un syndrome grippal, essoufflement, lourdeur dans les jambes et sensations de brûlure sont rapidement apparus et sont restés jusqu’à ce qu’il a été diagnostiqué fin août avec une pyélonéphrite aiguë, une infection localisée des reins et des voies urinaires. Eloïse a aussi attrapé des malaises, des troubles neurologiques et n’a plus de règles. En novembre dernier, elle a subi deux phlébectomies, des opérations chirurgicales sur des veines profondes, et en décembre on lui a diagnostiqué une arythmie sévère, puis le 1er mars, une myocardite importante. « J’ai parlé au médecin de l’Institut Cardiovasculaire de Paris Sud de cette série de pathologies et il m’a répondu que j’étais sans doute victime des effets secondaires du vaccin. Il leur a fallu huit mois pour me le dire. Laissée « avec une épée de Damoclès sur la tête au niveau du cœur, et handicapée tant physiquement que neurologiquement », la jeune femme se bat chaque jour pour sa santé, plus apte à travailler.

Mais elle est devenue lanceuse d’alerte en créant un comité sur Instagram dédié aux effets secondaires. En quelques semaines, il a recueilli plus de trois cents témoignages de personnes souffrant « de problèmes veineux, cardiologiques, asthéniques, gynécologiques, neurologiques, ORL, pneumologiques, rhumatologiques, urologiques, hématologiques, allergiques ou dermatologiques, explique Eloïse. Je compte sept décès », dont une de vingt ans, toujours pour des problèmes cardiaques, et je reviens à plusieurs reprises sur un parcours médical souvent associé à un rejet face à des symptômes susceptibles d’être liés au vaccin. -investigation de nombreux témoignages et maladies suspectes tout en multipliant les cas de covid multipathologique de type long, ce qui n’explique plus pourquoi ces troubles sont apparus. Donner la parole aux victimes d’événements indésirables survenus après la t-vaccination permet pourtant savoir qu’elles existent. Comme les millions de déclarations faites dans le monde pour les systèmes de pharmacovigilance.

(1) une personne qui souhaite rester anonyme et qui a demandé un prénom