Les PME et ETI souhaitent s’équiper de ceintures de sécurité et de ceintures de sécurité afin de fournir une assurance pour les protéger en cas d’attaque en ligne. A l’heure où les attaques des soignants contre les entreprises se multiplient, les assureurs sont à l’affût avant de distribuer ces objets.
« Seules les entreprises qui ont investi dans la sécurité informatique avec des équipements sécurisés pourront s’authentifier », prévient le PDG d’AIG Christophe Zaniewski. Or, « les politiques de sécurité sont rarement mises en œuvre par les PME », déplore cet acteur historique du marché.
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Compensation des pertes

Les PME et ETI sont en effet très mal protégées pour mener des attaques de hackers. Il n’y a pas de statistiques, mais près de 8% des ETI et moins de 1% des PME auront une assurance en ligne d’ici 2020, selon les estimations de l’Association for Enterprise Risk and Insurance Management (AMRAE), relancée fin 2020. l’an dernier par un responsable de Bercy
Préoccupé par la faiblesse des entreprises, l’Etat a annoncé en 2021 un plan d’action pour favoriser le développement de cette assurance. A voir aussi : Inixia a créé une assurance directe adaptée aux auditeurs énergétiques. Mais « on ne peut pas garantir aujourd’hui que les gens ne fassent pas le moindre geste pour se protéger », prévient Nicolas Kaddeche, de l’assureur français Hiscox.
Ayant du mal à appréhender le risque en ligne, encore nouveau et en pleine évolution, les assureurs craignent de devoir payer trop cher en cas d’attaques en ligne. La facture peut grimper rapidement car le cadre n’ouvre pas seulement le droit à une assistance technique pour aider les entreprises à remettre leurs ordinateurs sur les rails. Ils peuvent compenser les pertes causées par une carte de société pendant des jours voire des semaines.
Demandes inadaptées
Satisfaits du coût des attaques majeures, les assureurs augmentent les coûts et limitent leurs risques. C’est la position d’Hiscox France : « Nous avons décidé d’être plus sélectifs et de limiter l’autorisation des entreprises de plus de 100 millions de chiffre d’affaires », précise Nicolas Kaddeche. Voir l’article : 5 conseils pour bien souscrire une assurance obsèques. « Pour les ETI, c’est vraiment difficile de s’assurer en ligne », explique l’entrepreneur Antoine Giacomotto chez Ageo Assurances.
Dans tous les cas, ceux qui peuvent signer un contrat doivent montrer leurs références. En répondant d’abord à une série de questions sur leur sécurité. Et en montrant qu’ils font de la sécurité, ainsi que des données, en vérifiant les systèmes d’authentification pour accéder à l’ordinateur, etc.
« Nous avons beaucoup de demandes d’entrepreneurs nous demandant de faire un test de haut niveau pour aider leurs clients à s’assurer en ligne. Cela inclut pour les PME et les ETI », confirme Thibault Carré, chez l’expert en cybersécurité Inquest (Groupe Stelliant).
Les exigences des assureurs peuvent parfois rendre les gens tristes. « Les demandes des grandes entreprises ne correspondent pas à la situation d’un grand nombre d’ETI et de PME, avec des demandes de mise en conformité déraisonnables », a déclaré Alain Conrard, président de la commission numérique du Mouvement des entreprises de taille moyenne (Meti). « Toutes les entreprises ne peuvent pas se le permettre », a-t-il déclaré, plaidant pour que les assureurs « ajustent les informations » et ont déclaré qu’il pensait que leurs conditions s’amélioreraient.
Scan à distance

« Le problème, c’est que les assureurs traditionnels ne proposeront pas d’accompagnement technique », argumente Jules Veyrat, fondateur de la compagnie d’assurance professionnelle Stoïk, une insurtech qui a levé 3,8 millions d’euros en début d’année. Sur le même sujet : Comment trouver une assurance auto pas chère ? Nos suggestions et conseils. Assureur partenaire d’Acheel à petite échelle, la startup propose aux TPE et PME de les enfiler après avoir « testé » leurs quatre programmes d’apprentissage à distance.
D’autres artistes se basent sur la hauteur de la marche pour s’en assurer. Surtout pour ETI. « Pour l’instant, rien n’est insurmontable », a assuré Jean-Philippe Pagès, directeur de la compagnie d’assurances Bessé. « Dans quelques mois, ETI pourra mettre en place l’investigation de ses problèmes et de son ancienneté en matière de sécurité en ligne puis mettre en place les mesures techniques et de gestion d’urgence qui pourront être constatées », a-t-il révélé.
Cependant, l’amélioration requise dépend fortement du nombre d’entreprises. « Pour les entreprises jusqu’à 10 millions de chiffre d’affaires, il existe des solutions d’assurance avec un peu d’hygiène informatique, et les polices sont simplifiées. Au-delà, les assureurs sont plus complexes », explique Didier Seigneur, vice-président de l’entrepreneur CRF Assurances. .
Un coût à relativiser

Les petites entreprises peuvent être réticentes à dépenser de l’argent pour améliorer la sécurité en ligne et l’assurance Internet. « Si vous disposez de toutes les fonctionnalités de sécurité – antispam, antivirus, sauvegarde hors ligne, etc. », a déclaré Marc Bothorel, référent cybersécurité de la Confédération nationale des petites et moyennes entreprises.
Lui-même à la tête d’une petite société informatique de l’Essonne, Starware Micro Services (700 000 euros de chiffre d’affaires), dont le système informatique lui coûte 600 euros par an, contre 1 400 euros pour sa responsabilité civile professionnelle gouvernementale – « rien, pas même le coût de une journée de travail pour l’un de vos ingénieurs », a-t-il déclaré. « Je n’ai qu’un conseil : faites vos défenses aujourd’hui face à la tourmente internationale, car demain sera trop tard », a-t-il déclaré.
La menace en ligne est très appréciée dans la guerre en Ukraine
La guerre en Ukraine et la situation actuelle d’instabilité géopolitique ravivent les inquiétudes des entreprises face à la menace croissante sur Internet. Selon une étude publiée fin mai par le Club des Experts en Sécurité de l’Information et du Numérique (Cesin) et mise en place par OpinionWay auprès de 300 PME et ETI et à plus de 15 millions d’euros par consommé, 59% d’entre eux « craignent une augmentation de C’est le cas des ETI et des PME avec plus de 100 millions d’euros en circulation. Parmi les entreprises sondées, 45% de leurs systèmes de cybersécurité ont été renforcés depuis le début du conflit, ou sont en train de l’être.