Publié le
samedi 31 décembre 2022 à 9h32
France Inter fait le point sur les dix principales mesures climatiques et environnementales qui vont changer la donne dans les secteurs des transports, du logement et de la restauration.
Sommaire
Logement : fin de location des pires passoires thermiques
Étiquettes vestimentaires, jouets ou encore colliers thermiques : dans le but de protéger l’environnement, plusieurs choses changent en 2023. Plusieurs mesures, notamment une partie de la loi liée à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire, entreront en vigueur dans le courant. Ceci pourrez vous intéresser : Quelques conseils de base avant de contracter un prêt – La finance pour tous. l’année, pour lutter contre le réchauffement climatique, le gaspillage et pour une consommation plus responsable. Obligations, incitations ou aides, on fait le point sur dix principales mesures dans les secteurs du logement, de la restauration ou des transports.
Restauration : emballages jetables limités, compostage étendu
A partir du 1er janvier 2023, les propriétaires d’appartements de catégorie G, les plus énergivores, dont la consommation énergétique dépasse 450 kilowatts par mètre carré, ne pourront plus louer leur appartement. « Les appartements en question (90. Lire aussi : Petit ascenseur à domicile: méthodes d’installation, prix et fonctionnement.000 au total, dont 70.000 privés) ne pourront plus être loués passé ce délai », précise le gouvernement.
A partir du 1er janvier 2023, les serveurs jetables seront interdits dans les fast-foods. Toute la vaisselle devra désormais être réutilisable, des verres aux assiettes en passant par les cornets de frites. Les géants du secteur, comme McDonald’s, Quick, KFC, vont devoir complètement changer de modèle. Une mesure qui s’inscrit également dans le cadre de la loi sur la lutte contre le gaspillage et l’économie circulaire.
Les chaînes de restauration rapide servent six milliards de repas par an dans 30 000 magasins en France, ce qui génère 180 000 tonnes de déchets chaque année.
Consommation : jouets recyclés, tickets de caisse limité
La loi du 12 juillet 2010, « Loi Grenelle 2 », oblige pendant 12 ans les plus gros producteurs de déchets à composter. A partir du 1er janvier 2023, cette obligation sera étendue à certains restaurants et brasseries, ceux « qui produisent ou détiennent plus de cinq tonnes de biodéchets par an ». Il s’agit de composter des « bio-déchets », principalement des déchets verts et de table. Voir l’article : « Puff mods », l’agacement des commerçants monte. Puis, dans un second temps en 2024, toutes les communes devront proposer une solution de compostage aux habitants.
Initialement prévue au 1er janvier 2023, la fin du récépissé obligatoire a été repoussée au 1er avril 2023. Un changement a été décidé notamment pour fixer le grave gaspillage que représentent ces récépissés, puisque 30 milliards de récépissés sont imprimés chaque année en France. Le 1er avril, afin d’imprimer son ticket, le consommateur devra « demander explicitement au commerçant », précise le gouvernement. Sinon, il ne l’aura pas. En effet, plusieurs grandes enseignes ont déjà sauté le pas et demandent à leurs clients s’ils veulent leur ticket de caisse.
Certains reçus continueront à être imprimés automatiquement : les reçus de caisse « en continu », où la garantie est mentionnée, les reçus de cartes bancaires liés aux opérations annulées, les reçus émis par les automates et ceux qui font office de facture.
Chaque année, 100 000 tonnes de jouets sont jetées en France. Comment les recycler ? Dès janvier 2023, les importateurs et distributeurs devront s’acquitter d’une « éco-participation » pour chaque jouet introduit en France. De quoi récolter 23 millions d’euros l’an prochain, pour financer la filière du recyclage. En 2023, la priorité sera donnée à la mise en place de 6 000 points de collecte sur le territoire, dans des déchetteries, des associations, des écoles ou des magasins de jouets, pour être réutilisés ou réinjectés dans de nouveaux produits.
L’un des principaux objectifs de la filière est d’optimiser la réutilisation (par don ou revente) des jouets, en la triplant d’ici 2027 grâce à l’implication d’associations partenaires.
La loi Climat et Résilience d’août 2021 prévoit qu’à partir du 1er janvier 2023, les étiquettes de nos vêtements seront beaucoup plus transparentes, tant sur leur origine que sur leur coût environnemental. Les marques devront désormais préciser pour chaque produit le pays de fabrication, les émissions totales de gaz à effet de serre ou encore le pourcentage de fibres synthétiques et naturelles.
Une dizaine de marques textiles françaises
Transports : incitation au vélo et au covoiturage
se sont déjà engagés à afficher un « éco-score » sur leurs étiquettes, une note qui va de A à E sur l’empreinte environnementale de ce qu’ils vendent.
Aujourd’hui, plusieurs marques affirment que leur produit est « neutre en carbone », ou « climatiquement neutre ». Ils n’auront plus le droit de le faire, à moins qu’ils ne prouvent de manière simple ce qu’ils disent. Cela nécessitera « de présenter, de manière facilement accessible, le bilan des gaz à effet de serre sur l’ensemble du cycle de vie, la trajectoire envisagée de réduction de ces émissions, ainsi que les modalités de compensation des émissions résiduelles », précise le gouvernement. Cette mesure a été proposée dans le cadre de la convention citoyenne pour le climat.
Un décret prévoyait d’interdire, à partir de janvier 2023, l’utilisation de certains emballages plastiques autour de certains fruits et légumes. Finalement, le Conseil d’Etat a jugé le décret « illégal », et a demandé à l’Etat de rédiger un nouveau texte. Une décision que le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu a jugée terrible : « Nous ne céderons jamais à ceux qui se moquent de la crise climatique alors qu’ils imposent des conditions insupportables aux producteurs. Un nouveau décret, encore plus fort, est déjà en préparation », écrit-il. sur Twitter.
L’interdiction du plastique autour de certains fruits devrait donc être mise en place au cours de l’année 2023. Le Conseil d’Etat doit encore valider le décret. Depuis le 1er janvier 2022, de nombreux fruits et légumes frais non transformés, comme les concombres ou les concombres, ne peuvent plus être vendus dans des emballages en plastique.
Le gouvernement a décidé d’augmenter et de renforcer l’aide à l’achat d’un vélo, qu’il soit traditionnel ou électrique, en 2023. Il a également augmenté le nombre de personnes éligibles à cette aide, « pour couvrir 50 % des ménages les plus démunis ». pouvant percevoir jusqu’à 150 euros pour l’achat d’un vélo traditionnel. Dans le cas de l’achat d’un deux-roues électrique neuf, l’aide sera de 300 à 400 euros.