Crise hospitalière : en Occitanie, les médecins cherchent des solutions aux urgences

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Lors de la troisième journée d’urgence à Toulouse, l’ORU Occitanie (Observatoire Régional d’Urgence) s’est penché sur la question de l’attractivité de ses services. Près de 200 médecins urgentistes sont portés disparus dans les cliniques et hôpitaux de la région.

La régulation a permis de réduire de 20% le nombre de passages cet été

Quand les hôpitaux et les cliniques ferment leurs lits, quand la médecine de ville manque d’armes, l’activité reprend aux urgences. « Les urgences sont un témoin de notre système de santé. Nous absorbons toutes les crises », résume le Dr. Ceci pourrez vous intéresser : Connaître les meilleurs conseils de santé à prendre pour prévenir l’infection. Hervé Mourou, coordinateur médical à ORU Occitanie, l’observatoire régional des urgences, qui vient d’organiser sa troisième journée d’urgence. Le thème de cette année – « attraction et gestion » – a permis de rediscuter des ressources humaines qui manquent à ces services de plus en plus sollicités (1,7 million de visites en 2021 dans les services d’urgence d’Occitanie, 1,4 million de dossiers sur la réglementation sanitaire, SAMU ouvert années).

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« La situation est plus dure que pendant le Covid, la crise c’est maintenant »

« Nous nous attendions à un été orageux. Les gardes étaient fermés, les services d’urgence étaient fermés, mais les mesures rapides ont payé. Grâce à la réglementation, le nombre de visites aux urgences a diminué de 20% par rapport à l’été dernier, les médecins généralistes disent avoir renforcé la continuité des soins ambulatoires. La prise en charge des conseils, l’évaluation des heures supplémentaires, les médecins de garde mobilisés, et la médiatisation de la crise ont alerté la population sur la notion d’urgence. Lire aussi : Agoraphobie : qu’est-ce que c’est et comment obtenir de l’aide ?. Mais c’est temporaire. Maintenant, il faut travailler sur les ressources humaines », poursuit le Dr Hervé Mouru. , qui estime qu’il manque à l’Occitanie 190 emplois de médecins urgentistes.

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Des postes d’assistants à inventer

L’invité de ce jour pour la réflexion est dr. Mathieu Oberlin du Centre Hospitalier de Sélestat en Alsace confirme : « Aujourd’hui la situation à l’hôpital est plus difficile qu’en 2020 pendant le covid où tout tournait autour de nous. Ceci pourrez vous intéresser : Canicule : conseils sanitaires à fortes températures dans la Vienne / Actualités / Accueil – Services de l’Etat dans la Vienne. La crise est maintenant et il faut agir. »

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Narbonne, l’hôpital qui séduit et garde ses urgentistes

A l’hôpital Saint-Joseph de Paris, le Dr. Olivier Ganansia, chef du service des urgences, son idée. « Il faut offrir des horaires de travail plus courts, le temps partagé dont les jeunes médecins ont besoin, et développer la motivation en donnant du sens au travail. Les infirmiers, les médecins veulent soigner, alors on invente des métiers d’assistants, de logisticiens, d’ingénieurs pour les aider », explique le Dr. , qui n’est pas le seul à étudier ces solutions alternatives. « Je rêve d’avoir des aides-soignants aux urgences, je rêve d’une véritable délégation de tâches aux infirmières, je rêve d’une généralisation de la réglementation, et je rêve que chaque spécialité s’occupe de ses propres soins non planifiés », explique le Dr. Nicolas Longeaux, médecin urgentiste au Centre Hospitalier Comminges-Pyrénées à Saint-Gaudens.

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Deux dispositifs expérimentaux en Occitanie

A Narbonne dr. Alain Peret, chef du service des urgences de l’hôpital, n’a aucun problème avec le personnel médical pour gérer le service, qui enregistre 47 000 visites par an (avec un pic de 45 % d’activité supplémentaire l’été). Et la situation géographique de Narbonne n’est pas la seule raison de son attrait. « Nous n’avons pas d’intérim depuis 15 ans et avons une équipe fidèle (53 % des médecins sont là depuis plus de 15 ans). Notre métier est difficile, nous rencontrons la mort, la saleté, le travail de nuit, des heures debout, donc il faut aussi considérer que la vie n’est pas que du travail, et il faut cultiver l’envie de faire le travail qu’on aime. Nous avons nos petites techniques : nous privilégions les horaires réduits et partagés (cela vaut pour 22 postes à temps plein sur 23), la fiche de poste est la même pour les plus anciens ou les derniers arrivés au service, nous planifions quarts – obligatoires pour tout le monde – à 10 heures du matin. au lieu de 8 heures du matin pour avoir moins d’impact sur la vie de famille, on conjugue notre façon de travailler et de parler pour résoudre les micro-conflits », explique le Dr. Alain Peret, qui se définit comme le capitaine de l’équipe.

En Occitanie, l’ORU a déjà participé à la gestion des lits au niveau territorial avec des « bed managers » chargés de trouver des solutions d’itinéraire pour les patients hospitalisés aux urgences. Elle veut aussi expérimenter deux nouveaux dispositifs : une application pour les médecins généralistes pour avoir une visualisation en temps réel des lits d’hôpitaux disponibles, et une tablette pour les SMUR (équipes mobiles d’urgence et de réanimation) pour dématérialiser les dossiers médicaux.